Ne dites pas : "Sa grograsse a eu ses ragnagnas à 13 piges".

Mais : "Sa chérie a eu ses règles à 13 ans" voire "Sa dulcinée a été menstruée pour ses 13 printemps" !

Vous passerez ainsi du registre argotique au langage courant ou au registre soutenu.

"Le syndrome du ventre de pruneau".

Ce nom étrange vient de l'aspect froissé que peut prendre le ventre du nouveau-né atteint de ce syndrome.

Celui-ci consiste en un déficit de la musculature abdominale, des anomalies des voies urinaires et des testicules non descendus intra-abdominaux.

La cause de ce syndrome congénital, qui se produit principalement mais non exclusivement chez l'homme, est mal connue.

"Un TOC".

Il s'agit d'un Trouble Obsessionnel Compulsif.

À savoir : un trouble psychique caractérisé par l'apparition répétée de pensées intrusives - les obsessions - produisant de l'inconfort, de l'inquiétude, de la peur ; et/ou de comportements répétés et ritualisés - les compulsions - pouvant avoir l'effet de diminuer ou de soulager une tension.

Les obsessions et les compulsions sont souvent associées (mais pas toujours) et sont généralement reconnues comme irrationnelles par les personnes sujettes au TOC.

Elles sont néanmoins irrépressibles et envahissantes, diminuant le temps disponible pour d'autres activités et menant parfois jusqu'à la mise en danger.

Elles ne se fondent généralement pas sur des interprétations délirantes et les symptômes peuvent s'exprimer de façon très variable d'un patient à l'autre, incluant phobie de la saleté, lavage des mains, vérifications répétées, etc.).

Et entre un tiers et la moitié des adultes présentant un TOC considèrent que les premiers symptômes sont apparus dans l'enfance.

Source : wikipedia.org

"Une syncope".

Ce terme polysémique peut désigner différentes choses, selon le contexte :

  • c'est ensuite, dans le domaine musical, un effet de contretemps par prolongation d'un temps faible sur un temps fort,
  • et c'est enfin, dans le domaine linguistique, un métaplasme consistant en la disparition d'un ou plusieurs phonèmes au sein d'un même mot.

"Une PC".

Ce sigle désigne une Perte de Connaissance, c'est à dire une rupture des relations conscientes d'une personne avec son entourage.

Lorsque la perte de connaissance est complète et de courte durée, on parle de "Syncope".

"Un TC" ou "Un TCC".

Il s'agit d'un Traumatisme Crânien ou d'un Traumatisme Cranio-Cérébral.

À savoir : un traumatisme concernant la partie haute du crâne contenant le cerveau ainsi que le cerveau lui-même.

Le SRAS

Il s'agit du syndrome respiratoire aigu sévère, une maladie infectieuse des poumons.

"Le patient zéro" ou "Le cas index".

Ces deux formules désignent la première personne d'une épidémie à avoir été contaminée par un agent pathogène.

Il peut s'agir d'un porteur sain, mais il est important de l'identifier afin de contenir la maladie et de s'assurer qu'une nouvelle épidémie ne reprendra pas.

Son identification permet en effet d'identifier les personnes ayant été en contact avec lui et donc potentiellement contaminées, ainsi que d'identifier par exemple les lieux à désinfecter en priorité.

  • Dans le cas de l'épidémie de SRAS, en 2002, le patient zéro ou cas index était l'occupant d'une chambre d'un hôtel de Hong-Kong.
  • Et pour l'épidémie de maladie à virus Ebola, en 2014, c'est un enfant de deux ans, mort le 6 décembre 2013, qui selon une étude du "Journal of Medecine", est considéré comme le patient zéro ou cas index.

"Le principe actif", "L'ingredient actif" ou "La substance active".

Il s'agit de la substance chimique qui, dans un médicament possède un effet thérapeutique.

Elle est généralement en très faible proportion par rapport aux excipients.

Il peut s'agir, selon les cas, :

  • d'une substance pure dont on connaît la structure chimique et qui est obtenue par des méthodes de synthèse chimique,
  • d'un mélange de plusieurs substances chimiquement proches,
  • ou encore d'une substance définie par son mode d'obtention.

On notera que nos amis québecois parlent d'"Ingrédient actif".

Source : wikipedia.org

 

"Le syndrome de Jérusalem".

Il s'agit d'une maladie psychosomatique assez rare, appartenant à ce que l'on appelle les "troubles du voyage" ou "syndromes du voyageur".

Provocant chez certains individus des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations, elle est équivalente au syndrome de Stendhal, à ceci près qu'elle ne se rapporte pas aux œuvres d'art, mais au sens religieux révélé lors du pèlerinage de Jérusalem, la ville sainte des trois monothéismes.

Les spécialistes attribuent ces crises à la déception. Des pèlerins rêvent des années à cette visite en Terre sainte mais la grande richesse archéologique de Jérusalem reflète surtout les périodes turque, croisée et byzantine sans aucune trace de l'ère préchrétienne ; la plupart des sanctuaires chrétiens ayant été soumis à la destruction, à la transformation ou à la défiguration au cours de leur histoire mouvementée.

Comme la réalité n'est pas à la hauteur de leurs fantasmes, ces pélerins deviennent frustrés et se réfugient dans le délire.

Près d'une centaine de personnes par an ressentiraient ce syndrome, à des degrés divers, dont une quarantaine sont hospitalisées chaque année ; les cas étant le plus souvent enregistrés aux abords des grandes fêtes religieuses (Noël, Pâques, Pessah, etc.) et durant les mois chauds de juillet et août.

Concernant la composition confessionnelle des victimes de ce syndrome, 66 % sont de confession juive, 33 % chrétiens (pour la plupart protestants) et les 1 % restants sans religion. Cette pathologie ne touche d'ailleurs pas que les seuls touristes et pèlerins, mais aussi des résidents de Jérusalem.

Les principaux symptômes ressentis sont les suivants : anxiété et stress, désir d'isolement, obsession de se purifier le corps (ablutions systématiques, taille des ongles), confection de toges à partir de draps, déclamation de passages de la Bible et chants sacrés, proclamation de sermons, hallucinations, etc.