"Nachiketas Wignesan".

Nachiketas Wignesan, professeur d'histoire du cinéma

Il s'agit du nom d'usage de l'historien et critique de cinéma français Nachiketas Wignesan Garcia, qui fait partie de cette catégorie de personnes que j'apprécie et respecte pour avoir assumé la singularité de leur nom d'origine étrangère, sans chercher à le franciser, comme beaucoup.

"Nachiketas" est un joli prénom sanskrit (existant également sous la forme "Nachiketa" et "Nachiketan", faisant référence à un personnage des temps anciens de la littérature hindoue.

Enseignant l'Histoire du cinéma et l'Analyse de films à l'Université de Paris I et Paris III, il participe à de nombreuses conférences et intervient régulièrement à travers toute la France dans des ateliers d'éducation à l'image.

Je n'ai découvert son travail qu'en octobre 2022, à l'occasion de la sortie, aux Éditions Rimini, d'un superbe coffret, réunissant pour la première fois 3 des "Premiers westerns" de John Ford, dans des versions restaurées en Haute Définition (*).

Chacun de ces films bénéficie en effet d'une très pertinente analyse par Nachiketas Wignesani, lequel signe aussi un très intéressant petit livret consacré aux débuts de celui qui demeurera vraisemblablement à tout jamais le réalisateur le plus oscarisé de l'histoire du cinéma mondial.

(*) "Le Ranch Diavolo" (1917), "À l’assaut du boulevard" (1917) et "Du sang dans la prairie" (1918) sont en effet les uniques rescapés de la trentaine de films muets réalisés par Ford entre 1917 et 1920 pour Universal, aucun autre n'ayant malheureusement échappé à l’outrage du temps et survécu à leur créateur :

  • "Le Ranch Diavolo" et "Du sang dans la prairie" furent miraculeusement retrouvé en 1966 dans les fonds des Archives nationales du film de Tchécoslovaquie.
  • Et "À l’assaut du boulevard" est revenu d’outre-tombe grâce au dépôt de quatre bobines intitulées "Un drame au far-west", aux Archives françaises du film, en 1970 par un collectionneur qui n’imaginait pas rendre à la vie un Ford réputé perdu.

Source : www.eklecty-city.fr

"L'Arioste".

Le poète italien Ludovico Ariosto dit L'Arioste (8 septembre 1474 - 6 juillet 1533)

Il s'agit du surnom francisé de Ludovico Ariosto, un poète italien de la Renaissance, né le 8 septembre 1474 et mort le 6 juillet 1533.

Il est l'auteur du poème "Roland furieux (1516), la suite du long poème inachevé de Boïardo Matteo Maria, "Roland amoureux (1483), complété par Nicolo degli Agostini et Lodovico Domenichi, puis refondu par Francesco Berni (1541), dans lequel apparaîssent les personnages de Sacripante, roi de Circassie, d'où provient le mot français "sacripant".

Et celui de "Rodomont", roi d'Alger, d'où nous viennent les mots "rodomontade" et "rodomont" (adjectif et substantif).

Source : wikipedia.org

"Bob Tahri".

L'athlète français Bouabdellah Tahri dit Bob Tahri

Il s'agit du nom d'usage de l'athlète français devenu consultant sportif Bob Tahri, né le 20 décembre 1978.

Spécialiste des courses de demi fond, cet athlète de 1,91 m chaussait déjà du 47 à... 12 ans !

L'athlète français Bouabdellah Tahri dit Bob Tahri

Ayant battu 3 records d'Europe (2 000 m steeple, 3 000 m steeple et 5 000 m en salle) , il a terminé 15e du marathon de New-York pour sa première participation à un marathon, le 3 novembre 2013.

Bob Tahri est devenu, en 2017, consultant sportif sur la chaîne de télévision L'Équipe.

L'ancien athlète français devenu consultant sportif Bouabdellah Tahri dit Bob Tahri

Et il est en couple avec la journaliste française Aïda Touihri.

Source : wikipedia.org

"Le commandant Cousteau" ou "Le pacha".

