Hannah Arendt

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Il s'agit du nom de plume de la politologue allemande naturalisée états-unienne Johanna Arendt, née le 14 octobre 1906 et morte le 4 décembre 1975.

Philosophe et journaliste, elle est principalement connue pour ses travaux sur la politique et en particulier le totalitarisme, ainsi que sur la modernité et la philosophie de l'histoire.

Hannah Arendt a toujours souligné que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique. Aussi se disait-elle "politologue" plutôt que "philosophe".

Élève de Heidegger, Husserl et Jaspers

Hannah arendt a suivi les cours des plilosophes allemands Heidegger, de Husserl puis de Jaspers. Elle s'y révèle d'une brillante intelligence et d'un non-conformisme encore peu commun.

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

  • La rencontre avec Martin Heidegger (26 septembre 1889 - 26 mai 1976) en 1925 est un événement majeur de sa vie, tant sur les plans intellectuel que sentimental. Cet événement a toutefois souvent fait ombrage à la contribution originale de Arendt et a occupé une place importante dans la compréhension de sa trajectoire intellectuelle. En 1925, Arendt est très jeune et voue une grande admiration à son maître, de dix-sept ans son aîné. C'est le début d'une relation secrète (Heidegger est marié et père de deux enfants), passionnée et irraisonnée, qui laissera chez elle des traces durant toute sa vie.

Quelle que soit la position ambiguë de Heidegger à l'égard du judaïsme, elle restera en effet fidèle à leur relation et au souvenir du rôle de la pensée de Heidegger dans son propre parcours. Par-delà la guerre et l'exil, elle se fera l'infatigable promotrice du philosophe, aussi éminent que controversé, aux États-Unis d'Amérique.

  • Après avoir interrompu leur relation, Arendt devient l'élève de Edmund Husserl (8 avril 1859 - 26 avril 1938).
  • Puis, sur recommandation d'Heidegger, de  Karl Jaspers (23 février 1883 - 26 février 1969), sous la direction duquel elle rédige sa thèse, et qui a finalement été sa véritable figure d'influence.

Montée du nazisme

En 1929, Hannah Arendt épouse Günther Stern (nommé plus tard Günther Anders), un jeune philosophe allemand rencontré en 1925 dans le milieu universitaire et devenu son compagnon en 1927.

Avec la montée de l'antisémitisme et l'arrivée des nazis au pouvoir, elle s'intéresse de plus près à ses origines juives. Elle se rapproche dès 1926 de Kurt Blumenfeld, ancien président de l'Organisation sioniste mondiale, vitrine du mouvement sioniste, président de l'Union sioniste allemande depuis 1924 et ami de sa famille. Chargée par Blumenfeld de recueillir les témoignages de la propagande antisémite, elle est arrêtée en 1933 par la Gestapo et relâchée grâce à la sympathie d'un policier.

Elle quitte l'Allemagne sur le champ.

Fuite hors d'Allemagne et exil aux États-Unis

Arrivée en France en 1933, elle devient la secrétaire particulière de la baronne Germaine de Rothschild, milite pour la création d'une entité judéo-arabe en Palestine, participe à l'accueil des Juifs, pour la plupart communistes, fuyant le nazisme et facilite leur émigration vers la Palestine. Divorcée en 1937, elle se remarie le 16 janvier 1940 avec l'un d'eux, Heinrich Blücher, un réfugié allemand, ancien spartakiste.

En mai 1940, en raison de l'avancée éclair de l'Armée allemande en France, elle se retrouve internée par le Gouvernement français avec d'autres apatrides au camp de Gurs (64). Dans la confusion qui suit la signature de l'armistice en juin 1940, elle est libérée et parvient à s'enfuir à Montauban (64), où elle retrouve son mari. Puis, elle gagne Marseille (13) et Lisbonne (Portugal).

Aux États-Unis d'Amérique

Elle parvient à embarquer pour l'Amérique en mai 1941, par l'intervention du diplomate américain Hiram Bingham IV, qui lui délivre illégalement un visa d'entrée aux États-Unis d'Amérique, en même temps qu'à environ 2 500 autres réfugiés juifs. À l'issue d'une traversée éprouvante, elle s'installe à New York. Dans une situation de dénuement, elle doit gagner sa vie, trouve un emploi d'aide à domicile dans le Massachusetts, et envisage de devenir assistante sociale !

