"L'infarctus du myocarde" ou "Le syndrome coronaire aigu".

Il s'agit de ce que l'on appelle communément "Une crise cardiaque" ou - par ellipse - "Un infarctus".

Un infarctus est une altération d'un tissu ou d'un organe par obstruction de l'artère qui assure son irrigation.

Et l'infarctus du myocarde est une lésion d'une partie du muscle cardiaque appelé "myocarde".

Cette destruction se produit lorsque, par exemple, un caillot empêche le sang de circuler normalement dans l'artère coronaire, qui irrigue le coeur. Ce dernier est alors mal irrigué et le muscle cardiaque abîmé.

L'infarctus du myocarde s'avère mortel dans environ 10% des cas. Dès l'apparition des premiers symptômes, il est primordial de prévenir les secours. Les premiers soins seront donnés dans l'ambulance, puis une hospitalisation sera nécessaire. Ensuite, des soins sur le long terme seront proposés, notamment pour éviter un nouvel infarctus ou l'apparition de complications cardiovasculaires. Ces soins post-infarctus seront composés d'un traitement médicamenteux, d'une réadaptation cardiovasculaire ou de changements d'hygiène de vie.

Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à un mot d'enfant et intitulé "Quelle affreuse maladie !".

Source : www.passeportsante.net

"L'obésité morbide" et "L'obésité massive".

L'obésité résulte du fait d'ingérer plus de substances caloriques que l'organisme n'en dépense sur le long terme, ce qui conduit à une augmentation de la masse adipeuse et à un excès de poids pour une stature donnée.

Elle est évaluée au moyen de l'IMC (Indice de Masse Corporelle), à partir duquel l'OMS a défini des seuils de surcharge pondérale.

  • L'obésité morbide correspond à un IMC dépassant 40.
  • Et l'obésité massive correspond à un IMC se situant au-delà de 50.

"Le VIH" et "Le SIDA".

On a très souvent tendance à confondre ce sigle et cet acronyme, sans trop savoir exactement ce qui les distingue et ce qu'ils représentent au juste :

  • le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) est un rétrovirus infectant l'humain, se transmettant par plusieurs fluides corporels (sang, sécrétions vaginales, sperme ou lait maternel).

Il a été découvert en 1983 par les virologues français Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, ainsi que le virologue allemand Harald zur Hausen. Ce qui leur a valu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2008.

  • et il est responsable du SIDA (Syndrome d'ImmunoDéficience Acquise), qui est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système immunitaire. Il est le dernier stade de l'infection au VIH, lorsque l'immunodépression est sévère.

Affaibli, le système immunitaire est en effet rendu vulnérable à de multiples infections opportunistes.

Le SIDA est aujourd'hui considéré comme une pandémie ayant causé la mort d'environ 36 millions de personnes dans le monde depuis 1981, date de la première identification de cas de SIDA.

Source : wikipedia.org

"L'IMC" ou "Indice de Masse Corporelle".

L'indice de masse corporelle est un indicateur plus fiable que le poids pour évaluer la corpulence. Car le poids seul ne suffit pas à diagnostiquer une obésité, un surpoids ou une maigreur excessive : ce n'est pas la même chose que de faire 90 kilos selon que l'on mesure 1,65 m ou 1,90 m !

Il se calcule en divisant le poids par la taille au carré.

Par exemple : 90 (kilos) / 1,9 (mètre) X 1,9 (mètre) = 24,93      Soit une corpulence normale

L'OMS a défini cet indice comme le standard permettant d'identifier les problèmes de poids.

Il est considéré comme une méthode fiable pour les femmes et hommes adultes de 18 à 65 ans, mais ne peut pas être utilisée telle quelle pour les femmes enceintes ou allaitantes, les seniors, les athlètes d'endurance ou les personnes très musclées.

L'interprétation de l'IMC se fait selon les critères définis par l'OMS :

  • moins de 16,5 :   Dénutrition
  • de 16,5 à 18,5 :   Maigreur
  • de 18,5 à 25 :      Corpulence normale
  • de 25 à 30 :         Surpoids
  • de 30 à 35 :         Obésité modérée
  • de 35 à 40 :         Obésité sévère
  • plus de 40 :         Obésité morbide
  • plus de 50 :         Obsésité massive

Je pense cependant qu'il s'agit là d'une gigantesque fumisterie :

  • d'abord, où a-t-on vu qu'un homme de 58 kg pour 1,77 m (IMC de 18,5) avait une corpulence normale ? Pour moi, sauf exception, il s'agit plutôt d'un malheureux à la limite de la sous-nutrition.
  • ensuite, comment peut-on ne pas prendre en compte la morphologie spécifique des individus ?

