Nous usons et abusons des apocopes, ces chutes d’un ou plusieurs phonèmes à la fin d’un mot (« ordi » pour « ordinateur » ou « télé » pour « télévision »).
J’ai rassemblé dans cette collection un certain nombre d’articles évoquant ce sujet.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 39
Ces deux locutions masculines désignent : une personne dont l’identité de genre est masculine, alors que le genre qui lui a été assigné à la naissance sur la base de l'apparence de son sexe est féminin.
Certains hommes trans choisissent une opération chirurgicale de réattribution sexuelle, ou une transition hormonale, ou les deux, afin de modifier leur corps et être en adéquation avec leur identité de genre.
La dysphorie de genre pouvant parfois engendrer une intense et persistante souffrance, une transition médicalisée (mise en adéquation du corps avec l'identité de genre attendu) peut apaiser notablement l'individu.
Bien que parfois liées, la transidentité et l'orientation sexuelle sont deux concepts indépendants.
Le ratio des hommes transgenres dans la population générale n'est pas bien connu.
Ainsi qu’a pu le déclarer, le 12 décembre 2022, la commissaire-priseur française Delphine Fremeaux-Lejeune, en expertisant une lanterne magique dans l'émission "Affaire conclue, la vie des objets", sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Mais : "C'est l'ancêtre du projecteur DE diapos" !
"Une lanterne magique" est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. Inventée au XVIIe siècle par le père Athanase Kircher en Allemagne et par le père De Châle en France, elle permet de projeter des images peintes sur des plaques de verre à travers un objectif, via la lumière d'une chandelle ou d'une lampe à huile.
Tout d'abord baptisée "lanterne de peur" par son inventeur, elle est, après plusieurs appellations successives, renommée "lanterne magique" par le jésuite Francesco Eschinardi en raison de la fascination que ses images exercent sur le public.
Tandis qu'"un projecteur de diapos" est un instrument d'optique permettant de visionner des diapositives (ou "dias" dans le registre familier) par projection de l'image sur une surface blanche de grande taille (que ce soit un mur ou un écran adapté).
Il est le descendant direct de la lanterne magique par son principe de fonctionnement et ses buts.
une friandise en sucre cuit aromatisé, fixée à un bâtonnet ,
ou : une petite tétine de caoutchouc, également appelée par apocope "Suce" ou "Tototte" (registre familier pour les deux), que l'on donne à sucer aux nourrissons et aux jeunes enfants.
et au sens figuré : un mobilier urbain pour l'information ou MUPI (marque déposée, également utilisée dans les autres langues), c'est à dire un panneau de 1,20 m × 1,76 m (soit environ 2 m²), implanté sur un trottoir, avec une face pour l'affichage publicitaire et la seconde pour l'information municipale.
Créé en 1972 par la société de Jean-Claude Decaux JC Decaux, la sucette est généralement, désormais, équipée d'un système d'éclairage intérieur.
"Un bras cassé" est une locution nominale désignant :
au sens propre, dans le langage courant : un membre supérieur humain fracturé,
On dit par exemple : "Mon fils a un bras cassé : il ne peut plus aller au collège à vélo".
et au sens figuré, dans le registre populaire : une personne incapable, bonne à rien, peu productive, sur laquelle on ne peut compter.
On dit par exemple : "Surtout ne fais pas appel à ce plombier c'est un bras cassé !".
et "Un bracass" est un substantif masculin en forme d'apocope de "Bras cassé", désignant : au sens figuré, dans le registre argotique : une personne incapable, bonne à rien, peu productive, sur laquelle on ne peut compter.
On dit par exemple : "Tu as vu les bracass en train de refaire les pelouses du parc ?".
"Béhême" - avec un "ê" est le nom d'un village de la commune belge de Léglise, dans la province de Luxembourg. Avant la fusion des communes de 1977, il appartenait à l'ancienne commune de Anlier.
tandis que le substantif féminin"Une béhème" - avec un "è" - et l'apocope de sigle "Une BM" relèvent du registre familier et désignent : une automobile de la marque allemande BMW (Bayerische Motoren-Werke : "Manufacture bavaroise de moteurs").