Naturalisée en 1951, Hannah Arendt devient conférencière et professeur invité en sciences politiques dans différentes prestigieuses universités états-uniennes telles que Berkeley, Columbia, ou Princeton, où elle a été la première femme nommée professeur.

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Ouvrages de référence

Ses livres les plus célèbres sont "Les origines du totalitarisme" (1951), "Condition de l'homme moderne" (1958) et "La crise de la culture" (1961). Le mot "Totalitarisme" exprime l'idée que la dictature ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire.

Ce qu'elle a notamment évoqué, en 1974, au cours d'un entretien, à travers cette citation, particulièrement criante d'actualité : "Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (...). Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez".

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Son livre "Eichmann à Jérusalem", publié en 1963 à la suite du procès d'Adolf Eichmann en 1961, où elle développe le concept de la banalité du mal, a fait l'objet d'une controverse internationale.

Source : wikipedia.org

"Ginette Leclerc".

L'actrice française Ginette Leclerc

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Geneviève Menut, née le 9 février 1912 et morte d'un cancer le 2 janvier 1992.

L'actrice française Ginette Leclerc

Avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, Ginette Leclerc a été, des années durant, la représentation même de la femme fatale et de la "vamp" des bas-fonds.

Elle disait d'ailleurs d'elle, avec malice : "Je suis l'actrice qui a fait le plus longtemps le trottoir et qui a été le plus souvent assassinée".

L'actrice française Ginette Leclerc dans le film français "Le corbeau" de Henri-Georges Clouzot (1943)
Ginette Leclerc dans "Le corbeau", de Henri-Georges Clouzot (1943)

Vie privée

Ginette se marie à dix-huit ans, le 20 octobre 1930, avec un danseur de seize ans son aîné, Lucien Leclerc, "pour ne pas travailler". Elle veut en effet être danseuse, mais sa famille s'oppose à ce choix. Toutefois, le ménage ne dure pas et elle divorce le 3 juillet 1939, conservant cependant son patronyme de femme mariée comme nom d'artiste et nom de scène.

Plus tard, Ginette Leclerc partage pendant une dizaine d'années la vie du comédien Lucien Gallas, dont elle a fait la connaissance en 1936 sur le tournage du film "La loupiote", de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet.

Affiche du film français "La loupiotte" de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet (1936)

L'actrice française Ginette Leclercet l'acteur français Lucien Gallas, dans le film français "Le val d'enfer" de Maurice Tourneur (1943)
Ginette Leclerc et Lucien Gallas, dans "Le val d'enfer" de Maurice Tourneur (1943)

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle a des débuts assez difficiles, posant pour des cartes postales "coquines", et faisant de la figuration pour le cinéma à partir de 1932, jusqu'au jour où elle est remarquée par Jacques Prévert.

Cinéma

Cette grande vedette du cinéma français, aujourd'hui très injustement oubliée, à mes yeux, a joué dans près de cent films, de 1932 à 1978.

Affiche du film français "Ciboulette" de Claude Autant-Lara (1933)

Claude Autant-Lara confie un petit rôle à Ginette Leclerc dans "Ciboulette" en 1933, lançant le véritable début de sa carrière, suivi bientôt, en 1934, par "L'hôtel du libre échange" de Georges Feydeau, transposé au cinéma par Marc Allégret.

Affiche du film français "Hôtel du libre échange" de Marc Allégret (1934) d'après Georges Feydau

Affiche du film français "L'homme de nulle part" de Pierre Chenal (1936)Affiche du film français "Prison sans barreaux" de Léonide Moguy (1938)

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"Django Rheinhardt".

Le guitariste de jazz français Django Reinhardt

Il s'agit du nom de scène du guitariste de jazz français Jean Reinhardt, né le 23 janvier 1910 et mort le 16 mai 1953.

"Django" est un mot romani signifiant "Je m'éveille".

Son style de jeu et de composition a été suivi d'adeptes, donnant naissance à un style de jazz à part entière, le jazz manouche.

Issu d’une famille sinté, il demeure aujourd’hui encore l'un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz.

Grièvement blessé dans l'incendie de sa roulotte, en 1928, à l'âge de 18 ans, ce virtuose de la guitare a gardé toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main gauche qui l'ont obligé à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes des générations suivantes poussent l'idolâtrie jusqu'à s'entraver les doigts pour reproduire son infirmité et sa technique.

