Pourquoi les habitants de Saint-Pétersbourg sont-ils incapables de prononcer le mot : "Rouge" ?

Réponse
Parce que leur palais dit « Vert » !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les locutions « Palais (paroi supérieure de la bouche) dit vert » et « Palais d’Hiver » ; ce dernier étant, de 1732 à 1917, la résidence officielle des monarques russes, et sa prise d’assaut, en 1917, étant devenue un symbole de la révolution russe.

"Avoir les mains moites... et les pieds poites".

Cette locution verbale en forme de calembour s'utilise, dans le registre familier, afin de signaler, de façon humoristique :

  • que l'on a les mains moites.

On dit par exemple : "Je ne te serre pas la main : j'ai les mains moites... et les pieds poites".

  • ou : que l'on transpire, que l'on est en sueur.

On dit par exemple : "Je vais tout de suite aller prendre une douche et me changer parce que j'ai les mains moites... et les pieds poites".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire : "Transpirer" ou "Transpirer énormément" en français.

L'adjectif pluriel "Poites" commençant avec un "p" comme "Pieds" n'existe naturellement pas. Et il n'est utilisé ici que pour rimer avec l'adjectif pluriel "Moites" commençant avec un "m" comme "Mains".

Spécial MENSA : "L'auberge espagnole, c'est quand...

... chacun amène sa bouffe !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les locutions « amène sa bouffe » (nourriture, en argot) et « à Mensa bouffe » (mange, en argot).

MENSA est une association internationale créée en 1946 à Oxford (Angleterre du Sud-Est) (Grande-Bretagne), offrant un environnement stimulant aux personnes HPI ou HQI présentant un score dans les 2% de meilleure réussite aux tests de QI.

En France, où l'association existe depuis 1965, ses membres, les mensans, ont coutume, lorsqu'ils se rencontrent pour un repas, de pratiquer l'auberge espagnole, c'est à dire de manger ce que chaque convive a apporté.

"Jésus-Christ... et la caravane passe !" ou "Jésus crie... et la caravane passe !".

Ce superbe calembour de Coluche, extrait de sa saynète "Le blouson noir", n'a pas pris une ride depuis 1975 !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le nom « Jésus-Christ » et la locution nominale « Jésus crie », associée au proverbe « Le chien aboie, la caravane passe« .

Coluche dans "Le blouson noir" (1975)

On ne dit pas : "Honni soit qui manigance" !

Comme l'a très astucieusement fait Coluche dans ce génial calembour, que l'on peut retrouver dans "Les inoubliables", un recueil d'aphorismes posthume, publié en 1992 aux Éditions Fixot.

Explication du calembour
« Il résulte de l’homophonie entre la formule inventée par Coluche « Honni soit qui manigance » et la devise du Très noble ordre de la Jarretière « Honni soit qui mal y pense » . »

Mais "Honni soit qui mal y pense".

  • Cette expression constitue en effet la devise (en français) du très noble ordre de la Jarretière, le plus élevé des ordres de chevalerie britanniques et le plus ancien subsistant encore au XXIe siècle.
  • Et elle s'emploie chez nous, de nos jours, à l'attention de ceux qui suspecteraient des intentions malicieuses ou malveillantes derrière des paroles prononcées ou des actes accomplis sans aucune arrière-pensée.

Ce qui pourrait se dire de manière plus moderne par une formule du type : "Honte à celui qui voit le mal (dans mon geste ou dans mon propos)".

On dit par exemple : "Honni soit qui mal y pense : lorsque je regarde la femme du directeur je suis  en admiration car je trouve qu'elle a un corps sublime".

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"Attention aux ellipses !".

La scène se déroule en Afrique au milieu du siècle dernier.

Dans un dispensaire, un médecin colonial ausculte une très jeune femme, visiblement enceinte des oeuvres de son premier partenaire. Son visage étant parsemé de nombreuses croûtes, assez caractéristiques, le praticien fait la moue et lui demande, de manière quelque peu elliptique : "Impétigo ?".

Ce à quoi la jeune femme lui rétorque, singulièrement agacée, : "Pas du tout ! C'était un g'and maig'e !".

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre le nom de la maladie « Impétigo » et la locution « Un petit gros », prononcée « à l’africaine », c’est à dire sans marquer les « r » : « un petit g’os ».

Pourquoi vous répond-on parfois "Je ne sais pas s'il pourra... surtout à cette heure-ci car il est un peu tard..." ?

Réponse
Parce qu’il peut peu. Et plutôt plus tôt !
Explication du calembour
Il résultede la juxtaposition de mots homophones (« peut » et « peu » ainsi que « plutôt » et « plus tôt ») constituant deux géminations pouvant prêter à sourire.

Mais n’allez pas tout de suite consulter si vous n’êtes pas plié de rire !