Au risque de vous surprendre j’ai regroupé dans ce chapitre l’ensemble de mes articles à vocation humoristique : des devinettes aux calembours et aux contrepèteries en passant par les Monsieur et Madame, les combles, les lapsus, les zeugmas, les mots d’enfants et j’en passe !
Nombre total d’articles prévus dans ce chapitre : 2 132
Django Reinhardt avait en effet perdu l'usage de deux doigts (l'auriculaire et l'annulaire gauches), en 1928, à l'âge de 18 ans, dans l'incendie de sa roulotte !
La journée : il y a un soleil de plomb, c'est nickel : bronze !
et le soir : "Étain et d'or !".
Explication des calembours
Ils résultent :
de l’homophonie entre les substantifs masculins « acier », « métal », « bronze », « étain » et « or », et les formes conjuguées des verbes « asseoir », « étaler », « bronzer », « éteindre » et « dormir »,
ainsi que de la polysémie des mots « Plomb » et « Nickel ».
Il résulte de la paronymie entre la locution « Cabri c’est fini » et le titre de la chanson à succès du chanteur français Hervé Vilard,« Capri, c’est fini !« .
Sortie en juin 1965, ce titre lança la carrière du jeune chanteur, alors âgé de seulement 19 ans.
Enregistrée en quatre langues, le disque s’est vendu à 2,5 millions d’exemplaires, dont plus de 400 000 en France.
Cette très subtile définition désigne l'entracte, au théâtre !
Les baignoires sont en effet les loges placées au rez-de-chaussée. Et leurs occupants, comme la majorité des spectateurs, profitent de l'entracte pour se rendre aux toilettes.
Contrairement à ce que l'on entend ou lit souvent, cette extraordinaire définition des années 1930, souvent attribuée à Tristan Bernard, le célèbre romancier et auteur dramatique français, connu pour ses mots d'esprit, est en réalité l'oeuvre de la verbicruciste Renée David, consacrée à ce titre, "reine des mots croisés".
Et, pour l'anecdote :
la définition exacte était : "Vident les baignoires et emplissent les lavabos",
et la solution : "Entr'actes", conformément à la graphie de l'époque.
J'aime beaucoup le calembour du titre de ce superbe téléfilm français, réalisé en 1994 par Cédric Klapisch.
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie avec la formule « Le péril jaune », qui désignait, à la fin du XIXe siècle, le danger que les peuples d’Asie surpassent les Blancs et gouvernent le monde.
Désignant dans un premier temps le péril chinois, l’expression est ensuite employée au tournant du XIXe siècle afin de stigmatiser le Japon lors du conflit qui l’oppose à la Russie en 1904-1905.
Tourné pour le compte de la chaîne de télévision publique franco-allemande ARTE dans le cadre de sa série "Les années lycée", le film fut ensuite exploité en salles, en janvier 1995, avant de devenir avec le temps un film culte de cette période.
Le film raconte l'histoire des retrouvailles, après dix ans, de quatre amis qui furent lycéens de terminale au printemps 1976, soit trois années avant moi, qui suis né la même année que le réalisateur, en 1961. Ce qui explique sans doute mon attachement personnel pour cette histoire.
On y découvrait pour la première fois les jeunes acteurs français Vincent Elbaz et Romain Duris, alors âgés de 23 et 20 ans.
Repéré dans la rue par un agent pour les besoins du film, Romain Duris deviendra ensuite Xavier Rousseau, le héros de la trilogie de Klapisch "L'auberge Espagnole" (2002), "Poupées russes" (2005) et "Casse-tête chinois" (2013).
C'est au génial Coluche que nous devons ce superbe calembour, extrait de sa saynète de 1980 "Votez nul !".
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonographie entre le substantif « Droit » (Ensemble des règles régissant les rapports des membres d’une même société ; légalité ou : Science ayant pour objet l’étude de ces règles) et l’adjectif « Droit » (rectiligne, sans déviation, sans courbure), antonyme de « De travers ».