Cette drolatique chanson constitue une parodie méconnue de la célèbre chanson grivoise de 1963 "Les nuits d'une demoiselle", écrite par Guy Breton, composée par Raymond Legrand et interprétée par Colette Renard.
Comme dans celle-ci, l'interprète, "Robeurt Féneck", y énumère pas moins de 17 délicieuses expressions imagées et "poétiquement incorrectes" pour reprendre ses mots, évoquant la fellation et la masturbation, envisagée cette fois du côté masculin.
Les nuits d'un damoiseau
Que c'est bon d'être damoiseau, car le soir dans mon petit lit,
Quand Mars à Vénus fait son show, quand doucement tombe la nuit,
Je m'fais sucer la mignardise, je m'fais essorer le pinceau,
Je m'fais r'dresser la tour de Pise, je m'fais souffler dans le manchot,
Je m'fais mousser le créateur, je m'fais secouer le goupillon,
C'est là qu'elle cria Vive l'ampleur ! en sortant la mine du crayon,
Je me fais plumer le caribou, chatouiller l'étendard sacré,
Si en zinc étaient mes dessous, c'est l'angélus qu'on entendrait,
Je me fais jouer du trombone, j'aimerais glisser le dieu Râ,
J'aurais dû éviter la bonne et invoquer la déesse Kâ,
Je m'fais lustrer le bras de nain, le grand ridé, le Mont Pelé,
Il fallait bien dans ces quatrains, un p'tit hommage au sieur Perret,
Je me fais gonfler le colosse, mamourer les bijoux en prime,
Je n'ai jamais vu Mykonos, y a pas d'rapport, c'est pour la rime,
Je me fais lustrer le grand chauve, taquiner le complet pour dames,
Avant qu'il ne devienne tout mauve, demande Grâce, ne rende l'âme,
Et vous demanderez peut-être ce que je fais le jour durant,
Oh, cela tient en peu de lettres, le jour, je dors, tout simplement.
Pour les amateurs, il existe une autre version de cette parodie, sensiblement moins poétique et d'un auteur dont j'ignore le nom, énumérant 27 expressions du registre argotique évoquant la fellation et la masturbation masculine.