Quel est le pluriel de "Une balafre" ?

Réponse
Des figures ! Une balafre, des figures.
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « Des figures » et la forme conjuguée du verbe « Défigurer » « Défigure ». Une balafre altère les traits d’un visage, jusqu’à le rendre méconnaissable.

 

Quel est le pluriel de "Un myope sans ses lunettes" ?

Réponse
Des visages ! Un myope sans ses lunettes, des visages.
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « Des visages » et la forme conjuguée du verbe « Dévisager », « Dévisage ». Parce qu’il voit moins bien de loin que de près, le myope qui n’a pas ses lunettes regarde son interlocuteur avec attention, avec insistance.

"Comment vas-tu... yau de poêle ?" "Et toi... la matelas ?".

C'est au célèbre Henri Maigrot (dit Henriot ou Pif), que nous devons la popularisation de cet immortel calembour jouant sur les locutions "Comment vas-tu ?" et "Tuyau de poêle" (tui-yo de-poil).

Un poêle à bois ancien et son tuyau
Un poêle à bois ancien et son "tuyau de poêle"
Un poêle à bois moderne et son tuyau
Un poêle à bois moderne et son "tuyau de poêle"

À sa décharge, Henriot commit ce légendaire mot-valise en ... 1896, puisque c'est à la page du 11 septembre de l'Almanach Vermot de cette année là qu'il fut publié pour la première fois !

Rappelons, pour la forme la suite, tout aussi subtile, qui lui fut donnée : "Et toi la matelas ?".

Coupons de toile à matelas anciens
Coupons de toile à matelas anciens
Explication de ce second calembour
Il résulte de l’homophonie entre les mots « toi la’ et « toile à »

"Le léopard, l'aliment périmé et le politicien corrompu"...

Non !  Il ne s'agit pas d'une fable méconnue de La Fontaine ni d'un film inédit d'Éric Rohmer !

Mais le point commun de ce mot et de ces deux locutions nominales est qu'ils possèdent tous les trois des caractéristiques paronymiques :

  • Le léopard "est tacheté",
  • L'aliment périmé "est à jeter",
  • Et le politicien corrompu "est acheté" !

Pourquoi les lézards recherchent-ils les vieux murs ?

Un mur lézardé
Réponse
« Pour y trouver des lézardes !« 
Un lézard sur un mur
Une lézarde sur un mur
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du substantif féminin « Lézarde » signifiant – entre autres – « crevasse, fissure » et « femelle du lézard ».

Magnifique exemple de l'humour à la Vermot.

Complément d'information
Cette acception du mot « Lézarde » qui était correcte il y a un siècle, n’est cependant plus valable de nos jours, la femelle du lézard s’appellant désormais… « Lézard femelle » !

"Une lutte sans merci" n'est pas un combat entre grossiers personnages !

Mais une lutte "sans pitié".

Le mot "merci" utilisé ici n'est pas en effet le substantif masculin "merci" utilisé de manière très courante, mais un substantif féminin beaucoup moins usité.

Et ces deux termes homophonographes ne doivent naturellement en aucune façon être confondus.

Ne pas confondre : "Un casse-couilles" et "Un presbyte" !

  • "Un casse-couilles" (registre vulgaire) est une personne importune, énervante.
  • tandis que "Un presbyte" (langage courant) est une personne atteinte de presbytie, une évolution naturelle de la vue conduisant la plupart des gens de plus de quarante ans à porter des lunettes en raison d'une perte progressive de la capacité de l'oeil à faire la "mise au point" (ou "accommodation") sur un objet proche.

Avec l'âge, le cristallin perd une partie de son élasticité et de sa capacité d'accommodation. L'oeil ne parvenant plus à restituer une image nette, le presbyte éprouve alors des difficultés à voir de près.

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Presbyte » et la locution verbale « Presse bite » ; le mot « Bite » désignant le sexe masculin dans le registre argotique et les « Couilles », les testicules.