On ne dit pas : "Ma mère reste cool quand j'ai de mauvaises notes à la maison." !

Mais : "Ma mère reste calme, détendue, flegmatique, ne s’angoisse pas, ne s'énerve pas quand j'ai de mauvaises notes".

Et on ne dit pas non plus :

Mais :" Il est agréable ce canapé." !

Mais : "Ils ont des prix très bas dans ce magasin." !

Mais : "Il est chouette, génial, formidable, super ce jeu !" !

Mais : "Elle est sympathique cette veste, décontractée, ni stricte ni sévère." !

Mais : "Mon professeur de mathématiques est sympathique, décontracté, pas du genre à causer des problèmes." !

On ne dit pas : "Mon prof de maths est cool." !

Mais : "Mon professeur de mathématiques est sympathique, décontracté, pas du genre à causer des problèmes".

Et on ne dit pas non plus :

Mais :" Il est agréable ce canapé." !

Mais : "Ils ont des prix très bas dans ce magasin." !

Mais : "Il est chouette, génial, formidable, super ce jeu !" !

Mais : "Elle est sympathique cette veste, décontractée, ni stricte ni sévère." !

Mais : "Ma mère reste calme, détendue, flegmatique, ne s’angoisse pas, ne s'énerve pas quand j'ai de mauvaises notes." !

Pourquoi dire : "Un milk-bar" ?

Et pas : "Un bar à lait" !

Évidemment, comme me l'a fort justement fait remarquer un lecteur, du fait de son homophonie avec la locution "bar à laids", cette solution présente l'inconvénient de pouvoir se comprendre, à l'oral, comme un lieu de rencontre pour les moches...

Le mot milk-bar, très en vogue dans les années 1950-60, n'est plus utilisé de nos jours, car - fort heureusement : "Tout espoir n'est pas perdu : même les anglicismes peuvent passer de mode !".

Pourquoi dire : "Un magnet" ?

Et pas : "Un aimant publicitaire" !

J'en ai fabriqué quelques millions entre 1992 et 1994 et me suis toujours battu, à l'époque, déjà, pour n'utiliser que ce vocable. Ce que j'étais du reste - sans forfanterie aucune - relativement bien parvenu à obtenir de la part de mes fournisseurs, prestataires, prospects ou clients.

Pourquoi dire : "Made in France" ?

Et pas : "Fabriqué en France" !

Si c'est le prestige de notre pays que l'on veut vendre, autant le faire en français !

Pourquoi dire : "Le Little Russia de Paris" ?

Comme l'a fait l'actrice française Stéphanie Schwartzbrod, le 29 juillet 2019, dans l'émission radiophonique française de Daniel Fiévet "Le temps d'un bivouac", sur France Inter.

Et pas : "La petite Russie" !

Cet ensemble immobilier situé dans le 13e arrondissement de Paris (75) est également appelé "La cité Citroën", car il a été construit en 1912 pour le compte de la société des Taxis Citroën, afin d'y loger ses chauffeurs, essentiellement d'origine russe, issus de la vague d'immigration ayant suivi la révolution bolchévique de 1917.

Construits sur le toit-terrasse du garage pour les taxis, les pavillons se situent à une bonne quinzaine de mètres au-dessus du sol.

Pourquoi dire : "Un copycat" ?

Et pas : "Un imitateur" !

Cette appellation désigne en effet une personne imitant les faits et gestes d'un héros de fiction ou d'une personne - souvent un délinquant notoire - régulièrement décrite dans les organes d'information.

L'imitateur peut ainsi se suicider de la même manière qu'une personne réelle ou qu'un personnage fictif, voire tuer suivant le modus operandi d'un tueur en série tel que les organes d'information l'ont décrit.

On ne dit pas : "Un publiciste" pour parler d'un professionnel de la publicité !

Le journaliste français Christophe Barbier

Comme je l'entends dire à longueur de temps depuis plus de 40 ans et encore le 16 juillet 2019, dans l'émission télévisée française "C dans l'air", sur France 5, par le journaliste français Christophe Barbier.

Mais : "Un publicitaire" !

