Il s'agit des pseudonymes utilisés par l'ACI Jean-Jacques Goldman, né le 11 octobre 1951, pour signer les chansons qu'il a respectivement écrites et composées pour :
Sam Brewski :Philippe Lavil (1992), Patricia Kaas (1993), Christopher Thomson (1993), Florent Pagny (1994), Christophe Deschamps (1995), Roch Voisine (2001) et
Chimène Badi (2004).
First Prayer : First Prayer (1980).
Sweet Memories : Sweet Memories (1979), Jane Surrey (1982), JLB (1982), Emilie Bonnet (1983), Jeane Manson (1983) et Michael Jones (1984).
Il a également utilisé, en 1993, le pseudonyme "O. Menor", auquel j'ai consacré un autre article.
Et elle l'a utilisé à partir de 1982, pour son premier 45 tours, avec les titres "Je veux jouer à tout" (initialement prévue pour faire partie du prochain album du trio "Lili Drop" auquel elle appartenait) et "China girl", reprise d'Iggy Pop et David Bowie.
Mais c'est sous le curieux nom de scène de Enzo Enzo, utilisée à partir de 1984, qu'elle deviendra célèbre.
Il s'agit du pseudonyme de l'animatrice de télévision française Karine Mfayokurera, née le 16 août 1968.
C'est en 1995 qu'elle choisit le pseudonyme de "Le Marchand" - du nom de son compagnon de l'époque - quelques minutes seulement avant le début de sa première émission en direct, sous la pression du directeur des programmes, lors de la présentation d'une chronique dans l'émission "Midi Pile", sur France 3 Paris Île-de-France.
Karine Le Marchand est née à Nancy (54) d'une mère française originaire de Lorraine et d'un père natif du Burundi, qui quitte le foyer alors qu'elle est âgée d'un an et demi, et deviendra directeur de la télévision nationale burundaise.
Après son bac de français, elle quitte sa ville natale en 1986 et s'installe à Paris (75), où elle souhaite entamer une carrière de chanteuse.
Karine Le Marchand, mannequin, à 18 ansKarine Le Marchand, mannequin, à 20 ans
D'abord mannequin, elle débute à la radio sur RMC où on lui propose de faire de la télévision.
De France 3 à France 5, en passant par M6, TV5 et France 2
L'animatrice de télévision française Karine Le Marchand, sur France 3, en 1998, à 30 ans
De France 3, elle passe brièvement par M6 avant de rejoindre TV5,où elle reste durant près de dix ans.
Autour des années 2000, elle fait un passage rapide sur France 2, avant de succèder, en 2004, à Maïtena Biraben dans l'émission "Les maternelles", sur France 5.
Sur la même chaîne, elle présente également l'émission "On n'est pas que des parents", de 2006 à 2009.
M6
En septembre 2009, après cinq saisons à succès à la tête de l'émission "Les maternelles", Karine Le Marchand décide de retourner sur la chaîne privée M6, où elle est restée depuis et est devenue une figure emblématique de la chaîne.
Elle y reprend l'animation de l'émission "L'amour est dans le pré", qui obtient son record d'audience l'année suivante, pour la cinquième saison, à l'été 2010.
Toujours sur M6, elle présente également :
de 2010 à 2014, "C'est ma vie", une émission de société, le samedi après-midi, qui rencontre chaque semaine un succès d'audience,
de 2014 à 2016, "Qu'est-ce que je sais vraiment ?", un jeu télévisé,
et de 2016 à 2019, "Une ambition intime", une émission politique.
Radio
En 2014, elle devient pensionnaire dans la nouvelle version des "Grosses Têtes" avec Laurent Ruquier, sur la radio RTL.
Karine Le Marchand aux "Grosses têtes", sur RTL (photo Fred Bukajlo)
Vie privée
De 2005 à 2006, elle a une relation avec le chanteur Passi.
Puis, de 2007 à 2013, en couple avec l'ancien joueur de football international français Lilian Thuram.
Et en 2018, elle vit quelques mois avec le rappeur JoeyStarr.
Il s'agit du nom d'usage et du nom d'artiste de l'acteur belge Henri Liebman, né le 29 janvier 1964.
Si son visage vous dit certainement quelque chose, c'est qu'il demeure associé à son premier rôle, tourné à l'âge de treize ans, en 1977, aux côtés de l'actrice québecoise Carole Laure, du génial et tant regretté Patrick Dewaere, ainsi que de Gérard Depardieu, dans "Préparez vos mouchoirs", de Bertrand Blier, qui remporta en 1979 (*) l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, rebaptisé depuis 2019 Oscar du meilleur film international.