À titre personnel en effet, mesurant 1,77 m, mon poids idéal devrait se situer entre 58 et 78 kg.

Et ce, alors même que les os de mes poignets (ulna + radius) mesurent 7 cm de large et que j'ai une largeur d'épaule de plus de 60 cm !

De ce fait, la seule fois de ma vie où j'ai atteint le poids de 78 kg (qui me situait pourtant théoriquement à la limite du surpoids selon l'OMS), en 1986, j'étais presque cadavérique, m'habillant en 36, pouvant enfoncer le plat de mes mains d'au moins 5 cm entre chacune de mes côtes et devant régulièrement protester pour que les force de l'ordre parisiennes ne m'embarquent pas à l'Hôtel-Dieu, affolées qu'elles étaient de me croire atteint du SIDA !

www.doctissimo.fr

On ne dit pas : "Certains manifestants ont perdu la vision d'un oeil" !

... comme je l'ai trop malheureusement trop souvent entendu sur différentes chaînes d'information, à l'occasion des différentes manifestions du mouvement des "gilets jaunes".

Mais : "Certains manifestants ont perdu la vue d'un oeil" !

Ce drame résulte en effet, le plus souvent, j'imagine, de la réception, dans l'oeil en question, d'un projectile de type "balle de défense", lancé par les forces de l'ordre au moyen des désormais célèbres "LBD", précédemment connus sous le nom de "Flash-Ball", du nom de la marque du produit commercialisé par le vénérable fabricant stéphanois Verney-Carron.

Et c'est donc bien la vue qu'ils ont, hélas, perdu en perdant leur oeil, et non la vision !

Si l'œil est en effet l'organe de la vue, la vision, c'est-à-dire la perception visuelle, nécessite l'intervention de zones spécialisées du cerveau (le cortex visuel) qui analysent et synthétisent les informations collectées en termes de forme, de couleur, de texture, de relief, etc.

Et, fort heureusement pour les malheureuses victimes, j'imagine que le cerveau de l'immense majorité d'entre elles n'a pas été atteint.

Source : wikipedia.org

"Une paraphilie".

Une paraphilie est un trouble mental caractérisé par un comportement sexuel atypique, se manifestant par une préférence ou une obsession pour des pratiques sexuelles inhabituelles. Autrement dit : ce que l'on avait précédemment coutume d'appeler une "déviance sexuelle" ou une  "perversion".

Certaines sont malheureusement notoirement connues, comme la "Pédophilie" (attirance sexuelle d'adolescents ou d'adultes pour des enfants n'ayant pas atteint la puberté).

D'autres après tout guère dérangeantes, comme le "Travestissement" (utilisation maniaque par un individu des vêtements ou accessoires du sexe opposé).

Mais de nombreuses autres demeurent grandement voire parfaitement méconnues.

Et, même si je sais pertinemment qu'il n'est pas forcément très convenable de se moquer de gens malades, je me suis néanmoins permis de réunir, au sein d'une collection de J'aime les mots, l'ensemble de mes articles concernant les plus cocasses ou savoureuses de ces paraphilies : "Noms de paraphilies : tous des obsédés ! mais de quoi, au juste ?".

"Une PPT" ou "Une Personne de Petite Taille".

On désigne ainsi, désormais, ceux que l'on appelait tout simplement, il y a peu, des "Nains", un terme ne comportant pourtant, à mon sens, aucune connotation péjorative.

Le "nanisme" est du reste une maladie, tout comme le "Gigantisme".

Il existe en revanche des personnes très petites, dont la taille, une fois devenus adultes, ne dépasse pas celle d'un garçonnet ou d'une fillette. Et ces personnes là sont de réelles "PPT" ou "Personnes de Petite Taille" !

Je note également que - comme souvent - les pauvres plantes "naines" et animaux "nains" ne sont pas concernés par cette nouvelle appellation, puisque - à ma connaissance - on continue de parler de "Cactus nains" ou d'"Hippopotames nains"...

Personnellement, je ne suis même pas certain que les personnes concernées - les nains et naines atteints de nanisme - aient réellement été demandeuses de ce changement de vocable...

Cela me fait très fortement penser à ces départements que l'on s'est cru obligé de rebaptiser parce qu'ils comportaient des adjectifs tels que "Basses" ou "Inférieure", jugés - là encore -péjoratifs !