On a ainsi appelé, des décennies durant, l'officier de marine et explorateur océanographique français Jacques-Yves Cousteau, né le 11 juin 1910 et mort le 25 juin 1997.

Le commandant Jacques-Yves Cousteau

Inventeur, écrivain et cinéaste, il est connu pour avoir perfectionné avec Émile Gagnan le principe du scaphandre autonome avec l'invention du détendeur portant leurs noms, pièce essentielle à la plongée sous-marine moderne.

Les films et documentaires télévisés de ses explorations sous-marines en tant que commandant de la Calypso ont rencontré un succès planétaire.

Le commandant Jacques-Yves Cousteau

Cinéma

Jacques-Yves Cousteau a participé à la réalisation de plus d'une centaine de films documentaires, dont trois longs-métrages et a obtenu plusieurs récompenses internationales prestigieuses :

  • "Épaves" (1943), meilleur court métrage au Festival de Cannes 1946,
  • "Le Monde du silence" (1956), long-métrage coréalisé avec Louis Malle, Palme d'or du Festival de Cannes et Oscar du meilleur film documentaire en 1956,

Affiche du film français "Le monde du silence" de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle (1956)

  • "Histoire d'un poisson rouge" (1958), réalisé par Edmond Séchan Oscar du meilleur court-métrage de fiction en 1960,
  • "Le Monde sans soleil" (1964), réalisé par Jacques-Yves Cousteau, Oscar du meilleur film documentaire et Grand prix du cinéma français en 1964,
  • "Voyage au bout du monde" (1976), troisième et dernier de ses longs métrages, coréalisé avec Philippe Cousteau, son fils.

Livres

  • Le commandant Cousteau a notamment publié, en 1953, avec Frédéric Dumas le célébrissime "Le monde du silence".
Édition originale de 1953, du livre de Jacques-Yves Cousteau et Frédéric Dumas "Le monde du silence"
Édition originale de 1953, du livre de Jacques-Yves Cousteau et Frédéric Dumas "Le monde du silence"
  • Mais également, de 1981 à 1990, avec Philipe Diolé et Yves Paccalet, une série d'une douzaine de livres illustrés parus chez Flammarion, que je collectionnais et dévorais à chaque fois avec passion.

La collection de livres "L'odyssée du commandant Cousteau", parue chez Flammarion, dans les années 1980

  • et, avec Dominique Serafini, de 1985 à 1998, aux Éditions Robert Laffont "L'Aventure de l'équipe Cousteau en bandes dessinées", en 17 volumes.

Famille

Le commandant Cousteau a été, du 1er juillet 1937 au 1er décembre 1990, l'époux de l'exploratrice française Simone Melchior, qui l'a accompagné des décennies durant à bord de la Calypso.

Le commandant Jacques-Yves Cousteau et Simone Melchior, sa première épouse, sur la Calypso
Le commandant Jacques-Yves Cousteau et Simone Melchior, sa première épouse, sur la Calypso

Et avec laquelle il a eu deux fils, les plongeurs sous-marins, océanographes et cinéastes français Philippe Cousteau (6 mai 1938) et Jean-Yves Cousteau (30 décembre 1940 - 28 juin 1979).

Le commandant Jacques-Yves Cousteau et ses fils Philippe Cousteau et Jean-Michel Cousteau
Le commandant Jacques-Yves Cousteau et ses fils Philippe Cousteau et Jean-Michel Cousteau

Et deux petits-enfants, les militants écologistes franco-états-uniens Alexandra Cousteau (21 mars 1976) et Philippe Cousteau dit "Philippe Cousteau Jr" (20 janvier 1980), les enfants de son fils aîné Philippe.

À la mort de Simone, le 1er décembre 1990, Cousteau attend sept mois pour se remarier, le 28 juin 1991 avec l'hôtesse de l'air Francine Triplet, dont il a déjà deux enfants : Diane Élisabeth, née en 1979 et Pierre-Yves, née en 1981.

Source : wikipedia.org

"Lisa Azuelos", "Lisa Azuelos-Aessandrin" ou "Lisa Alessandrin".