On dit par exemple : "Vu leurs prix, je ne risque pas de pouvoir rouler en béhème !".
Mais : "La SALPÉ", "L'Hôpital de la SALPÊTRIÈRE" et "L'Hôpital de la Pitié-SALPÊTRIÈRE" !
Ce célèbre hôpital relevant de l'AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris) est situé 47-83, boulevard de l'Hôpital dans le 13e arrondissement, au Sud-Est de Paris (75).
L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière est le plus grand des hôpitaux français par sa superficie. Au sein de ses 90 bâtiments répartis sur 33 hectares, sont présents 77 services regroupés en 10 pôles, dont les urgences.
Il compte 2 130 lits et 7 000 salariés y accueillent chaque année 156 000 patients.
Fondé en 1656 par le roi Louis XIV, La Salpêtrière fut le premier et le plus grand des établissements de l'Hôpital général de Paris.
Pourquoi ce nom de "Pitié-Salpêtrière" ?
Et il fut construit sur l'emplacement du petit arsenal, où l'on fabriquait la poudre pour les munitions, surnommé "La Salpêtrière".
Plus ancien explosif chimique connu, la "poudre noire", parfois dénommée "poudre à canon" ou "poudre à fusil", est constituée d'un mélange déflagrant de soufre, de nitrate de potassium (ou "salpêtre") et de charbon de bois.
Après la démolition en 1896 de l'ancien hôpital de la Pitié, le nouveau fut installé en 1911 sur un site jouxtant celui de la Salpêtrière (sur l'ancien site, dans le 5e arrondissement, se trouve aujourd'hui la Grande Mosquée de Paris, inaugurée en 1926).
Les deux hôpitaux fusionnèrent en 1964.
Et ils forment aujourd'hui l'hôpital "Pitié-Salpêtrière", faisant partie du groupement hospitalier "Pitié-Salpêtrière-Charles-Foix" depuis 2012.
Le 14 décembre 1974, l'hôpital fait l'objet d'une double protection au titre des monuments historiques : un classement et une inscription.
Et pas, en français : "La CULTURE POP" ou "La culture POPULAIRE" !
C'est à dire : une forme de culture - qui n'est ni la culture de masse ni la culture médiatique - dont la principale caractéristique est d'être produite et appréciée par le plus grand nombre, à l'opposé d'une culture élitiste ou avant-gardiste qui ne toucherait qu'une partie aisée et/ou instruite de la population.
Contrairement à une forme de culture jugée plus élitiste, la culture populaire se veut accessible à tous et demeure compréhensible et appréciable à plusieurs niveaux, sans exiger nécessairement de connaissances culturelles approfondies au préalable.
Mais elle ne se prive pas pour autant de références plus ou moins explicites à de nombreuses autres oeuvres, comme par exemple dans les émissions et feuilletons télévisés.
Ces mots homophonographes ne doivent surtout pas être confondus :
"Une mater" (ma-tère) est un substantif féminin du registre familier, signifiant selon le contexte :
par apocope : un établissement hospitalier public ou privé, service d'hôpital ou de clinique, réservé aux femmes sur le point d'accoucher ou présentant des complications dues à leur grossesse.
ou, pour les jeunes, par utilisation du mot latin "mater" ("la mère) : une mère.
On dit par exemple : "Ta mater est d'accord pour samedi soir ?".
Tels sont les slogans que se permet de nous infliger l'enseigne française "Cuisine Plus" sur ses affiches publicitaires d'octobre 2021.
Cuisine Plus est un cuisiniste franchisé créé en 194 à Quimper (29).
Et le terme "électros", que j'avoue découvrir ici pour la première fois, désigne, par ellipse lexicale (le substantif "appareil" est éliminé : trop compliqué, certainement) et apocope ("ménager" disparaît également : trop long à prononcer, vraisemblablement) : des appareils électroménagers.