"Une huile essentielle" ou "Une essence végétale".

Il s'agit d'un composé aromatique (odoriférant) et volatil extrait de plantes.

Elle forme un liquide non gras, soluble dans l’alcool, la cire et l’huile mais insoluble dans l’eau (hydrophobe).

Et elle est obtenue par extraction mécanique, distillation à la vapeur d'eau, distillation à sec ou par expression à froid des parties de la plante qui en contiennent : fleurs, pétales, feuilles, tige, racines, écorce des fruits, graines, résine ou gomme.

Le rendement est extrêmement faible, puisqu"il ne faut pas moins de 100 kg de lavande ou près de deux tonnes de pétales de rose pour obtenir un seul litre d’huile essentielle !

 

"L'infantilisme".

Il s'agit d'une maladie, causée par un déficit en hormones thyroïdiennes ou hormone de croissance au moment de la puberté, et ayant pour conséquence qu'un adulte présente les caractéristiques psychiques, physiques ou génitales d'un enfant.

Ces hormones - parmi lesquelles notamment la testostérone - sont en effet responsables de l'apparition des caractères sexuels secondaires comme les poils pubiens, les poils faciaux, la modification du ton de la voix, la croissance des os et l’augmentation du volume musculaire.

L' adulte souffrant d’infantilisme présente donc des caractéristiques telles que - notamment - une petite taille, un développement insuffisant des organes génitaux, une absence de caractères sexuels secondaires et un psychisme infantile.

"Un exutoire".

Ce mot désigne :

  • au sens propre, un abcès local provoqué et entretenu pour favoriser une suppuration locale.

On dit par exemple : "Le vétérinaire a posé un exutoire sur la cuisse de mon chien".

  • par analogie, un orifice ou un conduit servant à évacuer un trop-plein d'eau usée ou polluée, ou d'eau de pluie.
  • par extension, tout dispositif qui sert à écouler un excédent,
  • et, au sens figuré, une activité servant à détourner un excès d'une énergie, d'un tempérament ou d'un sentiment.

On dit par exemple : "La boxe sert d'exutoire à son trop-plein d'énergie".

Source : www.cnrtl.fr

"Je m'appelle Justice. Docteur Benjamin Justice, médecin attaché à l'OMS... un médecin volant en quelque sorte, abonné aux lignes internationales".

Docteur Justice

C'est par ce petit texte introductif que débutait systématiquement chacune des 155 aventures du "Docteur Justice" (parfois en récits complets, parfois en récits à suivre), une série de bande dessinée du journal "Pif gadget", créée en juin 1970 par Marcello et Jean Ollivier et qui perdura jusqu'en 1990.

"Docteur Justice", une série de Marcello et Ollivier (1970-1990)

Faisant partie des principaux héros réalistes de ce journal, ce héros médecin était un français né au Japon, judoka 5e dan, qui parcourait le monde en avion pour le compte de l'OMS.

Un demi-siècle plus tard, comme nombre des lecteurs de ma génération sans doute, je m'en souviens encore mot pour mot : Nostalgie, quand tu nous tiens !

"Quelle affreuse maladie !".

La scène se passe au début des années 2000. De passage à Paris (75), je suis à la sortie d'une école maternelle, où je suis venu attendre ma fille aînée, dont je vis séparé.

Lorsqu'elle sort, elle est en grande conversation avec une autre petite fille, attendue par un monsieur sensiblement plus âgé que moi et situé à quelques mètres.

Après m'avoir sauté au cou, ma fille m'explique qu'il s'agit de sa grande copine Sarah et que le monsieur en question "est son gentil papy (et) a failli mourir" !

Comme j'adresse une petite mimique de compassion à l'attention de celui-ci, sa petite-fille, qui a entendu les propos de ma fille, me lance alors : "Oui mon papy a eu un affreux ctus, mais maintenant il va bien !".

"Satanée peau !".

À l'été 2000, ma fille aînée a 5 ans et nous regardons en famille le journal télévisé, qui évoque une importante opération de chirurgie réparatrice, suivie d'une greffe de peau.

Elle s'exclame alors, toute fière, : "Moi je sais ce que c'est une greffe de peau !".