La réalisatrice française Lisa Azuelos.

Il s'agit des différents noms d'artiste et nom de plume de la réalisatrice et écrivaine française Élise Azuelos, née le 6 novembre 1965.

Également actrice et scénariste, elle a fait officaliser son prénom d'usage, "Lisa", qui avait été refusé par l'administration à sa naissance, amenant ses parents à la déclarer sous celui d'"Élise".

Nous l'avons découverte en 2006, avec le film "Comme t'y es belle".

Affiche du film français "Comme t'y es belle !" de Lisa Azuelos (2006)

Et elle a remporté, en 2009, un important succès commercial avec "LOL", un film réalisé avec sa fille Carmen Alessandrin, sur les relations mère-fille.

Interprété par Sophie Marceau et Christa Theret, celui-ci a en effet attiré plus de trois millions de spectateurs dans les salles françaises.

Affiche du film français "LOL (Laughing Out Loud)" de Lisa Azuelos (2009)

Elle a en revanche connu un cuisant échec avec sa version états-unienne, pourtant réalisée par elle-même en 2015 avec les vedettes Demi Moore et Myley Cyrus : "LOL USA".

"LOL USA" : la version américaine - réalisée également par elle - du film français de 2009 de Lisa Azuelos "LOL (Loughing Out Loud)" (2015)

Famille

Elle est la fille de la chanteuse et actrice française Marie Laforêt et de l'homme d'affaires français Judas Azuelos.

La chanteuse et actrice française naturalisée suisse Marie laforêt et sa fille, la réalisatrice française Lisa Azuelos.

Lisa Azuelos a également été, de 1991 à 2012, l'épouse du réalisateur français Patrick Alessandrin.

Le réalisateur français Patrick Alessandrin

Avec lequel elle a eu, en 1991, une fille, Carmen Alessandrin, devenue réalisatrice en 2018 ("Interrail").

La réalisatrice française Lisa Azuelos et sa fille la réalisatrice française Carmen Alessandrin

Source  wikipedia.org

"La panthère".

Le joueur international de football français Bafétimbi Gomis

Il s'agit du surnom du joueur international de football français Bafétimbi Gomis dit "Bafé Gomis", né le 6 août 1985.

Le joueur international de football français Bafétimbi Gomis célébrant un but en imitant la panthère
Le joueur international de football français Bafétimbi Gomis célébrant un but en imitant la panthère

Ce surnom lui vient de sa façon de célébrer ses buts en imitant une panthère ; laquelle fait référence à la célébration de l'ancien attaquant stéphanois Alex (le brésilien Alex Dias de Almeida), qui rendait lui-même hommage à Salif Keïta, "La panthère noire" de l'AS Saint-Étienne.

Évoluant au poste d'attaquant, il a notamment joué l'ASSE, à l'Olympique de Marseille, à l'Olympique Lyonnais et au Galatasaray SK.

Et il est le cousin des joueurs de football français Nampalys Mendy et Alexandre Mendy.

Source : wikipedia.org

"Ferdinand Cheval", "Le facteur Cheval".

Le facteur Ferdinand Cheval

Le facteur français Joseph Ferdinand Cheval est né le 19 avril 1836 et mort le 19 août 1924.

Il est célèbre pour avoir passé 33 années de sa vie à édifier, à Hauterives (26), un monument nommé le "Palais idéal" et huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau, tous deux considérés comme des chefs-d'oeuvre d'architecture naïve.

Famille

Ferdinand Cheval naît dans une famille de petits cultivateurs dans un village de la Drôme (26).

Le 20 mai 1858, il se marie avec Rosalie (ou Rose) Revol, lingère, avec qui il aura deux enfants, Victorin (1864-1865), et Cyril (1866-1912).

Après la mort de son épouse en 1873, il se remarie le 28 septembre 1878 avec Marie-Philomène Richaud (1838-1914), tailleuse et également veuve.

Elle apporte en dot l'équivalent de deux années de traitement de facteur et une petite propriété qui lui permet d'acquérir un lopin de terre à Hauterives (26), qui va devenir le village d'adoption du Facteur Cheval.

