"Ça c'est un peu fort !" ou "Ça c'est un peu fort de café !".

Cette expression du registre populaire s'utilise pour "signifier que quelque chose est excessif, exagéré, difficile à croire, passe les bornes de la bienséance, sort des règles sociales".

La variante humoristique "de café" fait naturellement référence au café trop corsé lorsque l'on a eu tendance à exagérer la dose.

L'expression se décline sous la forme "Ça c'est trop fort", dont il faut noter qu'elle n'a pas de variante à caractère humoristique avec le complément en forme de jeu de mots "de café".

Source : www.expressio.fr, www.linternaute.fr et wiktionary.org

"Veiller au grain" ne signifie pas qu'il faut prévoir de stocker du blé ou du café !

Mais :

  • au sens premier, dans le domaine maritime, qu'il faut être très vigilant à l'égard des violents coups de vent, souvent imprévisibles,
  • et, au sens figuré, qu'il convient d'être prudent, de se méfier d'un événement qui pourrait nous être préjudiciable et d'être près à réagir.

Source : http://www.linternaute.fr

On ne dit pas : "Je mastique", mais...

Réponse
« Je pratique l’onanisme » (registre soutenu), « Je me masturbe » (langage courant), voire « Je me branle » (registre argotique) !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les formes conjuguées « Je mastique » (1ère personne du singulier présent du verbe « Mastiquer » et « Je m’astique » (1ère personne du singulier présent du verbe « S’astiquer », qui signifie « Se masturber » dans le registre argotique).

On ne dit pas : "Je vais lâcher une caisse", mais...

Réponse
« Le processus de paix est engagé » !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les mots « paix » et « pet » ; « Lâcher une caisse » signifiant – au sens figuré – « Je vais lâcher un vent » dans le registre argotique (« Faire un pet » dans le langage courant ou « Péter » dans le registre familier) .

"Le Coca-Cola", "Le coke à Colas" et "La coke à Colas".

Ces trois locations nominales homophones désignent concrètement quatre choses fort différentes :

  • Le premier désigne la célèbre marque de boisson gazeuse états-unienne,
  • le second, le Coca-Cola DE Colas (registre familier),
  • ou le charbon DE Colas" (registre familier),
  • et le troisième, la cocaïne DE Colas (registre argotique).
Explications
« Coke » est une appellation usuelle anglo-saxonne pour le « Coca-Cola », le nom d’un combustible au pouvoir calorifique élevé, et le nom argotique anglais, utilisé en français pour désigner la cocaïne.

Ne vous laissez pas désespérer par une météorologie calamiteuse !

Même s'il est vrai que quelqu'un a dit "Orages : haut désespoir !".

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre la phrase « Orages : haut désespoir ! » et la célébrissime tirade de Don Diègue, dans « Le Cid », la pièce de théâtre française de 1637 de Pierre Corneille : « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? »

"Près de 1000 ans et toujours dans le goût".

Affiche publicitaire pour la bière Affligem

J'ai trouvé assez plaisant le calembour "à double détente" de ce slogan de la marque de bière d'abbaye belge Affligem.

"Depuis 1074, les moines de l'abbaye d'Affligem" - nous précisent en effet les affiches placardées en avril 2019 - "sont garants du goût de la bière Affligem. Aujourd'hui encore, ils approuvent avec soin chaque recette."

  • Le premier calembour, pas vraiment enthousiasmant à mon sens, est naturellement celui qui résulte de la paronymie entre les mots "Coup" et Goût" ; la formule "Toujours dans le goût" renvoyant à l'expression du registre familier "Toujours dans le coup", dérivée de la formule "Être dans le coup".
  • Mais bien plus subtil et amusant me semble être le second calembour, sous-jacent, qui consiste à laisser entendre que lorsque l'on s'appelle "Affligem" (a-fli-guèm) - nom qui , avec un soupçon d'imagination, peut se prononcer... a-fli-jan comme "Affligeant"), on peut bien se permettre ce type de jeu de mots !

Mais il est bien possible que je sois le seul à avoir cru déceler là une quelconque malice... qui n'a peut-être jamais existé que dans mon imagination ?

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Une bière".

On ne dit pas : "Jerrican" ni "Jerrycan" ! Mais...

Jerrycan vert
Réponse
Mais : « Je me bidonne » !
Explication du calembour
Il résulte de la prononciation « à la française » du mot anglais « Jerrican » ou « Jerrycan » (« Je ricane ») et de sa signification en français (« Un bidon »), à laquelle fait écho la réponse, « Je me bidonne ».

Pourquoi pensez-vous que l'auteur de ces lignes se délecte autant de l'"Affaire Lambourg" ?

Réponse
Parce que je la trouve passionnante. Je le concède : j’adore le cas Lambourg !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre la locution « Le cas Lambourg » – qui n’a naturellement jamais existé ! – et le mot « Calembour ».

Pourquoi la femme d'agriculteur est-elle, en moyenne, bien davantage satisfaite sexuellement que la femme de citadin ?

Un agriculteur en train de labourer un champ avec son tracteur
Réponse
Parce que son mari laboure tous les jours !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les formes conjuguées « laboure » du verbe « Labourer » et « la bourre » du verbe « Bourrer » (pénétrer sexuellement, dans le registre argotique).

Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à la différence existant entre les mots "Agriculteur", "Paysan" et "Exploitant agricole".