Réponse
Bourges, dans le Cher (18) !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie avec le substantif « Bourges » (« Bourgeois » en argot) et l’adjectif « Cher ».
Richesse et défense de la langue française
J’ai regroupé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés aux calembours, ces jeux de mots fondés sur des ressemblances de sons (« homonymie » ou « paronymie ») et des différences de sens (« polysémie »), tels que par exemple « Merci beau cul » pour « Merci beaucoup » ou « Vieux motard que j’aimais » pour « Mieux vaut tard que jamais ».
Nombre total d’articles restant à paraître dans cette collection : 278
Magnifique exemple d'humour à la Vermot !
En aspergeant ce véhicule d'un produit, tout simplement ! Mais lequel ?
C'est au célèbre Henri Maigrot (dit Henriot ou Pif), que nous devons la popularisation de cet immortel calembour jouant sur les locutions "Comment vas-tu ?" et "Tuyau de poêle" (tui-yo de-poil).
À sa décharge, Henriot commit ce légendaire mot-valise en ... 1896, puisque c'est à la page du 11 septembre de l'Almanach Vermot de cette année là qu'il fut publié pour la première fois !
Rappelons, pour la forme la suite, tout aussi subtile, qui lui fut donnée : "Et toi la matelas ?".
Non ! Il ne s'agit pas d'une fable méconnue de La Fontaine ni d'un film inédit d'Éric Rohmer !
Mais le point commun de ce mot et de ces deux locutions nominales est qu'ils possèdent tous les trois des caractéristiques paronymiques :
Mais une lutte "sans pitié".
Le mot "merci" utilisé ici n'est pas en effet le substantif masculin "merci" utilisé de manière très courante, mais un substantif féminin beaucoup moins usité.
Et ces deux termes homophonographes ne doivent naturellement en aucune façon être confondus.