De leur union naît son unique fille, Alice, née en 1879 et morte en 1894, à l’âge de 15 ans.

Le facteur Ferdinand Cheval

Formation et carrière professionnelle

Du fait d'une scolarité courte, il maîtriserait mal la langue française, qu'il écrit phonétiquement.

Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il devient à l'âge de treize ans apprenti boulanger. Il est pris en tutelle, à l'âge de dix-huit ans, à la mort de son père, par son oncle maternel Joseph Burel, qui le fait rapidement émanciper (la majorité à cette époque étant fixée à 21 ans).

Ferdinand Cheval laisse à son frère la ferme familiale pour devenir en 1856 boulanger à Valence (26) puis à Chasselay (69), une commune située au nord de Lyon (69) en 1859.

La mort de son premier fils en 1865 le fait abandonner la boulangerie, activité qu'il a pratiquée durant presque une douzaine d'années et dont l'expérience du pétrissage aurait influencé son savoir-faire de sculpteur et de créateur. Il s'engage comme ouvrier agricole, métier qu'il abandonne à la naissance de son second fils, en 1866.

Acculé à la misère, il se présente au concours de facteur et entre officiellement dans l'administration des Postes le 12 juillet 1867. Il est successivement facteur à Anneyron (26), puis à Peyrins (26), puis à Bourg-de-Péage (26). À sa demande, en 1869, il est affecté à Hauterives (26), à une douzaine de kilomètres de son village natal, ayant en charge une longue tournée pédestre quotidienne. Il y restera jusqu'à la retraite.

Ses longues tournées en solitaire de plus de trente kilomètres n'ont pas le même rythme que les tournées cyclistes ou motorisées d'un "préposé" rural du XXIe siècle :

Ferdinand Cheval occupe ses heures de randonnée à de longues rêveries au cours desquelles il imagine un "palais féerique", rêveries qui ne commenceront à être concrétisées qu'une dizaine d'années plus tard, après maints voyages avec sa brouette qu'il appelle sa "fidèle compagne de peine".

En 1896, il prend sa retraite.

Il écrit en 1905 :

"Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur ; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité".

Le "Palais idéal"

Cet unique monument d'art naïf  au monde a été construit à Hauterives (26), 33 années durant, de 1879 à 1912, par un seul homme.

Le Palais idéal du facteur Cheval

Le "Tombeau du silence et du repos sans fin".

Après l'achèvement du "Palais idéal", le Facteur Cheval manifeste son désir d'être plus tard enseveli dans l'enceinte même de son œuvre, ce que la réglementation française ne permet pas lorsque le corps n'est pas incinéré. Il se résout à se faire inhumer, le moment venu, dans le cimetière communal, mais en choisissant lui-même la forme de son tombeau.

À partir de 1914, il passe huit années supplémentaires à charrier des pierres jusqu'au cimetière d'Hauterives (26) et à les assembler, pour former le "Tombeau du silence et du repos sans fin", achevé en 1922.

L'arrière du tombeau du silence et du repos sans fin, construit par le facteur Cheval à Hauterives (26) de 1914 à 1922
L'arrière du "Tombeau du silence et du repos sans fin", construit par le Facteur Cheval à Hauterives (26) de 1914 à 1922

Il écrit : "Après avoir terminé mon Palais de rêve à l'âge de 77 ans et 33 ans de travail opiniâtre, je me suis trouvé encore assez courageux pour aller faire mon tombeau au cimetière de la paroisse. Là encore, j'ai travaillé huit années d'un dur labeur, j'ai eu le bonheur d'avoir la santé pour achever à l'âge de 86 ans le "Tombeau du Silence et du Repos sans fin".

Il y est inhumé après sa mort, survenue le 19 août 1924, à l’âge de 88 ans.

La façade du tombeau du silence et du repos sans fin, construit par le facteur Cheval à l'entrée du cimetière de Hauterives (26) de 1914 à 1922
La façade du "Tombeau du silence et du repos sans fin construit par le Facteur Cheval à l'entrée du cimetière de Hauterives (26) de 1914 à 1922

Sa tombe monumentale, d'accès libre, est située à l'entrée du petit cimetière d'Hauterives, près du portail d'entrée. Elle est classée au titre des monuments historiques par un arrêté du 23 mai 2011.