Le guitariste de jazz français Django Reinhardt

Plusieurs de ses descendants sont devenus guitaristes :

  • Henri Reinhardt, son fils aîné issu d'un premier mariage (1929-1992),
  • Babik Reinhardt, son second fils (1944-2001),
  • David Reinhardt (1986-), son petit-fils (fils de Babik),
  • et Lévis Adel-Reinhardt (1997-), un autre petit-fils (fils de Henri).

Source : wikipedia.org

"François Perrot".

L'acteur français François Perrot

Il s'agit du nom de scène de l'acteur français Fernand Perrot, né le 26 février 1924 et mort le 20 janvier 2019.

J'adorais cet acteur, dont le grand public ignore malheureusement souvent le nom.

Et cela en dépit de la qualité de son jeu, de la longévité de sa carrière et de l'importance de sa filmographie, au cinéma comme à la télévision, qui court sur pas moins de 60 ans, de 1954 à 2013 !

Acteur et metteur en scène de théâtre, François Perrot avait débuté en 1951 dans la troupe de Louis Jouvet, puis au TNP dirigé par Jean Vilar.

Son allure distinguée et son apparence bourgeoise l'avait ensuite amené au cinéma, où il a souvent interprèté les notables ou les dirigeants - plusieurs directeurs de banque notamment -, plus ou moins respectables, excellant dans les rôles de salopards et dans l'humour pince-sans-rire.

L'acteur français François Perrot

On se souvient notamment de lui dans des films tels que « Le corps de mon ennemi » de Georges Lautner (1976), « Pour cent briques, t’as plus rien... » de Édouard Molinaro (1982), « Attention ! Une femme peut en cacher une autre » de Georges Lautner (1983), « Banzaï » de Claude Zidi (1983), ou « Les Morfalous » de Georges Lautner (1984) avec Jean-Paul Belmondo, dans lequel Michel Audiard faisait déclarer à Marie Laforêt « C’est bien la première fois qu’il fait des étincelles avec sa bite » !

Pour ma part, je l'avais adoré dans deux films de Bertrand Tavernier :« Coup de torchon » (1983) et « La vie et rien d'autre » (1989).

Source : wikipedia.org

Max von Sydow

L'acteur suédois Max von Sydow

Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur suédois Carl Adolf von Sydow, né le 10 avril 1929 et mort le 8 mars 2020.

Polyglotte, il parlait le suédois l’anglais et l'allemand à l'âge de neuf ans, mais également danois, espagnol, italien, norvégien et français.

Et il était devenu citoyen français en 2002.

Carrière

Sa carrière cinématographique s'étale sur neuf décennies, de 1949 à 2020 !

Max von Sydow a été révélé au public international par sa collaboration avec le réalisateur suédois Ingmar Bergman, qui fait de lui son acteur fétiche et avec lequel il enchaîne sept films de 1956 ("Le Septième Sceau") à 1963. Puis encore quatre autres, entre 1967 et 1971.

Il est Jésus dans "La Plus Grande Histoire jamais contée" de George Stevens.

Et sa notoriété internationale grandit encore au début des années 1970 avec notamment deux rôles marquants :

  • En 1973, il interprète le rôle d'un prêtre exorciste dans le film états-unien "L'Exorciste" de William Friedkin.

Maquillage à l'appui, Max von Sydow semblait avoir plus de 60 ans, alors qu'il n'avait que 43 ans.

L'acteur suédois Max von Sydow dans le film "lexorciste" de William Fridekin (1975)

Ce qui contribue à expliquer que de nombreuses personnes l'ont souvent cru par la suite bien plus vieux qu'il ne l'était. Et ont du penser, en apprenant sa mort, qu'il avait dépassé les cent ans depuis longtemps.

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"Dominique Zardi".

Dominique Zardi, l'un des seconds rôles les plus employés du cinéma français

Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur français Émile Cohen-Zardi, né le 2 mars 1930 et mort d'un cancer le 13 décembre 2009.

Écrivain, journaliste et auteur de chansons français, cette "gueule" du cinéma français, abonné aux seconds rôles, a fait les belles heures du cinéma pendant une soixantaine d’années où il est apparu dans des centaines de films, notamment chez Claude Chabrol, Pierre Granier-Deferre ou Jean-Pierre Mocky, dont il fut l'acteur fétiche.

