"À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse !".

L'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), inoubliable interprète des publicités "ducros" des années 1970-1980 "À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ?"

Cette formule publicitaire est entrée dans le langage courant.

Et il est assez fréquent que l'on entende des phrases dérivées de ce slogan, telles que : "À quoi ça sert qu'on se décarcasse !", "À quoi ça sert que l'on se décarcasse !" ou "À quoi ça sert que je me décarcasse !".

On dit par exemple, dans le registre familier : "À quoi ça sert que je me décarcasse, si vous saissez tout avec vos bottes pleines de boue !".

Ce slogan publicitaire devenu culte, ici utilisé en 1978 pour la préparation aromatique "Salagou", date en fait de 1975 et continue encore d'être utilisé sous des formes dérivées telles que : "Il se décarcasse et ça change tout !" ou "On se décarcasse, vous assurez !".

  • Le cuistot provençal des publicités des années 1970-1980 était l'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), qui a notamment joué Pierre Miramas, dit Michel-Ange, le patron du café Les Bons Enfants, dans le premier feuilleton quotidien français, "Le Temps des copains", de Robert Guez, en 1961-1962, puis avec Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura dans "Cent mille dollars au soleil", d'Henri Verneuil, en 1964, ainsi qu'avec Louis de Funès et Jean Gabin, dans "Le Tatoué", de Denys de la Patellière, en 1968.

L'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), inoubliable interprète des publicités "ducros" des années 1970-1980 "À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ?"

  • Le véritable fondateur de Ducros, Gilbert Ducros (12 février 1928 - 22 décembre 2007) ne ressemblait pas du tout au cuisinier bedonnant et moustachu de ces publicités, si ce n'est l'accent du Midi, puisqu'il était originaire de la Drôme (26). "C'était un petit bonhomme brun énergique et typiquement provençal", dont le credo était "Etre provençal et mondial", confiait, en 2007, à l'AFP (Agence France-Presse) son fils Michel.

Gilbert Ducros (12 février 1928 - 22 décembre 2007), le fondateur du groupe alimentaire qui portait son nom (© AFP photo)

C'est en effet une épopée industrielle peu banale que celle de Gilbert Ducros, fondateur du groupe qui portait son nom.

Renoncant dans les années 1950 à une carrière d'officier pour se lancer dans les herbes aromatiques, suivant ainsi les traces de son père, courtier pour les grossistes de Carpentras (84), il commence modestement, en vendant du tilleul sur les marchés. En 1963, il crée avec son frère Marc une société de négoce en vrac de produits et aromates provençaux, poivres et épices à destination des industries alimentaires et pharmaceutiques. Et ses deux fils, Yves et Michel, les rejoignent au début des années 1970.

Les logotypes successifs de la société Ducros, de 1963 à 2013
Les logotypes successifs de la société Ducros, de 1963 à 2013

Premier coup de génie mercatique, il développe dans les années 1960, cette fois pour le grand public, ses fameux petits bocaux à bouchon rouge pour herbes déshydratées et épices, et les meubles supports pour la vente en supermarchés. Le tout est complété, à partir de 1975, par la célèbre campagne, lancée avec Havas, suivie de "Les herbes de Provence, c'est Ducros qui me les ramasse". Ces différents slogans fonctionnent à merveille, assurant rapidement à la marque une incroyable notoriété

Gilbert Ducros réalise une deuxième opération mercatique en 1973,  avec la création de Vahiné, marque de fruits secs conditionnés, d'arômes liquides et de toutes sortes d'aides à la pâtisserie. Le slogan - "Vahiné, c'est gonflé" - est tout aussi efficace.

Logotype de la marque Vahiné, créée en 1973 par le groupe Ducros

Et en 1981, ce sera le tour de La Tisanière.