"Un publiciste" est en effet, dans notre langue, un juriste spécialisé en droit public, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas vraiment la même chose.

Ce sont les anglo-saxons qui appellent "publicist" le publicitaire !

Pourquoi dire : "Un traveler cheque", "Un traveler chèque", "Un traveler's cheque", "Un traveler's chèque", "Un travelers cheque" ou "Un travelers chèque" ?

Et pas simplement : "Un chèque de voyage" !

Concrètement, en effet, il s'agit d'un chèque pré-imprimé, au montant fixé, conçu pour permettre à la personne qui les signe de payer un tiers sans condition aucune, après avoir lui-même payé l'émetteur du chèque (sa propre banque, le plus souvent) pour obtenir ce privilège.

Les premiers chèques de voyage ont été émis le 1er janvier 1772 par la London Credit Exchange Company.

De nombreux vacanciers occidentaux en déplacement à l'étranger les ont utilisé durant plus de deux siècles, à la place de l'argent liquide, car ils pouvaient être remplacés en cas de perte ou de vol. Et étaient souvent fournis par les banques sans commission, ou à des taux ne dépassant que rarement 1% de la valeur totale des chèques. Le tout sans avoir de date d'expiration.

Leur usage est cependant aujourd'hui beaucoup moins répandu qu'à la fin du siècle dernier, leur utilisation s'étant fortement réduite, à mesure que l'utilisation des cartes de crédit se développait.

Fin 2012, le géant américain American Express a d'ailleurs décidé d’en arrêter la vente dans plusieurs pays, dont la France, et sa décision est devenue effective depuis le 30 juin 2013.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article "Tout espoir n'est pas perdu : même les anglicismes peuvent passer de mode !".

Source : wikipedia.fr

Pourquoi dire : "Les soft drinks" ou "Un soft drink" ?

Et pas : "Les BRSA" ou "Une BRSA" !

C'est à dire : une Boisson Rafraichissante Sans Alcool.

Il s'agit certes d'un sigle quasiment inconnu du grand public, relevant du jargon des professionnels de la restauration (eux-même appelés CHR, CHRD, CAHORE ou HORECA !)...

Mais il a au moins le mérite d'être français !

"Se taper des barres" ou "Se taper des barres de rire".

"Se taper des barres" ou "Se taper des barres de rire" : Boris Eltsine et Bill Clinton, le 23 octobre 1995

Sans doute vous demandez vous d'où peut bien venir cette curieuse expression du registre familier, récemment apparue et qui signifie "Rire de bon coeur", "Rire aux éclats" ?

Tout simplement de l'anglais, bien sûr, pour changer un peu !

Il s'agit en effet d'une mauvaise traduction de la formule anglaise "Barrels of laughs" (anciennement "Barrels of fun"), signifiant "Barils de rire", déjà sensiblement plus parlante... mais qu'il aurait davantage convenu  - me semble-t-il - d'utiliser dans notre langue sous une forme du type "Des caisses de rire".

Sur le même sujet, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à  "Toutes les façons de dire "Bien rire" ou "Rire beaucoup".

En illustration, l'un des fous rires les plus célèbres de l'histoire : le président des États-Unis d'Amérique Bill Clinton, plié de rire aux propos du président russe Boris Eltsine lançant aux journalistes : "C'est vous qui êtes un désastre !".

La rencontre se déroule à New York (New York) (États-Unis d'Amérique) le 23 octobre 1995. Boris Eltsine et Bill Clinton sortent d'un long tête à tête où ils ont parlé de sujets qui fâchent : les accords de Dayton sur l'ex-Yougoslavie et l'intervention de l'OTAN que Moscou voit d'un très mauvais oeil remplacer les Nations Unies en Bosnie. La veille, à la tribune des Nations Unies, le président russe avait, avec véhémence, dénoncé les velléités expansionnistes de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. Mais lors du point de presse commune, le ton a changé du tout au tout...

Source :

Pourquoi dire le "Le voguing" !

Et pas : "La vogue" !

Il s'agit d'un style de danse urbaine, né dans les années 1970, dans des clubs fréquentés par des homosexuels afro-américains, essentiellement dans la ville de New York (New York) (États-Unis d'Amérique).