Pourquoi les lézards recherchent-ils les vieux murs ?

Un mur lézardé
Réponse
« Pour y trouver des lézardes !« 
Un lézard sur un mur
Une lézarde sur un mur
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du substantif féminin « Lézarde » signifiant – entre autres – « crevasse, fissure » et « femelle du lézard ».

Magnifique exemple de l'humour à la Vermot.

Complément d'information
Cette acception du mot « Lézarde » qui était correcte il y a un siècle, n’est cependant plus valable de nos jours, la femelle du lézard s’appellant désormais… « Lézard femelle » !

"Une lutte sans merci" n'est pas un combat entre grossiers personnages !

Mais une lutte "sans pitié".

Le mot "merci" utilisé ici n'est pas en effet le substantif masculin "merci" utilisé de manière très courante, mais un substantif féminin beaucoup moins usité.

Et ces deux termes homophonographes ne doivent naturellement en aucune façon être confondus.

Ne pas confondre : "Un casse-couilles" et "Un presbyte" !

  • "Un casse-couilles" (registre vulgaire) est une personne importune, énervante.
  • tandis que "Un presbyte" (langage courant) est une personne atteinte de presbytie, une évolution naturelle de la vue conduisant la plupart des gens de plus de quarante ans à porter des lunettes en raison d'une perte progressive de la capacité de l'oeil à faire la "mise au point" (ou "accommodation") sur un objet proche.

Avec l'âge, le cristallin perd une partie de son élasticité et de sa capacité d'accommodation. L'oeil ne parvenant plus à restituer une image nette, le presbyte éprouve alors des difficultés à voir de près.

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Presbyte » et la locution verbale « Presse bite » ; le mot « Bite » désignant le sexe masculin dans le registre argotique et les « Couilles », les testicules.

Quels sont les pluriels de "Une expatriation" et de "Un expatrié" ?

Réponse
« Des racines » et « Des ménages » ! Une expatriation, des racines. Et un expatrié des ménages !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « des racines » et la forme conjuguée du verbe « déraciner », « déracine ». Et de l’homophonie entre « des ménages » et la forme conjuguée du verbe « déménager », « déménage » : une expatriation déracine et un expatrié déménage.

Les députés des états généraux de 1789 n'ont nullement été de fervents promoteurs de la consommation de jus de fruits frais, et ce malgré leur demeuré célèbre devise. Mais si, souvenez-vous donc !

Jus de pomme
Réponse
« Serre-m’en du jus de pomme ! ».
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre la locution verbale « Serre-m’en du jus de pomme ! » et la locution nominale « Serment du Jeu de paume« .

"Un sac pour deux mains et après demain".

J'aime assez cette formule à double sens, qui figure sur les sacs réutilisables vendus dans les supermarchés de la chaîne Monoprix.

Double sens de la formule
Il résulte de la polysémie entre la locution nominale « deux mains » et le mot « demain ».

J'ai également aimé les sacs "Avec ce sac vous allez remporter toutes les courses", "Ce sac se porte bien, et vous ?", "J'adore les courses en sac", "Pour faire le beau devant la glace", "Votre vie n'a jamais été aussi bien remplie" et "Le meilleur site pour shopper".

On ne dit pas : "Le ton monte" ni "Le thon monte", mais...

Réponse
« La grosse a pris l’escalier » !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie existant dans l’expression « Le ton monte » entre les substantifs masculins du langage courant « ton » et « thon« , ce dernier désignant au sens figuré, dans le registre argotique, une femme de forte corpulence jugée peu gracieuse.

On ne dit pas : "Mélodie en sous-sol", mais...

Réponse
Descend garer notre berline allemande au parc de stationnement souterrain !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Mélodie » et la locution verbale « Mets l’Audi » ; cette dernière étant une marque allemande d’automobiles et « Mélodie en sous-sol » étant le titre d’un célèbre film policier franco-italien, réalisé en 1963 par Henri Verneuil, avec Jean Gabin et Alain Delon.

"Un "annus horribilis" n'est pas une épouvantable maladie vénérienne, contractée après un usage abusif d'une pratique sexuelle que la morale réprouve" !

Cette locution latine, qui signifie très simplement "année horrible", fut utilisée par la reine Élizabeth II pour qualifier l'année 1992, dans un discours prononcé le 24 novembre 1992, quelques mois après le 40e anniversaire de son accession au trône.

La famille royale britannique avait en effet connu cette année là une impressionnante série de problèmes, au premiers rangs desquels on peut citer :

  • en mars, le passage à la république de l'Île Maurice, indépendante depuis le 12 mars 1968, dernier royaume de la reine en Afrique et l’un de ses pays préférés,
  • mais également la séparation du fils cadet de la reine, le prince André d'York, d'avec son épouse Sarah Ferguson, après la publication dans la presse de photographies de cette dernière embrassant un autre homme,
  • en avril, le divorce de la princesse Anne d'avec son premier mari, Mark Phillips,
  • le 20 novembre 1992, quatre jours seulement avant le discours, l'incendie accidentel du château de Windsor, qui entraîna entre autres la perte de nombreuses œuvres d'art, et allait entraîner pour la monarchie, au cours des mois qui allaient suivre le sinistre, une crise liée au financement de la reconstruction du château,
  • enfin, la mésentente croissante, tout au long de l'année, entre le prince Charles et Lady Diana, qui avait atteint un stade tel qu'elle allait entraîner leur séparation officielle dès les jours suivants.

Cette expression "Annus horribilis" avait été employée pour la première fois en 1666 par l'archevêque de Cantorbéry pour parler du grand incendie de Londres.

Et elle constitue en réalité un jeu de mots faisant explicitement référence à "Annus Mirabilis" ("L'année miraculeuse"), un poème de 1667 de John Dryden, célébrant l'année 1666.

En France, depuis 1992, l'expression est entrée dans le jargon des journalistes de la presse économique, qui l'utilisent très régulièrement.

Et cela, je pense, sans même connaître le plus souvent son origine et sa nature exacte. Mais on va encore me dire que je fais du mauvais esprit...