Logotype de la marque La Tisanière, créée en 1981 par le groupe Ducros

Peu à peu, cependant, la situation décline. Et en 1986, le groupe de Carpentras (84) commence à perdre de l'argent. Devenu numéro un européen des épices (260 millions d'euros de chiffre d'affaires en 1990), il a vu trop grand. Confrontés à des pertes et à un fort endettement, les Ducros sont également empêtrés dans des divergences familiales, les fils revendiquant une vision plus gestionnaire que le père. En 1992, les Ducros vendent l'entreprise à Eridania-Béghin-Say, le pôle agroalimentaire du groupe italien Ferruzzi-Montedison. L'Italien va restructurer, en se séparant des activités sauces, condiments et tisanes..., puis revendre en 2000 au numéro un mondial des épices, l'américain McCormick, pour 425 millions d'euros.

Mais dès 1992, quelques mois après la vente de son groupe, Gilbert Ducros - à qui Ferruzzi n'a pas fait signer de clause de non-concurrence - créée la surprise, en lançant une nouvelle entreprise sur le marché naissant des herbes aromatiques surgelées : GYMA, pour Gilbert, Yves et MArc Ducros !

Cette fois cependant son slogan "Gyma j'imagine !" lui vaut des ennuis judiciaires. Gilbert Ducros perd en effet le procès que lui intente la société helvétique Maggi (ma-ji) , car dans "Gyma j'imagine !", il y a "Maggi Maggi", le slogan de la marque Maggi !

On ne peut pas gagner à tous les coups !

Logotype de la marque helvétique Maggi, créée en 1885 par le suisse Julius Maggi

Source :www.lemonde.fr

On ne dit pas : "Un klaxon" ni "Klaxonner" !

Une main de femme en train d'utiliser son avertisseur sonore (ou "de klaxonner")

Mais : "Un avertisseur sonore" et "Utiliser l'avertisseur sonore" !

Un avertisseur sonore est un appareil équipant les véhicules et émettant un son principalement destiné à donner un signal ou à prévenir d'un danger. Les avertisseurs sonores équipent notamment les automobiles, motocyclettes, camions, engins de chantier, trains, tramways et bateaux.

Mais, s'il est destiné à avertir d'un danger immédiat, l'avertisseur sonore peut également représenter une source de nuisances sonores. De ce fait, dans certains lieux et selon les circonstances, son utilisation est interdite ou réglementée.

"Klaxon" est une marque d'avertisseurs sonores, déposée en 1911 par la société du même nom, qui produit les premiers avertisseurs sonores pour automobiles à partir de 1908.

Un avertisseur sonore à air en forme de trompette, sur une automobile ancienne
Un avertisseur sonore à air en forme de trompette, sur une automobile ancienne
Un ancien avertisseur sonore à air en forme de trompette
Un ancien avertisseur sonore à air en forme de trompette

Aujourd'hui, la société Klaxon ne produit plus que des sirènes anti-incendies. Et une grande partie des produits Klaxon est aujourd'hui commercialisée en France par la société KM Europ.

Sur les tramways, l'avertisseur est parfois appelé un "Gong".

Et dans le jargon ferroviaire, l'avertisseur sonore est appelé "Sifflet".

"Rowenta".

Logotype de la marque dorigine allemande de petit électroménager Rowenta

Cette marque d'électroménager du groupe français SEB (Société d'Emboutissage de Bourgogne) a été fondée en Allemagne en 1909 par Robert Weintraud (1860-1927).

Celui-ci avait d'abord créé son entreprise en 1884 sous le nom de "Robert Weintraud GmbH & Co KG", avant d'en transformer le nom, en 1909, en "Rowenta (Robert Weintraud gmbh & co kg)".

C'est en 1988 qu'elle a été rachetée par le groupe SEB, dont le siège est situé à Écully (69).

Aspirateur traîneau Rowenta
Aspirateur traîneau Rowenta
Centrale vapeur Rowenta
Centrale vapeur Rowenta
Aspirateur sans sac Rowenta
Aspirateur sans sac Rowenta

Source : wikipedia.org

"Un stabilo" ou "Un fluo".

Un surligneur jaune de la marque Stabilo Boss

On désigne ainsi : un surligneur.