Dans le contexte artistique de la fin du XIXe siècle, où prédomine encore un certain académisme et malgré les éclats de l'impressionnisme, Ferdinand Cheval fait figure de créateur complètement "décalé" et "hors normes". Son oeuvre est contemporaine d'une fin de siècle façonnée par le changement incarné par des esprits novateurs comme Jules Verne, Marx, Freud et Nietzsche.

Influences

Sa vie personnelle est fortement marquée par plusieurs deuils successifs : deux fois marié, il est deux fois veuf et tous ses enfants meurent avant lui, dont sa fille cadette, à l'âge de quinze ans.

On suppose que le Facteur Cheval - malgré son isolement - a pu subir quelques influences - dont l'extravagance architecturale des parcs et jardins de la plupart des grandes demeures aristocratiques et bourgeoises qui mettent en scène des statues de marbre de héros et déesses grecques ; le début des grands voyages et de l'ère coloniale inspire des reconstitutions architecturales dans d'immenses jardins : avec des grottes artificielles, des cascades ruisselantes, des reproductions de pyramides ou de pagodes, des ruines anciennes ; les architectes "officiels" présentent des projets exotiques sinon "délirants" : Projet de l'éléphant de la Bastille de Jean-Antoine Alavoine pour la place de la Bastille, à Paris (75), Oeil-Théâtre de Claude-Nicolas Ledoux pour Besançon (25), colosse-fontaine de l'Appenin de Jean Bologne à Pratolino en Italie, etc.

Ainsi qu'une revue de l'époque, "Le Magasin pittoresque", qui évoque souvent ces architectures lointaines. Le Facteur Cheval a sans doute pu consulter cette publication, distribuée par la Poste et de la sorte alimenter son rêve.

Analogies

Le mouvement situationniste dans les années cinquante compare le destin de Ferdinand Cheval avec celui de Louis II de Bavière : tous deux ont vécu un drame existentiel, "Tous deux ont bâti les châteaux qu'ils voulaient à la taille d'une nouvelle condition humaine".

Reconnaissance

Au début des années 1930, l'oeuvre reçoit le soutien moral de plusieurs artistes tels que Pablo Picasso et André Breton. Max Ernst qui séjourne en Ardèche (09) durant l'occupation est fasciné par l'oeuvre et lui dédie un de ses tableaux ("Le Facteur Cheval").

André Malraux, alors ministre de la Culture, appuie la procédure de classement avant son départ du gouvernement, contre l'avis défavorable de la plupart des fonctionnaires du Ministère de la Culture qui écrivent dans un rapport daté de 1964 : "Le tout est absolument hideux. Affligeant ramassis d'insanités qui se brouillaient dans une cervelle de rustre". Malraux déclare pour sa part qu'il considère le "Palais idéal" comme "le seul représentant en architecture de l'art naïf (…) Il serait enfantin de ne pas classer quand c'est nous, Français, qui avons la chance de posséder la seule architecture naïve du monde et attendre qu'elle se détruise… ".

Le "Palais idéal" du Facteur Cheval est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 23 septembre 1969, signé d'Edmond Michelet, ministre des Affaires culturelles. À la même époque, le Tombeau du silence et du repos sans fin est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du 12 septembre 197525, classé le 23 mai 2011.

Le "Palais idéal" est le précurseur d'un phénomène, celui des environnements d'art, et en reste peut-être le plus génial et spectaculaire exemple.

Il a influencé ou inspiré des initiatives similaires de niveau et de qualité assez disparates, des imitateurs purement amateurs ou des artistes reconnus.

Hommages

D'innombrables artistes de toutes nationalités et de tous horizons ont rendu hommage depuis un siècle au travail du Facteur Cheval : que ce soit dans le domaine de la chanson, du cinéma, de la télévision, de la littérature (romans, poésies), de la bande dessinée, de la chanson, de la musique, de la peinture, de la photographie, des arts plastiques ou de la philatélie.