Relativement étonnés, sa mère et moi lui demandons ce dont il s'agit.

- "C'est quand la peau elle veut plus travailler !".

Explication
La confusion résulte de la paronymie entre les mots « Grève » et « Greffe ».

Pourquoi dire : "Un tennis elbow" ?

"L'épicondylite", également appelée "Tendinite du bras" ou "Tennis elbow"

Et pas : "Une épicondylite" ou "Une tendinite du coude" !

Il s'agit d'une affection douloureuse résultant d'une inflammation des tendons reliant la main au coude et servant à la flexion du poignet, appelés "tendons épicondyliens".

L’épicondyle est en effet le petit relief osseux de l’humérus (os du bras) situé au niveau de la partie externe de l’articulation du coude. Elle permet l’insertion de certains muscles qui servent à étendre les doigts, tendre le poignet et faire tourner l’avant-bras de façon à ce que la paume de la main soit visible.

Anatomie du coude et visualisation des tendons en cause dans "L'épicondylite", également appelée "Tendinite du bras" ou "Tennis elbow"

Une épicondylite est en réalité une tendinite du bras qui se caractérise par des douleurs du coude. Elle est provoquée par l’atteinte des muscles et plus particulièrement des tendons permettant de les fixer sur l’épicondyle. Les tendons sont constitués de fibres solides non étirables, lesquelles, si elles subissent des contraintes trop importantes ou des chocs soudains, peuvent se déchirer. Les épicondylites sont actuellement expliquées par des micro-déchirures des tendons. En effet, les symptômes surviennent après une mobilisation importante et/ou répétée du bras, la douleur au niveau du coude étant réveillée par la mise en tension ou la rotation du poignet, ainsi que par la répétition de mauvais gestes du bras et de la main.

Cette affection est classée dans les troubles dits musculo-squelettiques (TMS), un ensemble de pathologies affectant les muscles, les tendons ou les nerfs rendant impossible la réalisation de certains mouvements. Une prise en charge adaptée permet d’en limiter l’évolution. L’atteinte du coude représente 19% des cas de TMS affectant les membres supérieurs. Contre 45% pour l’atteinte du poignet, qui reste la pathologie la plus fréquente et détient la première place.

Chaque année, en France, l’épicondylite concerne 1 à 3% des adultes. Elle touche plus volontiers les personnes entre 40 ans et 60 ans et représente 80% des pathologies liées au coude. La fréquence de cette affection s’est par ailleurs accrue ces dernières années dans la population française, avec une augmentation de 20% du nombre de cas entre 1995 et 2005.

Dans de rares cas, les douleurs du coude sont attribuées à une épitrochléite, une affection semblable à l’épicondylite à la différence qu’elle touche l’épitrochlée (relief osseux de la face interne du bras).

Sources : www.santemagazine.fr et xww.sante-sur-le-net.com

"L'infarctus du myocarde" ou "Le syndrome coronaire aigu".

Il s'agit de ce que l'on appelle communément "Une crise cardiaque" ou - par ellipse - "Un infarctus".

Un infarctus est une altération d'un tissu ou d'un organe par obstruction de l'artère qui assure son irrigation.

Et l'infarctus du myocarde est une lésion d'une partie du muscle cardiaque appelé "myocarde".

Cette destruction se produit lorsque, par exemple, un caillot empêche le sang de circuler normalement dans l'artère coronaire, qui irrigue le coeur. Ce dernier est alors mal irrigué et le muscle cardiaque abîmé.

L'infarctus du myocarde s'avère mortel dans environ 10% des cas. Dès l'apparition des premiers symptômes, il est primordial de prévenir les secours. Les premiers soins seront donnés dans l'ambulance, puis une hospitalisation sera nécessaire. Ensuite, des soins sur le long terme seront proposés, notamment pour éviter un nouvel infarctus ou l'apparition de complications cardiovasculaires. Ces soins post-infarctus seront composés d'un traitement médicamenteux, d'une réadaptation cardiovasculaire ou de changements d'hygiène de vie.

Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à un mot d'enfant et intitulé "Quelle affreuse maladie !".

Source : www.passeportsante.net