Heureuse époque où le cinéma français remportait dix fois en 30 ans la statuette si convoitée, avec "Monsieur Vincent" de Maurice Cloche en 1949, "Au-delà des grilles" de René Clément en 1951, "Jeux interdits" du même René Clément en 1953, "Mon oncle" de Jacques Tati en 1959, "Orfeu Negro" de Marcel Camus en 1960, "Les dimanches de Ville d'Avray" de Serge Bourguignon en 1965 et "Un homme et une femme" de Claude Lelouch en 1967, "Le charme discret de la bourgeoisie" de (l'espagnol) Luis Bunuel en 1973, "La nuit américaine", de François Truffaut en 1974 et "La vie devant soi" de Moshé Mizrahi en 1978...
Voire douze, si l'on y ajoute "Z" de Costa-Gavras en 1970 (qui concourait pour le compte de l'Algérie) et "La victoire en chantant" de Jean-Jacques Annaud en 1977 (qui concourait pour le compte de la Côte d'Ivoire) !
Contre... un en quarante ans depuis 1980.
Mais non, la qualité de notre cinéma n'a absolument pas régressé va-t-on me rétorquer ; c'est simplement que le monde entier s'est mis à réaliser des films.
Mais bien sûr : où avais-je donc la tête, damné passéiste que je suis ?
(*) : le film est sorti le 10 janvier 1978 et la cérémonie a eu lieu le 9 avril 1979.
Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur, producteur et scénariste américain Joseph McGinty Nichol, né le 9 août 1968.
Il a notamment réalisé l'adaptation cinématographique de la série télévisée "Charlie et ses drôles de dames" en 2000, ainsi que sa suite, "Charlie's Angels : Les Anges se déchaînent !", en 2003. Puis "Terminator renaissance", en 2009.
Il s'agit du nom de scène de Pierre Édouard Hanffou, un artiste et programmateur musical, danseur et producteur français.
Connu pour sa mise en avant du mouvement new-yorkais de la vogue sur la scène parisienne ainsi que pour son militantisme LGBT, cette idole homosexuelle a été invité par les époux Macron à se produire à l'Élysée, à l'occasion de la Fête de la musique 2018, où son maillot de corps imprimé "Fils d'immigrés, noir & pédé" avait révélé l'étendue de ses talents et compétences.
Il s'agit du nom de plume de l'écrivain et philosophe français François-Marie Arouet, né le 21 novembre 1694 et mort le 30 mai 1778.
Représentant le plus célèbre de la philosophie des Lumières, il a dominé son époque par la durée de sa vie, l'ampleur de sa production littéraire et la variété des combats politiques qu'il a menés. Son influence est décisive sur la bourgeoisie libérale avant la Révolution française et pendant le début du XIXe siècle.
En faveur d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les "philosophes", il a mis sa notoriété au service des victimes de l’intolérance religieuse ou de l’arbitraire. Et a pris position dans des affaires qu’il a rendu célèbres ("L'affaire Calas", pour n'en citer qu'une).
Son œuvre littéraire est riche et variée : son importante production théâtrale, ses longs poèmes épiques et ses œuvres historiques ont fait de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au XVIIIe siècle. Mais son œuvre comprend également des contes (dont le célèbre "Candide ou l'Optimisme") ainsi qu'une gigantesque correspondance, dont nous connaissons plus de 15 000 lettres sur un total parfois estimé à 40 000.
Il a fréquenté les Grands et courtisé les monarques tout au long de sa vie, sans dissimuler son dédain pour le peuple. Mais il a également été en butte aux interventions du pouvoir, qui l'embastille et le contraint à l’exil en Angleterre ou loin de Paris. Resté trois ans auprès de Frédéric II à Berlin (Allemagne), il se réfugie un peu plus tard à Genève (Suisse), avant d’acquérir un domaine à Ferney (01) , sur la frontière franco-genevoise, à l’abri des puissants.
Revenu à Paris en 1778, ovationné par le peuple après une absence de près de 28 ans, il y meurt à 83 ans.
Soucieux de son aisance matérielle, qui garantit sa liberté et son indépendance, Voltaire a accumulé une fortune considérable dans des opérations spéculatives et dans la vente de ses ouvrages, ce qui lui permet de s’installer en 1759 au château de Ferney (01) et d'y vivre sur un grand pied, tenant table et porte ouvertes. Le pèlerinage à Ferney (01) fait partie en 1770-1775 du périple de formation de l’élite européenne éclairée. Investissant ses capitaux, il fait du village misérable de Ferney (01) une petite ville prospère, rebaptisée "Ferney-Voltaire" dès le 24 novembre 1793, soit moins de 15 ans après sa mort.
