"Sauvé par le gong".

Un "gong" est un instrument à percussion, originaire d'Extrême-Orient, constitué d'un disque de métal sonore (bronze ou cuivre) généralement suspendu, que l'on frappe avec un maillet ou une baguette à tampon.

Un gong oriental

Il est utilisé dans le monde de la boxe pour annoncer le début ou la fin d'une reprise ("round").

Un gong de boxe et son maillet

Dans ce dernier cas, son retentissement permet au boxeur en difficulté ou dominé par son adversaire de ne pas être déclaré perdant, et lui offre un temps de répit lui permettant de reconstituer ses forces.

La formule "Sauvé par le gong" signifie donc :

  • au sens propre, pour un boxeur :  qu'il bénéficie d'un temps de répit lui permettant de reconstituer ses forces.

On dit par exemple : "Le boxeur français allait s'écrouler à la cinquième reprise, mais il a été sauvé par le gong".

  • et par extension, dans le registre familier : que l'on a évité de peu une situation désagréable ; été sauvé in extremis.

On dit par exemple : "Au moment où mon daron allait voir que j'avais cabossé sa bagnole, ma daronne l'a appelé : sauvé par le gong !".

Sources : www.lalanguefrancaise.com, www.dictionnaire-academie.fr et www.usito.usherbrooke.ca

Pourquoi dire : "Un round" ?

Et pas, selon le contexte :

  • "une reprise", lorsqu'il s'agit d'une rencontre de boxe,

On dit par exemple : "Ce boxeur ne tiendra pas six reprises".

  • "une manche",
  • "une partie",
  • "un tour",
  • ou "une session", lorsqu'il s'agit de négociations"

On dit par exemple : "Ce point sera abordé lors d'une prochaine session de négociation", plutôt que "Ce point sera abordé lors d'un prochain round de négociation".

"La boxe anglaise".

Un combat de boxe anglaise

Il s'agit d'un sport de combat - surnommé "le noble art" - dans lequel deux adversaires, de même catégorie de poids et de même sexe, se rencontrent sur un ring, munis de gants rembourrés afin de limiter le risque de coupure, et s'échangent des coups de poing, portés au visage et au buste.

Un combat de boxe anglaise

Le combat est divisé en intervalles de temps, les reprises ("rounds" en anglais), séparés par une minute de repos annoncée par une cloche où le boxeur pourra être conseillé et soigné si besoin.

Que ce soit en boxe olympique ou professionnelle, les boxeurs tentent d'éviter les coups de poing de leur adversaire tout en essayant de le toucher.

Des points sont attribués à chaque coup considéré comme net, puissant et précis. À la fin du combat, le boxeur ayant le plus de points est déclaré vainqueur. La victoire peut également être atteinte si un combattant met son adversaire hors de combat (par knockout ou KO), c’est-à-dire dans l'incapacité de se relever et de reprendre le combat après le compte de dix secondes de l'arbitre.

Un combattant est également déclaré vainqueur si son adversaire blessé ne peut continuer le combat (KO technique ou TKO pour Technical KnockOut)).

Source : wikipedia.org

"Faire le poids" ou "Ne pas faire le poids"

Cette expression du registre familier, qui relève du domaine de la boxe, signifie, au sens figuré :

  • "soutenir la comparaison, être de taille,  être de force à s'opposer à quelque chose, pouvoir rivaliser, supporter la comparaison",

On dit par exemple : "Je doute que notre service commercial puisse faire le poids face à un concurrent aussi agressif".

  • et "ne pas soutenir la comparaison, ne pas être de taille, ne pas être de force à s'opposer à quelque chose, ne pas pouvoir rivaliser, ne pas supporter la comparaison".

On dit par exemple : "Face aux géants états-uniens des nouvelles technologies nos champions tricolores ne font pas le poids".

Source : www.languefrancaise.net

"L'oreille du boxeur" ou "L'oreille en chou-fleur".

Oreille en chou-fleur ou "othématome"

Il s'agit d'un hématome de l'oreille, appelé "Othématome", qui se caractérise par une accumulation de sang dans le pavillon (oreille externe), le plus souvent à la suite d'un traumatisme contondant de type coup de poing.

On le retrouve fréquemment chez les boxeurs ainsi que chez les joueurs de rugby.

 

Pourquoi dire : "Groggy" ?

Et pas, selon le contexte, :

  • "Étourdi, assommé de coups et près de s'écrouler", pour un boxeur.
  • Ou "Ébranlé, sonné" (registre familier) ("La nouvelle de la mort de son ami l'avait assommé. Il était groggy")

"L'oreille en choux-fleur".

Oreille en chou-fleur ou "othématome"

Il s'agit d'un hématome de l'oreille, qui se caractérise par une accumulation de sang dans le pavillon (oreille externe), le plus souvent à la suite d'un traumatisme contondant de type coup de poing.

On parle également de "L'oreille du boxeur".

Pourquoi dire : "Un match" ?

Un "match", cest à dire : une "rencontre sportive"

Et pas : "Une rencontre sportive" !