Le "Billard à trois bandes" (également appelé "Carambole") est une discipline du billard français, dans laquelle la bille du joueur doit rebondir sur au moins trois bandes (nom des bordures intérieures du plateau de billard) avant de toucher la dernière bille pour que le point soit validé. Ou toucher au moins trois bandes avant de caramboler les deux autres billes.
Découvrez dans cette vidéo quelques coups de billard à trois bandes réalisés par Frédéric Caudron, un joueur belge de billard carambole, né le 27 janvier 1968, vainqueur de nombreux titres dont celui de champion du monde de 3 bandes :
Au sens figuré, "Un coup de billard à trois bandes" désigne de ce fait : une stratégie mise en place pour arriver à ses fins de façon détournée.
On dit par exemple : "Nombre d'observateurs estiment que ce coup de billard à trois bandes du ministre pourrait avoir des conséquences désastreuses".
Faisant référence aux quatre fers d’un cheval, elle signifie, au sens figuré : les jambes en l'air, les pieds chaussés ou non, par terre, à la renverse, sur le dos, étendu à terre, ; en général après avoir fait une chute brutale.
À l'image d'un cheval, qui parfois, après une chute soudaine et brutale, s'étale de tout son long sur le sol, les pattes en l'air, avec ses sabots ferrés. Donc, au sens propre : les quatre fers en l'air.
On dit par exemple : "Mon mari a glissé sur une peau de banane : il s'est retrouvé les quatre fers en l'air !".
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Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel et d'idiotisme numérique s'utilise couramment pour signifier : apprécier chaudement, sincèrement. Et cela sans forcément joindre le geste à la parole.
Elle constitue néanmoins un bel exemple de pléonasme, puisque "applaudir" signifie : battre des mains, en frappant une paume contre l'autre, dans le but de produire un son, en signe d'approbation, d'admiration ou d'enthousiasme.
Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme architectural et d'idiotisme numérique relève du registre familier.
Elle s'utilise à propos de la montée ou de la descente des escaliers.
Et elle signifie, par ellipse, ausens figuré : à grandes enjambées, très rapidement ; quatre marches par quatre marches, mais en pratique plutôt deux par deux.
On dit par exemple : "Je suis descendu quatre à quatre mais le facteur était déjà parti !".
Ou : "Je suis monté quatre à quatre mais j'ai raté la remise de la coupe !".
Cette expression en forme d'idiotisme numérique relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré :
à l'origine : aller contre le sens moral et les convenances ; mener une vie désordonnée, dissolue ; vivre sans respecter la morale, les us et coutumes et les convenances.
On disait par exemple : "Ces étudiants passent davantage de temps à faire les quatre cent coups qu'à étudier !".
et de nos jours, pour un enfant ou un adolescent : enchaîner les bêtises, voire les délits.
On dit par exemple : "À cette époque, mon ami Bruno et moi faisions les quatre cent coups dans le village".
Origine de l'expression
Elle trouve son origine dans un événement survenu en France, en 1621, lors des guerres de religion.
Cette année-là, en effet, le roi Louis XIII avait ordonné que les habitants de Montauban (82), alors place forte du protestantisme dans le pays, se convertissent au catholicisme.
Pour arriver à ses fins, il chargea ses troupes d’assiéger la ville et d’effrayer la population, afin qu’elle se rende. Quatre cents coups de canon avaient ainsi été tirés en direction des fortifications.
Mais cette stratégie n’avait pas eu l’effet escompté, puisque les Montalbanais n’avaient pas cédé. La légende raconte même qu’ils avaient festoyé au milieu des tirs.
Un non-respect des convenances et de l’ordre qui a, au fil du temps, donné son sens à l’expression utilisée aujourd’hui.
L'expression "Les quatre cent coups" a été largement popularisée par le célèbre film français de 1959 "Les quatre cent coups", première réalisation du jeune François Truffaut, qui révèla celui-ci au grand public et devint un film emblématique de l'essor de la Nouvelle Vague.
Quatre autres films viendront par la suite compléter la saga Antoine Doinel, toujours interprété par le génial Jean-Pierre Léaud, révélé à 14 ans : "Antoine et Colette" (segment du film à saynètes "L'amour à 20 ans") en 1962, "Baisers volés" en 1968, "Domicile conjugal" en 1970 et "L'amour en fuite" en 1979.
Rarement, je crois, un jeune acteur n'aura montré, lors d'un bout d'essai, un tel naturel :
Sources : wikipedia.org, wiktionary.org, www.linternaute.fr, www.cnews.fr et www.projet-voltaire.fr
"Une baffe", "Une beigne", "Une mandale", "Une tarte", "Une tarte à cinq doigts" (idiotismes alimentaires et idiotisme numérique pour le second) et "Une torgnole" appartiennent au registre populaire.
"Une calotte", "Une giroflée", "Une giroflée à cinq feuilles" (idiotismes botaniques et idiotisme numérique pour le second), "Un taquet" ou "Une taloche" appartiennent au registre familier.
Ainsi que "Une mornifle" et "Une talmouse", qui relèvent désormais - hélas ! - du registre désuet.
Cette locution verbale en forme d'idiotisme numérique et d'idiotisme alimentaire relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : établir un compromis, choisir pour une position médiane, partager, répartir équitablement ; renoncer à une partie de ses prétentions pour parvenir à un accord, trouver une entente mutuelle, un terrain d’entente commun.
On dit par exemple : "Je suis à mille euros et vous à deux-mille euros. Coupons la poire en deux et disons mille-cinq-cents euros".
Source : www.edilivre.com, www.expressio.fr, www.femmeactuelle.fr et www.linternaute.fr
Cette locution verbale en forme d'idiotisme numérique relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : dire à une personne en toute franchise, sans ménagement et parfois même brutalement, toutes les choses désagréables que l'on pense vraiment d'elle ou une vérité blessante, qu'on lui dissimulait jusqu'alors, par courtoisie ou par respect des conventions sociales.
On dit par exemple : "J'ai dit ses quatre vérités à ma soeur : je pense que je vais être tranquille pendant un bon moment".
Sources : wiktionary.org, www.linternaute.fr et www.edilivre.com
Enfant, j'avais trouvé très amusante cette étrange locution adverbiale, en forme d'idiotisme numérique et d'idiotisme alimentaire.
Appartenant au registre populaire, son origine n'est pas vraiment établie, mais elle signifie, au sens figuré : ébahi, stupéfait, surpris, étonné, estomaqué, atterré, coi, frappé d'étonnement.
On dit par exemple: "Mon darron est resté comme deux ronds de flan quand je lui ai dit que j'avais eu un 6 en maths : je n'ai jamais eu une aussi bonne note en six années de collège !".
Ou : "Ma femme va en rester comme deux ronds de flan si je lui dis que j'ai pensé à acheter du pain et à sortir la poubelle".
Sources : www.expressio.fr, www.languefrancaise.net et wiktionary.org