Le château de Voltaire, à Ferney devenue Ferney-Voltaire (01)
La Révolution française voit en lui, comme en Rousseau, un précurseur, si bien qu'il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau. À cette même période, le "quai des Théatins" où l'écrivain habitait à Paris (75) au moment de sa mort, sera rebaptisé "quai Voltaire".
Célébré par la IIIe République (dès 1870, à Paris (75), un boulevard et une place portent son nom, puis une rue, en 1883), il a nourri, au XIXe siècle, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières.
Il s'agit du nom de scène du danseur français Jean Mourier, né le 11 août 1930 et mort le 9 novembre 2016, précurseur, en 1949, avec sa troupe "Les rats de cave", du "be-bop" ou "bop", une danse de jazz en couple, née dans les caves de Saint-Germain-des-Prés, à Paris (75), après la Libération, entre 1945 et 1946.
Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur et scénariste de cinéma français d'origine arménienneAchod Malakian, né le 15 octobre 1920 et mort le 11 janvier 2002.
Ayant fait tourner les plus grands acteurs français (Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Patrick Dewaere, Fernandel, Jean Gabin, Lino Ventura) et internationaux (Yul Brynner, Henri Fonda, Anthony Quinn, Omar Sharif), il est l'auteur d'innombrables succès.
Et il demeure, à ce jour, le réalisateur français ayant rassemblé le plus de spectateurs au cours de sa carrière.
Avec ses 34 films, il a en effet cumulé plus de 91 millions d'entrées, et a réalisé en moyenne 2,69 millions d'entrées par film !
À la différence de nombreux réalisateurs, Henri Verneuil n'a pas connu seulement un ou deux énormes succès parmi de nombreux échecs ou films aux résultats modestes ou moyens ; mais il a, au contraire, enchaîné les succès avec une régularité de métronome puisque 21 de ses films ont dépassé les 2 millions d'entrées :
un film à plus de 8 millions ("La vache et le prisonnier"),
4 à plus de 4 millions ("Le casse" (1971), "Le clan des siciliens" (1969), "Le fruit défendu" (1952) et "Le mouton à cinq pattes" (1954),
9 à plus de 3 millions,
et 7 à plus de 2 millions !
Henri Verneuil a réalisé 4 de mes films français préférés des années 1960-1980 : "Cent mille dollars au soleil" (1964), "Week-end à Zuydcoote" (1964), "Le clan des sciliens " (1971) ou "Mille milliards de dollars" (1982) avec le génial Patrick Dewaere.
Et comme il a fait tourner 5 fois Jean Gabin et 8 fois Fernandel, deux de mes acteurs français préférés du XXe siècle, ses films occupent une place de choix au sein de ma vidéothèque personnelle !
Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français Jean-Paul Adam Mokiejewski, né le 6 juillet 1933 et mort à Paris le 8 août 2019.
Son film "À mort l'arbitre !" (1984), adapté du roman éponyme de l'écrivain britannique Alfred Draper, édité en 1972, réalisé de manière malheureusement prémonitoire un an avant la tragédie du Heysel, à Bruxelles (Belgique), est devenu culte après une audience record de 17 millions de téléspectateurs, lors de sa diffusion dans le cadre de la célèbre émission "Les dossiers de l'écran", en 1989.
À la fois metteur en scène, interprète, scénariste, monteur, producteur et distributeur de ses films, il contrôlait ainsi (ou cherchait à contrôler) l'ensemble du processus de production.
Devenu producteur dès 1960, sa recherche de l'indépendance l'a également poussé à privilégier des films à budget modeste, s'occupant généralement lui-même des décors de ses films, et a tourner généralement très rapidement (12 jours pour "Le Glandeur" en 2000, 19 jours pour "Agent trouble" en 1987 !).
Cherchant dans la mesure du possible à contrôler la distribution en salle de ses films, il avait FAIT l'acquisition, en 1994, d'une salle de cinéma parisienne, "le Brady", qui lui permettait de diffuser ses films sans passer par les grands groupes de distribution.
On notera enfin qu'il était - entre autres, puisqu'il revendiquait avoir conçu pas moins de dix-sept enfants ! - le père du metteur en scène français Stanislas Nordey, né en 1966 de son mariage avec l'actrice française Véronique Nordey.
Il s'agit du nom de scène du comédien et metteur en scène français Stanislas Mokiejewski, né le 12 septembre 1966.
Directeur du Théâtre national de Strasbourg (67) depuis 2014, il est le fils de l'actrice française Véronique Nordey, dont il a repris le patronyme pour nom de scène, et du réalisateur français Jean-Pierre Mocky, dont il porte le nom à l'état-civil, mais s'est refusé à reprendre le pseudonyme, pourtant bien sûr davantage connu que le nom de sa mère.