"Sauvé par le gong".

Un "gong" est un instrument à percussion, originaire d'Extrême-Orient, constitué d'un disque de métal sonore (bronze ou cuivre) généralement suspendu, que l'on frappe avec un maillet ou une baguette à tampon.

Un gong oriental

Il est utilisé dans le monde de la boxe pour annoncer le début ou la fin d'une reprise ("round").

Un gong de boxe et son maillet

Dans ce dernier cas, son retentissement permet au boxeur en difficulté ou dominé par son adversaire de ne pas être déclaré perdant, et lui offre un temps de répit lui permettant de reconstituer ses forces.

La formule "Sauvé par le gong" signifie donc :

  • au sens propre, pour un boxeur :  qu'il bénéficie d'un temps de répit lui permettant de reconstituer ses forces.

On dit par exemple : "Le boxeur français allait s'écrouler à la cinquième reprise, mais il a été sauvé par le gong".

  • et par extension, dans le registre familier : que l'on a évité de peu une situation désagréable ; été sauvé in extremis.

On dit par exemple : "Au moment où mon daron allait voir que j'avais cabossé sa bagnole, ma daronne l'a appelé : sauvé par le gong !".

Sources : www.lalanguefrancaise.com, www.dictionnaire-academie.fr et www.usito.usherbrooke.ca

"La tête dans le guidon" ou "Le nez dans le guidon".

Ces deux locutions adverbiales en forme d'idiotismes corporels et d'idiotismes sportifs nous viennent naturellement du monde du cyclisme, puisqu'elles évoquent toutes deux l’image du cycliste en plein effort, courbé sur son vélo, qui n'a guère le loisir de penser à autre chose.

"Avoir le nez dans le guidon"

Et elles signifient, dans le registre familier et au sens figuré : très occupé, concentré sur un objectif ou une tâche, débordé par ses occupations, incapable de prendre du recul par rapport à la situation où l'on se trouve.

"Avoir le nez dans le guidon"

On dit par exemple : "Je ne t'ai pas appelé depuis un mois car j'avais la tête dans le guidon".

Ou : "Ce n'est peut-être pas le moment de t'inviter si tu as le nez dans le guidon actuellement ?".

Source : wiktionary.org

"D'entrée de jeu".

Cette locution adverbiale signifie :

  • au sens propre, dans le langage courant : dès le début du jeu, sitôt la partie commencée.

On dit par exemple : "L'équipe adverse nous a, d'entrée de jeu, fait comprendre qu'il allait être difficile de leur résister";

  • et au sens figuré, dans le registre familier : d'emblée, dès le commencement, dès le départ, dès l'origine ; depuis le début ; immédiatement, sans délai.

On dit par exemple : "J'ai su, d'entrée de jeu, que cet appartement serait le bon".

Sources : www.expressio.fr, www.larousse.fr et www.linternaute.fr

"Perdre les pédales".

Cette locution nominale du registre familier évoque naturellement la perte du contrôle de son véhicule.

À vélo, la situation est déjà problématique. Mais elle peut se révéler véritablement dramatique en voiture, puisque lorsque l'on ne sait plus quelle est la pédale du frein et quelle est celle de l’accélérateur, on met en danger aussi bien les autres que soi-même.

"Perdre les pédales" signifie donc :

  • au sens propre :
    • et ne plus savoir sur quelle pédale appuyer pour freiner, en voiture.
  • et au sens figuré :
    • perdre le fil de son raisonnement ; perdre son assurance, se troubler.

On dit par exemple : "Ma copine a complètement perdu les pédales devant le jury".

    • perdre le contrôle de la situation, ne plus rien comprendre.

On dit par exemple : "Mon oncle a perdu les pédales : il ne maîtrise plus rien et sa société court à la catastrophe".

    • voire : devenir fou.

On dit par exemple : "Le grand-père de ma voisine a complètement perdu les pédales et va devoir être interné".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacré à toutes les façons de dire "Devenir fou" et  toutes les façons de dire "Être fou" ou "Être un fou".

Sources : www.caminteresse.fr et wiktionary.org