Il résulte de la paronymie entre la locution « Cabri c’est fini » et le titre de la chanson à succès du chanteur français Hervé Vilard,« Capri, c’est fini !« .
Sortie en juin 1965, ce titre lança la carrière du jeune chanteur, alors âgé de seulement 19 ans.
Enregistrée en quatre langues, le disque s’est vendu à 2,5 millions d’exemplaires, dont plus de 400 000 en France.
J'aime beaucoup le calembour du titre de ce superbe téléfilm français, réalisé en 1994 par Cédric Klapisch.
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie avec la formule « Le péril jaune », qui désignait, à la fin du XIXe siècle, le danger que les peuples d’Asie surpassent les Blancs et gouvernent le monde.
Désignant dans un premier temps le péril chinois, l’expression est ensuite employée au tournant du XIXe siècle afin de stigmatiser le Japon lors du conflit qui l’oppose à la Russie en 1904-1905.
Tourné pour le compte de la chaîne de télévision publique franco-allemande ARTE dans le cadre de sa série "Les années lycée", le film fut ensuite exploité en salles, en janvier 1995, avant de devenir avec le temps un film culte de cette période.
Le film raconte l'histoire des retrouvailles, après dix ans, de quatre amis qui furent lycéens de terminale au printemps 1976, soit trois années avant moi, qui suis né la même année que le réalisateur, en 1961. Ce qui explique sans doute mon attachement personnel pour cette histoire.
On y découvrait pour la première fois les jeunes acteurs français Vincent Elbaz et Romain Duris, alors âgés de 23 et 20 ans.
Repéré dans la rue par un agent pour les besoins du film, Romain Duris deviendra ensuite Xavier Rousseau, le héros de la trilogie de Klapisch "L'auberge Espagnole" (2002), "Poupées russes" (2005) et "Casse-tête chinois" (2013).
C'est au génial Coluche que nous devons ce superbe calembour, extrait de sa saynète de 1980 "Votez nul !".
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonographie entre le substantif « Droit » (Ensemble des règles régissant les rapports des membres d’une même société ; légalité ou : Science ayant pour objet l’étude de ces règles) et l’adjectif « Droit » (rectiligne, sans déviation, sans courbure), antonyme de « De travers ».
J'aimais beaucoup ce calembour de la fin du XXe siècle, fondé sur la paronymie des mots anglais "Web" ("Toile d'araignée") et ("Wait") et qui parodiait le nom de la Toile mondiale.
"Le World Wide Web" ("La toile d'araignée mondiale") devenait en effet ainsi... "Le world wide wait" ("L'attente mondiale") !
Il faut dire qu'à l'époque, le réseau Internet était véritablement engorgé par la popularité grandissante de la Toile. Et que les ordinateurs d'alors était infiniment moins puissants que ceux dont nous pouvons disposer de nos jours...
Il résulte de l’homophonie entre les locutions nominales « Vrais mandingues » et « Vraiment dingues » ; les bambaras étant un peuple mandingue de l’Afrique de l’Ouest sahélienne, établi principalement dans le Sud de l’actuel Mali , dans l’Ouest du Burkina Faso et au Nord de la Côte d’Ivoire, où ils y sont appelés « Dioulas », ce qui signifie « Commerçants » en langue mandingue.