Au risque de vous surprendre j’ai regroupé dans ce chapitre l’ensemble de mes articles à vocation humoristique : des devinettes aux calembours et aux contrepèteries en passant par les Monsieur et Madame, les combles, les lapsus, les zeugmas, les mots d’enfants et j’en passe !
Nombre total d’articles prévus dans ce chapitre : 2 132
Et d'ailleurs, aucune d'elle n'a bien entendu la notoriété de "La Goulue", et pour cause !
Ces trois noms désignent en effet des "tours" de chant ou phrases musicales composant le chant du canari du Harz, une région d'Allemagne.
Cet oiseau, créé vers le XIVe siècle en Allemagne, est directement issu des canaris sauvages des Iles Canaries.
D'abord élevés par les moines de ces îles, les canaris furent par la suite exportés en Europe, puis libérés par des marins lors d’un naufrage aux Iles Majorque.
Ils se répandirent alors en Italie, en Sicile, et dans le reste de l’Europe, mais surtout en Allemagne, où les mineurs de fond les descendaient dans leurs mines de charbon. À la moindre alerte de grisou, en effet, l’oiseau perdait connaissance, alertant ainsi les mineurs du danger.
Les habitants de la province du Harz organisèrent rapidement des concours de chant de canaris dans les cafés.
Petite merveille de la nature, le canari du Harz est en effet un véritable virtuose dont la profondeur d’intonation, la pureté du chant et son mode harmonieux, surpasse de beaucoup, par son répertoire, tous les autres canaris.
J'aimais beaucoup ce calembour de la fin du XXe siècle, fondé sur la paronymie des mots anglais "Web" ("Toile d'araignée") et ("Wait") et qui parodiait le nom de la Toile mondiale.
"Le World Wide Web" ("La toile d'araignée mondiale") devenait en effet ainsi... "Le world wide wait" ("L'attente mondiale") !
Il faut dire qu'à l'époque, le réseau Internet était véritablement engorgé par la popularité grandissante de la Toile. Et que les ordinateurs d'alors était infiniment moins puissants que ceux dont nous pouvons disposer de nos jours...
Il résulte de l’homophonie entre les locutions nominales « Vrais mandingues » et « Vraiment dingues » ; les bambaras étant un peuple mandingue de l’Afrique de l’Ouest sahélienne, établi principalement dans le Sud de l’actuel Mali , dans l’Ouest du Burkina Faso et au Nord de la Côte d’Ivoire, où ils y sont appelés « Dioulas », ce qui signifie « Commerçants » en langue mandingue.
Mais plutôt : "J'adore les GAMINS, je joue tout le temps avec ; je suis très tactile !".
Ou : "J'adore les MÔMES, je joue tout le temps avec ; je suis très tactile !".
Car si, pour nous français, ce substantif masculin ou féminin du registre familier signifie "Enfant", il s'agit, pour les québecois, d'un substantif féminin du registre vulgaire signifiant... "Testicule" !
Tel est le nouveau slogan publicitaire en anglais lancé en février 2020 sur nos écrans de télévision par la marque française d'alimentation bio et diététique Bjorg.
Celle-ci a été fondée en 1988 par la société Distriborg (devenue Bjorg Bonneterre et Compagnie S.A.), créée en 1970 par le français Régis Pelen.
Ce slogan constitue naturellement un calembour avec le titre du célèbrissime tube disco du français Patrick Hernandez "Born to be alive" (1979).
J'adore le nom de ce chasseur de fauves, obsédé par la capture du fameux marsupilami, créé le 1er juillet 1965 dans le récit complet "La cage", par le génial André Franquin, assisté du grand Will.
Pour le savourer, il faut bien entendu lire son nom à voix haute et "à l'anglaise" (brigne-èm-bak-eu-laï-ve), puisque cela donne... "Bring'em back alive", autrement dit "Ramenez les vivants" en français ; une consigne donnée aux chasseurs de fauves par les jardins zoologiques.
Malheureusement, nombre d'enfants ou de personnes ne maîtrisant pas l'anglais ne sont pas à même de comprendre ce jeu de mots, qu'ils ne remarquent donc pas.
Par ailleurs, je pense que beaucoup de gens ignorent - même parmi tous ceux qui ont perçu ce superbe calembour - c'est qu'il est, bien sûr, directement fondé sur le titre du film états-uniens de Clyde E. Elliott, "Bring'em back alive".
Le film est sorti en France et en Belgique en 1932 sous le titre "Seigneurs de la jungle", mais l'affiche américaine a également circulé en Belgique, et Franquin (3 janvier 1924 - 5 janvier 1997), alors âgé de huit ans, l'a manifestement vu, comme tous les jeunes belges de son âge.
Le film était tiré du roman éponyme écrit en 1930 par Frank Buck (*), un célèbre aventurier, chasseur et collectionneur états-unien des années 1930 et 1940.
Le film sera ensuite repris - toujours sous ce nom de "Bring'em back alive" - sous forme de feuilleton télévisé, en 1982, afin de profiter du phénoménal succès remporté par le film de Steven Spielberg "Les aventuriers de l'arche perdue", avec Harrison Ford dans le rôle d'Indiana Jones, sorti l'nnée précédente, en 1981.
Créé par Frank Cardea et George Schenk, ce feuilleton d'aventures exotiques se déroulant, elle aussi, dans l'Entre-deux-guerre, fut diffusé sur CBS entre le 24 septembre 1982 et le 31 mai 1983, et comportait un téléfilm pilote de 90 minutes et 16 épisodes de 47 minutes.
En France, il a été diffusé à partir du 13 novembre 1983 sur TF1 sous le titre "Frank, chasseur de fauves", et rediffusé sous le titre "L'aventurier de la jungle", en 1992, sur Antenne 2.
Avec un générique chanté parfaitement dans l'esprit de ces années-là (celui de "Dallas" et de son "Univers impitoya-a-ble" ne datait alors que de 4 ans) qui fait saigner les oreilles (paroles ET musique)...
(*) Et Edward Anthony (4 août 1895 - 16 août 1971), journaliste et écrivain états-unien.
Parce qu’ils ont toujours le nez fourré dans les affaires des autres !
Explication du calembour
Il fait référence à l’expression « Mettre son nez dans les affaires des autres » et à la petite taille des nains, dont le nez se trouve – différence de taille oblige – presque exactement à la hauteur du sexe des autres personnes.