J’ai regroupé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés aux calembours, ces jeux de mots fondés sur des ressemblances de sons (« homonymie » ou « paronymie ») et des différences de sens (« polysémie »), tels que par exemple « Merci beau cul » pour « Merci beaucoup » ou « Vieux motard que j’aimais » pour « Mieux vaut tard que jamais ».
Nombre total d’articles restant à paraître dans cette collection : 278
« Pachque ché par là qué lé péniches pachent et repachent ».
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre les mots « péniches » et « pénis ».
J'ose espérer que ce petit échantillon de l'humour un tantinetmachiste et xénophobe des années 1980 ne m'attirera pas les foudres de mes amis féministes et lusitaniennes !
Il résulte de la polysémie des mots « timbré » (qui signifie « doté d’un timbre » dans le langage courant et « fou » dans le registre argotique) et « affranchi » (qui signifie « tamponné » pour un timbre-poste et « libéré » pour un esclave).
Parce qu’il ne faut pas lâcher une caisse dans ces différents métiers !
Explication du calembour
Il résulte de la signification de la locution verbale « Lâcher une caisse » au sens figuré et dans le registre argotique (« Faire un pet, lâcher un vent » ou « Péter » dans le langage familier) ; un « pétomane » étant une personne qui fait beaucoup de pets.
Il consiste à jouer sur le sens – propre ou figuré – de l’expression « Ne pas avoir froid aux yeux« ; la taille de ses énormes sourcils permettant d’imaginer que ses yeux ne pouvaient en aucune façon avoir froid.
Ce mot-valise ("crotte-trottoir"), symbolisant à merveille la transformation des trottoirs urbains de mon enfance en zone de déjections canines, amusait beaucoup l'enfant des années 1960 que j'étais alors !