  • "Stabilo"est une ellipse de "Stabilo Boss", un produit créée en 1971 par le groupe familial allemand Schwan-Stabilo Schwanhäusser GmbH and Co, l'un des principaux fabricants d’instruments d’écriture en Europe.

Leur part de marché sur ce produit, en France, est tellement phénoménale - on vraiment parler de situation de quasi-monopole - que le mot "Surligneur" n'est pratiquement pas utilisé.

  • et "Fluo" est évidemment l'apocope de "Fluorescent", un adjectif devenu ici un substantif par ellipse lexicale de "un stylo feutre fluorescent".

Source : wikipedia.org

"Connétable".

Logo des sardines Connétable

Il s'agit du nom d'une marque française de conserves de poissons, appartenant à la conserverie Chancerelle.

Celle-ci, fondée en 1853 à Douarnenez (29) par Robert Chancerelle, est aujourd'hui la plus ancienne conserverie de sardines à l'huile au monde.

Les sardines et leur célèbre boîte rouge sont le produit phare de la marque Connétable.

Sardines Connétable

Une marque dont le nom fait référence au Connétable, grand officier de la Couronne, chef suprême de l'armée sous l'Ancien Régime.

Source : wikipedia.org

"L'accrobranche".

Ce mot-valise (accroché - branche) est une marque enregistrée, appartenant depuis 1994 à l'association française "Les Accro-Branchés", située à Annonay (07).

Il désigne :

  • une activité de plein air nomade et temporaire, consistant à grimper directement sur les branches des arbres jusqu’à leur cime tout en étant assuré par une corde, comme en escalade,
  • ou : un parcours aventure consistant en un déplacement horizontal sur des câbles d’acier fixes dans un parc d’attractions forestier.

Source : wikipedia.org

"Nous n'avons pas les mêmes valeurs".

"Nous n'avons pas les mêmes valeurs" : publicité télévisée pour Bordeau Chesnel

Cette phrase culte est apparue sur nos écrans de télévision en 1986 et a généré depuis toute une saga de publicités télévisées.

Au point de faire entrer l'expression dans le langage courant.

Il s'agit du slogan publicitaire de "Bordeau Chesnel", la marque grand public de rillettes du Mans de la société LDC, filiale à 100% du groupe agroalimentaire  français Soparind Bongrain, devenu le Groupe Savencia en 2015.

"Nous n'avons pas les mêmes valeurs" : publicité télévisée pour Bordeau Chesnel

Inchangé depuis 1986, ce slogan est directement associé à l'actrice Marie-Hélène Lentini depuis 2004.

La première publicité avec l'huissier (1986)

Cette mise en scène d'un "huissier" dans le premier message publicitaire télévisé de la société LDC est particulièrement savoureuse lorsque l'on sait que ladite société résulte de la fusion, en 1973, de deux sociétés de charcuterie industrielle de la Sarthe (72) :

  • Bordeau Chesnel, créée en 1922, à Yvré-l'Évêque (72), par Jules Bordeau et Marie-Louise Chesnel,
  • et... Luissier, créée en 1900, au Mans (72), par Albert et Blanche Luissier !

Les deux sociétés réunies sont alors devenues LDC pour Luissier Bordeau Chesnel.

Sources : wikipedia.org, www.perche-sarthois.fr, www.journaldunet.com et www.lsa-conso.fr

 

"Gilbert".

Logo de l'équipementier sportif britannique Gilbert spécialisé dans le rugby et le netball

Gilbert est le nom d'un équipementier sportif et d'une marque britanniques, produisant des ballons, des vêtements sportifs ainsi que des accessoires pour le rugby à XV et le netball.

Les origines de la société remontent à l'année 1823, lorsque William Gilbert (1799-1877), le cordonnier de Rugby (Angleterre), dont l'échoppe jouxtait le principal collège de ladite ville (la Rugby School) se mit à fournir aux élèves leurs premiers ballons.

La légende veut en effet que sur le terrain de cette école, (Angleterre), au cours d'une partie de football, cette année là, l'élève et futur pasteur William Webb Ellis, porte dans ses bras le ballon derrière la ligne de but adverse alors que la tradition était naturellement jusque là de le pousser au pied. En réalité, les origines du rugby sont bien plus complexes.

