On ne dit pas : "Ça va augurer de bonnes choses pour la suite" ni "Y a un gros niveau" !

La journaliste sportive française Anne-Sophie Bernadi

Comme l'a déclaré, le 19 décembre 2019, la journaliste sportive française Anne-Sophie Bernadi, dans l'émission "L'Équipe d'Estelle" sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais : "Cela AUGURE de bonnes choses pour la suite" et "Le niveau est élevé" !

On ne dit pas : "Nous avons fait beaucoup de méfaits" !

Le chanteur et musicien français Louis Bertignac

Comme l'a déclaré le chanteur et musicien français Louis Bertignac, le 04 février 2019, dans l'émission "Vintage Mecanic" de la chaîne télévisée française RMC Découverte.

Mais : "Nous avons COMMIS beaucoup de méfaits" !

Ne dites pas : "Une prestation" et encore moins "Une presta" pour évoquer le fait de se produire en public et de montrer ses talents !

Comme l'a fait l'animateur français Cyril Hanouna, le 5 décembre 2019, dans son émission vespérale "Touche pas à mon poste", sur la chaîne télévisée française C8, à l'instar de nombre de ses collègues animateurs ou journalistes.

Le mot "Prestation" ne désigne en effet en aucune façon le fait de se produire en public et de montrer ses talents :

  • que ce soit dans le domaine du spectacle, puisqu'il s'agit alors d'une "Exhibition",
  • ou dans le domaine des sports, puisqu'il s'agit alors d'une "Performance".

Mais, selon le contexte ou les circonstances, :

  • l'action de fournir ou d'accomplir,
  • ou le résultat de cette action, le service ainsi fourni.

Ne dites pas : "Préférer le pain au levain" !

Pain au levain

Comme l'a écrit Anissa Boumédiène (*), le 27 novembre 2019, dans le quotidien gratuit 20 Minutes.

Mais : "PRIVILÉGIEZ le pain au levain" !

  • L'utilisation de la troisième personne du pluriel me semble en effet préférable dès lors qu'il s'agit d'une recommandation.
  • Et l'emploi du verbe "Privilégier" plutôt que "Préférer", évite d'imaginer qu'il faille manger du "pain" plutôt que du "levain", mais bien du "pain au levain".

(*) : Veuve de l'ancien président algérien (1965-1978) Mohamed Boukharouba dit Houari Boumédiène (né le 23 août 1932 et mort le 27 décembre 1978).

Ou une simple homonyme ?

Pourquoi dire : "Un tout petit territoire qui n'est pas censé supporter autant de supporteurs... si je puis dire" !

Comme l'a déclaré la journaliste française Fabienne Sintes, le 7 octobre 2019, dans son émission radiophonique quotidienne  "Un jour dans le monde", consacrée au Qatar, pays organisateur de la future coupe du monde de football 2022, sur la chaîne radiophonique publique française France Inter.

Et pas : "Un tout petit territoire qui n'est pas censé ACCUEILLIR autant de supporteurs" !

Ne dites pas "Demander à ce que" et encore moins "Demander à c'que" !

Mais : "Demander que" !

Par exemple : "Je demande que ma fille soit dispensée de piscine".

Et non : "Je demande à ce que ma fille soit dispensée de piscine" !

Certes, il ne s'agit pas d'une véritable faute, mais ce tour est inutilement lourd. Et la forme "Demander à ce que" n'ajoute rien au sens de "Demander que".

www.academie-francaise.fr

"Limite de discrétion".

Limite de discrétion

Cette formule figure sur la ligne au sol, tracée à quelque distance des comptoirs SNCF de la gare Saint-Charles à Marseille (13).

Et elle est naturellement destinée à faire attendre les personnes à une distance suffisante du guichet pour ne pas entendre la conversation de la personne qui les précèdent.

À titre personnel, la formule "Zone de confidentialité" me semblerait bien davantage correspondre à l'objectif souhaité et, par conséquent, sensiblement plus appropriée.

"On ne va pas se mentir", "On va pas se mentir" ou "On n'va pas s'mentir".

Logo de l'émission "On ne va pas se mentir" de la chaîne de télévision française d'information en continu iTélé (août 2012 - août 2016)

Cette expression du registre familier signifie : on ne va pas se voiler la face, inutile de détourner le regard, en faisant comme si l'on n'avait rien vu.

On disait il y a quelques années : parlons vrai, parlons franchement.

Qu'elle soit correctement prononcée ou non, j'avoue que cette formule a le don de m'exaspérer tant elle est devenue à la mode.

Au point de presque pouvoir être considérée comme un véritable tic de langage chez nombre de nos hommes politiques, journalistes, chroniqueurs et autres intervenants de chaînes de télévision d'informtion en continu.

La journaliste française Audrey Pulvar en a même fait le titre d'une émission télévisée de débat contradictoire, diffusée d'août 2012 à août 2016, sur la chaîne de télévision française d'information en continu iTélé !

Audrey Pulvar et Laurence Haïm dans l'émission "On ne va pas se mentir" de la chaîne de télévision française d'information en continu iTélé (août 2012 - août 2016)
Audrey Pulvar et Laurence Haïm dans l'émission "On ne va pas se mentir"