Timbre-poste français de 1984 consacré au Palais idéal du Facteur Cheval

L'administration française des postes, qui fut l'employeur de Ferdinand Cheval durant 32 années, a en effet édité un timbre en 1984 en hommage à son facteur. Ce timbre représente son œuvre principale, titrée : "Palais idéal du facteur Cheval".

Source : wikipedia.org

"Neymar Junior", "Neymar Jr", "Neymar", "Ney" et "Le Ney".

Le joueur international de football brésilien Neymar portant le maillot du Paris Saint-Germain

Il s'agit des différents noms d'usage et surnoms du joueur de football international brésilien Neymar da Silva Santos Junior, né le 5 février 1992.

Les extravagances capillaires du joueur de football brésilien Neymar

Considéré comme l'un des plus grands joueurs du football brésilien et mondial, il est connu du grand public pour ses tatouages et ses extravagances capillaires.

Les tatouages du joueur international de football brésilien Neymar

Neymar porte le brassard de capitaine de l'équipe nationale du Brésil depuis 2014.

Le joueur international de football brésilien Neymar portant le maillot de la sélection nationale

Et joue comme attaquant au Paris Saint-Germain depuis 2017, date à laquelle il devient le joueur le plus cher de l'histoire du football avec un transfert évalué à 222 M€, record auparavant détenu par Paul Pogba, transféré pour 105 M€ à Manchester United, en 2016. 

Titres individuels

Ayant remporté le Bola de Ouro du meilleur joueur du championnat brésilien en 2011, Neymar est élu meilleur joueur sud-américain de l'année en 2011 et 2012.

Classé dixième au classement du Ballon d'or 2011, treizième en 2012 puis cinquième en 2013 et en 2016. Neymar figure dans la liste des trois finalistes du Ballon d'or 2015 aux côtés de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, et est donc le premier joueur brésilien à figurer dans cette liste depuis 2007 et son vainqueur Kaka.

Il affirme donc les espoirs placés en lui et s'impose comme l'un des meilleurs attaquants de sa génération.

Parcours et palmarès en club

Ayant rejoint le club brésilien de Santos en 2003, il joue avec l'équipe A à partir de 2009. Avec ce club, Neymar remporte la Coupe du Brésil, deux championnats de l'État de Sao Paulo, la Recopa Sudamericana et la Copa Libertadores.

Il rejoint en 2013 le FC Barcelone, en Espagne, avec lequel il remporte notamment le Championnat d'Espagne et la Ligue des champions en 2015.

Depuis 2017, avec le PSG, Neymar a remporté 3 championnats de France, une Coupe de la Ligue et une Coupe de France.

Palmarès en sélection nationale

En 2011, à l'âge de 19 ans, Neymar remporte le championnat d'Amérique du Sud des moins de 20 ans avec la sélection brésilienne. L’année suivante, le Brésil remporte la médaille d'argent aux Jeux olympiques de Londres, en 2012, après être allé jusqu'en finale face au Mexique. Neymar et sa sélection gagne ensuite la Coupe des confédérations 2013 en battant en finale l'Espagne, championne du monde en titre, sur le score de 3-0. Neymar est élu meilleur joueur du tournoi. Lors de la Coupe du monde 2014, après un excellent début de tournoi, il se blesse en quart de finale et voit ses coéquipiers subir un revers historique face à l'Allemagne en demi-finale.

Il offre en 2016 son premier titre olympique à la sélection brésilienne aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, en marquant sur coup-franc dans le temps règlementaire, puis en transformant le tir au but vainqueur, après prolongation (1-1), en finale face à l'Allemagne. Il signe également le but le plus rapide de l'histoire des Jeux olympiques, après 14 secondes en demi-finale contre le Honduras.

Source : wikipedia.org

"Emiliano Zapata".

Emiliano Zapata

Il s'agit du nom d'usage de l'homme politique mexicain Emiliano Zapata Salazar, né le 8 août 1879 et mort le 10 avril 1919.