Les collèges britanniques de l'époque pratiquent chacun un jeu de ballon dérivé de la soule. Chaque collège avait ses propres règles et le jeu au pied et à la main était fréquents. Le geste de William Webb Ellis, de garder à la main le ballon, dans une phase de jeu qui ne le permettait pas, a fait progressivement évoluer la règle du collège de Rugby.

William Gilbert confectionne ses ballons à partir d'une vessie de porc, achetée aux paysans, entourée de quatre panneaux en cuir cousus à la main.

Les premiers ballons ovales apparaissent en 1835. Et en 1851, William Gilbert expose à l'Exposition universelle de Londres son "Rugby School Football", un ballon ovale fabriqué à partir d'une vessie de porc. À l'Exposition Universelle de Londres de 1862, les ballons de rugby de la marque Gilbert remportent une médaille d'argent. Et, à partir de 1892, le ballon mis au point par William Gilbert devient le ballon réglementaire du rugby.

Ballon de rugby de la société britannique Gilbert

Le ballon évolue au fil du temps, le cuir étant notamment remplacé par des matières synthétiques.

Avec l’arrivée sur le marché de nouvelles marques concurrentes, l'entreprise Gilbert connaît des moments difficiles et la famille Gilbert vend la société en 1978. La société Gilbert change ensuite trois fois de propriétaire dans les années 80 et 90.

Durant cette période, la marque perfectionne ses ballons grâce à l’évolution des technologies de synthèse. Le rugby se professionnalise et Gilbert crée le ballon officiel de la première édition de la Coupe du monde de rugby à XV en 1987.

Gilbert se lance également dans la fourniture d'équipements de netball, un sport assez populaire en Australasie, où Gilbert est bien implanté commercialement.

Ballon de netball de la société britannique Gilbert

À la suite de difficultés financières, un autre équipementier britannique, Grays International, rachète en 2002 la société Gilbert.

Source : wikipedia.org

"On se lève tous pour Danette !".

Publicité Danette 1986

"Cette célèbrissime formule publicitaire des années 1980 est assurément entré dans la mémoire collective et même, je crois, dans le langage courant des français.

Chanté par le chanteur français Richard Gotainer, de 1979 à 1992, ce slogan a contribué à l’incroyable succès de cette marque commerciale de crème dessert industrielle, créée par la société Danone en 1970 et consommée par 50% des ménages français en 2011.

La crème dessert industrielle de Danone "Danette" : dans les années 1980 et en 2016

Il ne s'agit pourtant que du refrain de la chanson de Gotainer et pas du slogan de cette marque, qui était... allez ; je vous le souffle, mais je suis bien certain que la plupart des plus de 40 ans s'en souviennent : "Que tous ceux qui aiment la Danette se lèvent !"

La publicité télévisée de 1986 :

La publicité télévisée de 1981 :

"Olida".

Publicité pour la marque de charcuterie française Olida, créée en 1855 par Ernest Olida

Olida est une ancienne société industrielle et commerciale de charcuterie fondée en 1855 par Ernest Olida.

Publicité pour la marque de charcuterie française Olida, créée en 1855 par Ernest Olida  Publicité pour la marque de charcuterie française Olida, créée en 1855 par Ernest Olida

Publicité pour la marque de charcuterie française Olida, créée en 1855 par Ernest Olida

Celui-ci ouvre d'abord une boutique de spécialités gastronomiques au Palais Royal, puis rue Drouot, à Paris (75).

Publicité pour la marque de charcuterie française Olida, créée en 1855 par Ernest Olida

La première usine voit le jour en 1896, à Levallois-Perret (92), à proximité de la Seine. Elle existait encore dans les années 1970 et les voyageurs de la SNCF en direction de la gare de Paris Saint-Lazare la regardait souvent de manière narquoise, en raison du cimetière qu'elle jouxtait...

Publicité pour la marque de charcuterie française Olida, créée en 1855 par Ernest Olida

Le développement de l'entreprise s'accélère dans les années 1950 avec le rachat de nombreuses sociétés agroalimentaires.