Certains disent 300, d’autres 500 ou 600... en 64 ans de carrière. Je me permets cependant d'émettre une certaine réserve à ce sujet car Wikipedia, par exemple, annonce "Apparaissant dans plus de 600 films", mais ne cite dans sa "Filmographie complète" "que" 284 films et 72 téléfilms ou feuilletons...

Passionné de boxe, Zardi avait dirigé un journal consacré à sa passion, la revue des sports et des spectacles "Euro Boxe Show".

Et écrit une dizaine d'ouvrages où il racontait sa vie d'acteur.

Le premier film où l’on a pu apercevoir les yeux pétillants de Zardi est "Malaria" (1943), de Jean Gourguet. Et le dernier fut Le Bénévole (2007) de Jean-Pierre Mocky. Ce dernier faisait toujours appel à Zardi dans ses films. C’est simple, dans les années 2000 l’acteur n’a pratiquement travaillé que pour Mocky (huit films en huit ans) !

Sa fiche Wikipedia rappelle cette anecdote qui le définit parfaitement : "Lors d’une conférence de presse, une critique de cinéma avait demandé à André Hunebelle pourquoi il engageait des seconds couteaux comme Henri Attal et Dominique Zardi. Dominique Zardi lui répondit par une citation de Raimu : "Ce qui donne le goût au gigot, c’est la pointe d’ail. Eh bien, nous sommes la pointe d’ail qui donne le goût au gigot."

Assurément, cette pointe d’ail a donné du goût à bien des mets qui sans cela auraient été insipides !

Dominique Zardi, l'un des seconds rôles les plus employés du cinéma français

Mais Zardi n’était pas qu'un comédien d’appoint. Il avait son style, toute de froideur apparente, de tension, de nervosité. Et d’humour décalé. Acteur physique et burlesque, parfois. Et parfois inquiétant.

Abonné au rôle de petites frappes , Zardi apparaît dans nombre de grands films du cinéma français : outre Mocky ("La grande frousse", "Un drôle de paroissien", etc.) et Chabrol ("Le Scandale", "Les Biches", "Le Boucher", etc.), on le retrouve ainsi chez Granier-Deferre ("La Métamorphose des cloportes", "Paris au mois d’août", etc.), Godard ("Pierrot le fou", "Une femme et une femme", "Masculin féminin"), Costa-Gavras ("Compartiment tueurs") ou Claude Sautet ("Max et les ferrailleurs", "Les Choses de la vie"). Et il apparaît dans "Fantômas" d’André Hunebelle, dans "Le Doulos" de Jean-Pierre Melville, ou dans "Délicatessen" de Jeunet et Caro...

Bref : Zardi c’est nous ! C’est notre histoire, notre identité.

Il était populaire parce qu’il était issu du peuple. Il témoigne que dans les années 50, 60 et 70, les maisons de productions se souciaient d’engager des comédiens qui parlaient le langage de la rue.

Le "cinéma de papa", comme l’appelle avec une pointe de condescendance les tenants du bon goût, empruntait aux conversations des bistrots, cette académie de la langue vivante. Le cinéma populaire tel qu’il existait à cette époque s’appuyait sur ce génie des mots et de la répartie. Le "bon peuple" se retrouvait dans ce mélange de canaillerie et d’élégance dont Michel Audiard fut bien évidemment le grand maître.

L'acteur français Dominique Zardi

Nous sommes certainement très nombreux à adorer cette incroyable réplique de Zardi - taillée sur mesure par Audiard - dans son film de 1968 "Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" :

- Bernard Blier : "J’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse",
- Un figurant, jouant le rôle d’un porte-flingue, confie à son collègue joué par Zardi : "C’est chouette ça, comme métaphore",
- Zardi lui répond : C’est pas une métaphore, c’est une périphrase,
- Son collègue : "Oh, fait pas chier !",
- "Ça, c’est une métaphore" rétorque alors Zardi.

P.-S. : ainsi que me l'a très justement fait remarquer un lecteur, si Dominique Zardi - né Émile - s'était appelé François, il aurait pu faire carrière dans la chanson : "François Zardi" est un excellent nom d'artiste pour chanter en France.

Explication du calembour
Le calembour résulte de l’homophonie entre les noms « François Zardi » et « Françoise Hardy ».

Sources : www.agoravox.fr et wikipedia.org

"Lana Turner".

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice états-unienne Julia Jean Mildred Frances Turner, née le 8 février 1921 et morte le 29 juin 1995.

