"À mon époque" ou "De mon temps".

Ces deux locutions adverbiales du langage courant signifient, selon le contexte :

  • lorsque j'étais jeune.

On dit par exemple : "À mon époque on évitait de circuler dans la ville à l'heure de la sortie des usines".

Ou : "De mon temps l'école n'était pas mixte et on écrivait encore au porte-plume et à l'encre".

  • ou : lorsque j'étais ici ou travaillais ici.

On dit par exemple : "À mon époque on fumait dans les ascenseurs".

Ou : "De mon temps boire de la bière au bureau était considéré comme normal".

"Depuis des temps immémoriaux" ou "Depuis la nuit des temps".

Ces deux locutions adverbiales signifient : depuis extrêmement longtemps.

  • "Depuis des temps immémoriaux" appartient au registre soutenu,
  • et "Depuis la nuit des temps" relève du langage courant.

Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à toutes les autres façons de dire "Depuis très longtemps".

"En deux temps trois mouvements" ou "En deux deux".

Ces deux expressions en forme d'idiotismes numériques possèdent la même signification : très rapidement, très vite, en un rien de temps.

"En deux temps trois mouvements" relève du langage courant et s'emploie au sens figuré.

On dit par exemple : "En deux temps trois mouvements ils avaient disparu !".

Tandis que "En deux deux" appartient au registre familier.

On dit par exemple : "Si tu voulais, tu pourrais me faire la vaisselle en deux deux avant ton match, mon chéri. Je suis certaine que cela aiderait à faire passer ma migraine".

"Du gros temps" ou "Naviguer par gros temps".

Un voilier par gros temps

La locution nominale masculine "du gros temps" s'utilise, dans le domaine maritime pour désigner : du mauvais temps ; lorsque le vent est violent et que les vagues sont très grosses.

On dit par exemple : "Naviguer par gros temps ne n'improvise pas".

Source : wiktionary.org

"Passer le temps" et "Tuer le temps".

Ces deux locutions nominales du langage courant qui doivent interloquer nos amis étrangers signifient, au sens figuré : s'occuper, trouver une activité ou un divertissement, souvent pour ne pas s'ennuyer.

On dit par exemple : "Mon grand-père s'est mis au jardinage et au chant pour pour passer le temps".

Ou : "Pour tuer le temps, certains détenus se mettent à la lecture ou reprennent des études".

Source : www.linternaute.fr

"Ces temps-ci" ou "Par les temps qui courent".

Ces deux expressions relèvent du langage courant pour "Ces temps-ci" et du registre familier pour "Par les temps qui courent".

Mais toutes deux signifient actuellement, en ce moment, à notre époque.