En 1967, Olida fusionne avec Caby. En 1971, l'entreprise lance la marque Cochonou.

En 1972, Gérard Gorcy crée au sein d'Olida la filiale Gorcy, spécialisée dans la distribution d'entrées surgelées aux circuits spécialisés, notamment sous la marque "Marie". "Marie" devient une marque grand public proposée dans les supermarchés en 1983, et investit le rayon des plats préparés rayon frais en 1989, avant d'être revendue au groupe Saint Louis.

Dans les années 1980, Olida était un sérieux concurrent de Justin Bridou pour le saucisson sec et d'Herta pour les produits tranchés pré-emballés.

Au début des années 1990, l'entreprise comptait 1.800 salariés au total dans quatre unités de fabrication, situées ) Loudéac (22), Illkirch-Graffenstaden (67, Saint-Symphorien-sur-Coise (69), Libourne (33). Avec un siège social situé à Neuilly-sur-Seine (92).

En 1992, Olida est cependant rachetée par le groupe agroalimentaire vendéen Fleury Michon.Logo de la marque de charcuterie française Olida, créée en 1855 par Ernest Olida

L'acquisition double la taille de Fleury Michon et lui donne la position forte qu'avait Olida sur le marché pour les saucissons secs, les jambons cuits et secs, la charcuterie, les salaisons, etc.

Le nouveau groupe dépasse ainsi de nombreux concurrents, y compris Herta, la filiale de Nestlé. Cependant Olida, perdant presque un million de francs par jour, manque de faire couler Fleury Michon. À cause des opérations déficitaires d'Olida, les pertes de Fleury Michon sont montées à environ 300 millions de francs moins d'une année après l'acquisition. Aucune synergie ne s'avérant possible entre les deux sociétés, le Groupe Fleury Michon revend dès 1993 l'unité de fabrication spécialisée dans la charcuterie pré-emballée, à Herta, puis cède le pôle saucissons, avec ses marques Cochonou et Calixte, au groupe Aoste.

Enfin, Fleury Michon transfère les jambons et autres charcuteries préemballées Olida sous la marque Fleury Michon et devient le n°2 en volume sur le segment du jambon libre-service.

Source : wikipedia.org

"Esso".

Qui ne connaît aujourd'hui encore cette célèbre marque de carburant états-unienne, créée en 1912 ?

Peu de gens en revanche savent qu'elle est issue du nom même du sigle en forme d'acronyme de la société "Eastern States Standard Oil", fréquemment appelée  "Eastern States SO" ou, par ellipse et contraction, "SO" !

Cette société était le nouveau nom de la "Standard Oil of New Jersey", l'une des de 34 sociétés indépendantes (parmi lesquelles les célébres "Mobil" ou "Chevron"), dont certaines avaient gardé le droit d'utiliser la marque "Standard Oil" dans certains États américains ou pays, après le démantèlement, en 1911, de la compagnie pétrolière SO (Standard Oil), fondée en 1870 par John D. Rockefeller.

En 1972, cette marque a été en grande partie remplacée aux États-Unis d'Amérique par la marque "Exxon", tandis que "Esso" est restée largement utilisée ailleurs dans le monde.

Source : wikipedia.org

Ne dites pas : "SMS" ou "Texto" !

Mais : "Minimessage téléphonique" !

  • "SMS" est un sigle anglais signifiant "Short Message Service" ("Service de messages courts").
  • Et "Texto" a été déposé en 2001 comme nom de marque par la société française SFR (Société Française du Radiotéléphone) mais celle-ci a été définitivement déboutée en justice en 2009 et le mot est devenu librement utilisable.

Ce service de messagerie de téléphonie mobile, introduit par la norme GSM, permet de transmettre de courts messages textuels.

Appelé "Messagerie texte" dans certaines régions du monde comme l’Amérique du Nord, le Royaume-Uni ou les Philippines, certains le désigne également par rétroacronymie, "Service de Messages Succincts".

Source : wikipedia.org