Elle change de prénom en 1937, à la demande du réalisateur Mervyn Le Roy, réputé grand découvreur de talents, qui la repère parmi les figurantes de "Une étoile est née" de William Wellman.

Le Roy détecte en elle un potentiel et lui donne un second rôle marquant dans le drame social, "La ville gronde" (1937). Lana Turner se fait surtout remarquer dans ce film par le port d'un chandail qui moule remarquablement ses formes. Grâce à ces chandails, trop petits pour elle, on la surnomme "Sweater girl" ("La fille au chandail") et elle devient une idole pour la jeunesse.

Lana Turner fait partie de la mythologie hollywoodienne. Incarnation du glamour hollywoodien, elle fut pendant près de 20 ans une des plus grandes vedettes de la Metro-Goldwyn-Mayer.

C'est en 1946, avec le sulfureux "Le facteur sonne toujours deux fois" et son rôle de femme fatale, qu'elle marque à jamais la mémoire des cinéphiles ; mais pas la mienne car je ne l'ai personnellement jamais apprécié.

Lana Turner dans "Le facteur sonne toujours deux fois" (1946)

 

L'année 1958 est celle du drame : la fille de Lana Turner, Cheryl Crane, âgée de quatorze ans, assiste à une violente dispute entre sa mère et son amant de l'époque, le gangster Johnny Stompanato, avec qui elle entretient une relation tumultueuse, et qu'elle n'arrive pas à quitter. Cheryl le poignarde, en voulant défendre sa mère, terrorisée par celui-ci, qui menace de la tuer. Le scandale est énorme. Les journaux et les chaînes de télévision font leurs choux gras de cette triste affaire. Accusée d'homicide légitime, Cheryl Crane quitte libre le tribunal, après 18 jours d'emprisonnement, l'enquête ayant établi qu'elle avait agi pour protéger sa mère.

Le tout Hollywood se demande si la carrière de la vedette n'est pas finie. Mais malgré le scandale, Lana Turner effectue l'année suivante une rentrée triomphale avec le flamboyant mélodrame de Douglas Sirk, "Mirage de la vie" (1959). Les énormes recettes du film remettent à flots les studios Universal Pictures, alors en proie aux plus graves difficultés financières, et mettent Lana Turner à l'abri financièrement, car elle possède 50 % des profits nets du film, percevant onze millions de dollars pour la seule première année d'exploitation mondiale !

Affiche du film "Mirage de la vie"

À partir de cette période, Lana Turner tourne peu et ses quelques films sont loin d'être marquants

Ses liaisons masculines furent innombrables : Howard Hughes, Tyrone Power, Fernando Lamas, Peter Lawford, Errol Flynn, Robert Taylor, Mickey Rooney et Frank Sinatra, pour ne citer que les plus célèbres.

Et elle se maria sept fois ; dont la première, de manière très éphémère (7 mois) avec le clarinettiste et chef d'orchestre de jazz états-unien Artie Shaw.

Source : wikipedia.org

"Fabrice Luchini".

Fabrice Luchini

Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur français ROBERT Luchini, né le 1er septembre 1951.

C'est dès 1965, à 14 ans, qu'il adopte le prénom de "Fabrice", lorsque sa mère le place comme apprenti chez le coiffeur Jacques France, dans un salon chic de l'avenue Matignon, à Paris (75).

Et c'est le réalisateur Philippe Labro, qui lui offre son premier rôle en 1969, à 18 ans, dans "Tout peut arriver", après l'avoir repéré l'année précédente sur la piste du drugstore d'Angoulême (16).

Célèbre pour ses rôles au cinéma et au théâtre, où il déclame régulièrement de grands textes, Fabrice Luchini est également un bon client des émissions de radio et surtout de télévision, où l'on ne compte plus ses dérapages. Réputé pour ses saillies verbales, il reconnait être "un histrion légèrement hystérique", "condamné à la performance".

Source : wikipedia.org

"M. Night Shyamalan".

Ce célèbre réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain, considéré comme l’un des nouveaux maîtres du thriller, s'est notamment fait connaître dès 1999 et 2000 avec ses films "Sixième sens" et "Incassable".

D'origine indienne, il est né le 6 août 1970 à Pondichéry (Inde).

Né "Manoj Nelliyattu Shyamalan", il n'a donc modifié que ses prénoms et conservé son joli patronyme.