"Vous ici ? Je vous croyais au zoo !".

Cette formule en forme de calembour s'utilise - par plaisanterie - lorsque l'on rencontre de façon fortuite un ami (ou une connaissance masculine) en un lieu inattendu.

Explication du calembour
Le calembour résulte de l’homophonie entre les locutions verbales « Je vous croyais au zoo » (qui se prononce je-vous-croi-yai-zo-zo) et « Je vous croyais zozo ».

 

Pourquoi les cavaliers redoudent-ils tant d'être atteint d'hypertension artérielle ?

Réponse
Parce qu’ils craignent le régime sans sel.
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les locutions adjectivales « Sans sel » et « Sans selle ».

Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à l’HTA (HyperTension Artérielle).

Saviez-vous que le guitariste de jazz Django Reinhardt était passé à deux doigts d'être pianiste ?

Le guitariste de jazz français Django Reinhardt

Django Reinhardt avait en effet perdu l'usage de deux doigts (l'auriculaire et l'annulaire gauches), en 1928, à l'âge de 18 ans, dans l'incendie de sa roulotte !

"Que fer : je m'acier ? Ou je métal ?"...

  • La journée : il y a un soleil de plomb, c'est nickel : bronze !
  • et le soir : "Étain et d'or !".
Explication des calembours
Ils résultent :
  • de l’homophonie entre les substantifs masculins « acier », « métal », « bronze », « étain » et « or », et les formes conjuguées des verbes « asseoir », « étaler », « bronzer », « éteindre » et « dormir »,
  • ainsi que de la polysémie des mots « Plomb » et « Nickel ».

Que dit la maman chèvre à son petit, lorsqu'il abuse de sa patience ?

Réponse
« Cabri, c’est fini !« 
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre la locution « Cabri c’est fini » et le titre de la chanson à succès du chanteur français Hervé Vilard, « Capri, c’est fini !« .

Sortie en juin 1965, ce titre lança la carrière du jeune chanteur, alors âgé de seulement 19 ans.

Enregistrée en quatre langues, le disque s’est vendu à 2,5 millions d’exemplaires, dont plus de 400 000 en France.

Source : wikipedia.org

"Les études c'est cinq ans de droit, tout le reste de travers".

L'humoriste français Coluche

C'est au génial Coluche que nous devons ce superbe calembour, extrait de sa saynète de 1980 "Votez nul !".

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonographie entre le substantif « Droit » (Ensemble des règles régissant les rapports des membres d’une même société ; légalité ou : Science ayant pour objet l’étude de ces règles) et l’adjectif « Droit » (rectiligne, sans déviation, sans courbure), antonyme de « De travers ».

"Le coiffeur et le cul-de jatte".

Un cul-de-jatte irascible se fait couper les cheveux chez un nouveau coiffeur.

- "Je vous coupe les pattes ?", lui demande celui-ci.

- "Vous me prenez pour un imbécile !", lui répond le cul-de-jatte, exaspéré. "Vous voulez mon pied au cul ?".

- "Allons, allons ! Vous vous êtes levé du mauvais pied, on dirait... J'disais ça pour vous faire marcher" !

"Le world wide wait".

J'aimais beaucoup ce calembour de la fin du XXe siècle, fondé sur la paronymie des mots anglais "Web" ("Toile d'araignée") et ("Wait") et  qui parodiait le nom de la Toile mondiale.

"Le World Wide Web" ("La toile d'araignée mondiale") devenait en effet ainsi... "Le world wide wait" ("L'attente mondiale") !

Il faut dire qu'à l'époque, le réseau Internet était véritablement engorgé par la popularité grandissante de la Toile. Et que les ordinateurs d'alors était infiniment moins puissants que ceux dont nous pouvons disposer de nos jours...

Source : wikipedia.org