Surnommé "El caudillo del Sur" ("Le caudillo du Sud") et "l'Atila del Sur" ("l'Attila du Sud"), il fut, avec son "armée de libération du Sud" et ses hommes, communément appelés "les zapatistes", l'un des principaux acteurs de la révolution mexicaine de 1910 contre président Porfirio Diaz, puis de la guerre civile qui suivit le départ en exil de celui-ci en 1911.

Sa maxime, "Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux", est entrée dans la légende.

"Léon Foucault".

Jean Bernard Léon Foucault, né le 18 septembre 1819 et mort le 11 février 1868, est un physicien et astronome français.

Mais on le connaît davantage encore pour son expérience démontrant la rotation de la Terre autour de son axe ; son célèbre pendule étant devenu le titre d'un roman d'aventures italien à succès.

Inventeur du gyroscope, c'est également à lui que nous devons la détermination de la vitesse de la lumière.

Source : wikipedia.org

Edgar Morin

Le sociologue et philosophe français Edgar Morin

Il s'agit du nom de guerre - conservé après-guerre comme nom d'usage - du sociologue et philosophe français Edgar Nahoum, né le 8 juillet 1921.

Cet éminent chercheur en sciences sociales, penseur de la "pensée complexe", a toujours été un homme politiquement engagé.

Dès 1936, pendant la guerre d'Espagne, son premier acte politique, est d’intégrer, à l'âge de 15 ans, une organisation libertaire antifasciste, pour préparer des colis à destination de l’Espagne républicaine. En 1938, il rejoint les rangs du Parti frontiste, une petite formation de la gauche pacifiste et antifasciste.

En 1942, il obtient une licence en histoire et géographie et une licence en droit, avant de rentrer dans la Résistance communiste.

En 1943, il est commandant dans les Forces françaises combattantes sous son véritable patronyme d'Edgar Nahoum, et est homologué comme lieutenant.

Lors d'une réunion de résistants à Toulouse (31), il se présente sous le nom de guerre d'Edgar "Manin", en référence au personnage de Malraux dans "La condition humaine". Mais une camarade comprend "Morin" et il ne cherche pas à rectifier.

Membre du PCF depuis 1941, il s'en éloigne à partir de 1949 et en est exclu en 1951.

En 1955, il est l'un des quatre animateurs du Comité contre la guerre d'Algérie.

Cofondateur de la revue "Arguments" en 1956, il dirige, de 1973 à 1989, le CECMAS (Centre d'Etudes des Communications de MASse) qui publie des recherches sur la télévision et la chanson dans la revue "Communications".

Directeur de recherche émérite au CNRS depuis 1993, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde.

Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine, notamment dans le monde méditerranéen et en Amérique latine, et jusqu'en Chine, Corée ou au Japon.

Il a créé et préside l’APC (Association pour la Pensée Complexe).

Et il s'est marié en 2012, à l'âge 91 ans, avec la sociologue Sabah Abouessalam, de 38 ans sa cadette.

Source : wikipedia.org

"Ségolène Royal".

Ségolène Royal

Il s'agit du nom d'usage de la femme politique française socialiste Marie Ségolène Royal, née le 22 septembre 1953.

Haut-fonctionnaire, socialiste, elle a longtemps été la compagne de l'homme politique français socialiste François Hollande.

Députée et présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, Ségolène Royal a été quatre fois ministre : en charge de l'Environnement pour Pierre Bérégovoy, de l'Enseignement scolaire, puis de la Famille et de l'Enfance, pour Lionel Jospin, et enfin de l'Environnement et de l'Énergie, pour Manuel Vals et Pierre Cazeneuve.

Détestée d'une grande partie de la classe politique, et ce y compris au sein de son propre camp, elle est sans doute la personnalité politique française ayant été affublée du plus grand nombre de surnoms - le plus souvent malveillants - au cours de sa carrière.

En 2007, Ségolène Royal est la première femme française à accéder au second tour d'une élection présidentielle, mais elle est battue par Nicolas Sarkozy, récoltant 46,9 % des suffrages exprimés.

Source : wikipedia.org