"Avoir une maladie des boyaux de la tête" et "Être analphabète comme ses pieds".

J'adore ces deux formules drolatiques du regretté Coluche, qui signifient naturellement toutes deux "Être idiot".

Explication du calembour
Il résulte de l’utilisation volontairement erronée du mot « Analphabète » en lieu et place du mot « Bête » dans l’expression du registre familier « Être bête comme ses pieds ».

Relevant du registre familier, elles datent de 1977 et de son célèbre sketch "Le clochard analphabète".

Coluche dans son sketch "Le clochard analphabète".

Sur ce même thème, je vous recommande la lecture de ma collection d'articles "Mille et une façons de dire Être idiot ou Un idiot" et, en particulier, mon article sur mes façons préférées de dire "Être idiot".

On n'écrit pas obligatoirement "Les poules étaient sorties du poulailler, des cons leur avaient ouvert la porte" ni "Les poules sortaient du poulailler, des cons leur ouvraient la porte" !

Mais également : "Les poules étaient sorties du poulailler dès qu'on leur avait ouvert la porte" !

Ou : "Les poules sortaient du poulailler dès qu'on leur ouvrait la porte" !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « des cons » (registre argotique) et « dès qu’on » (registre familier).

"Les poules étaient sorties du poulailler des cons leur avaient ouvert la porte" !

"Le milieu a tué un parrain. C'est bien. Mais..."

"...deux par deux ça irait plus vite !".

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « un parrain » et « un par un ».
Explications complémentaires
Le « milieu » ou « grand banditisme » est l’appellation donnée au crime organisé en France. Et un « parrain » est le chef d’une famille mafieuse.

C'est évidemment à Coluche que l'on doit ce superbe aphorisme, extrait de "Y s’foutent bien de notre gueule" (1986).

La veuve de Jean ne peut se résoudre à vivre sans lui...

... alors, elle se rend au cimetière et, face à la tombe de son défunt mari, asperge celle-ci d'un liquide qui - espère-t-elle - lui ramènera son bien-aimé.

Pourquoi-donc ?

Réponse
Parce qu’elle a pris du détergent !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Détergent » et la locution verbale « Déterre Jean »

 

"La différence qu'il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que"...

Réponse
« de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler !« 
Explication du calembour
Il résulte de ce que les verbes « Voler » signifiant « Dérober » et « Voler » signifiant « Se soutenir et se déplacer dans l’air au moyen d’ailes » sont homophonographes.

C'est évidemment à Coluche que l'on doit ce superbe aphorisme, extrait de "Y s’foutent bien de notre gueule" (1986).

Pourquoi ne peut-on pas mettre Mireille Mathieu sur le toit d'une cathédrale ?

Réponse
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du mot flèche, qui désigne tout aussi bien – entre autres – la partie d’édifice pointue qui surmonte sa partie haute globale et une personne ayant l’esprit agile, rapide, capable d’avoir de la répartie et de l’esprit.

Shakespeare, toujours d'actualité !

Façade de Pharmacie-Homéopathie

Un jeune africain, fraîchement débarqué en France, demande à un ami étudiant s'il veut bien lui lire les différentes enseignes des commerces situés sur le trottoir d'en face, auxquelles il n'est pas encore habitué : Café-Tabac, Coiffeur, Pharmacie-Homéopathie...

De bonne volonté, l'ami s'exécute gentiment et commence à énoncer à haute et intelligible voix, en distinguant parfaitement chaque syllabe, : "ca-fé", "ta-ba", "koi-feur", "far-ma-ssi", "o-mé-o-pa-ti"...

Lorsque le jeune africain commente, visiblement affecté, : "Ah ! Pauv'e Juliette !".

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Homéopathie » et la locution « Roméo parti ». Et fait naturellement référence à la célèbre pièce de théâtre britannique « Roméo et Juliette », écrite en 1597 par William Shakespeare.

Pourquoi les hommes n'apprécient-ils généralement guère que les femmes portent des gaines ?

Réponse
Parce que où il y a de la gaine, il n’y a pas de plaisir !
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre les mots « gaine » et « gêne » et fait référence à l’expression « Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir« .