"Le gaz LOST" ou "Kampfstoff LOST".

"LOST (wilhelm LOmmel und wilhelm STeinkopf)" est un mot-valise allemand désignant le gaz de combat que nous appelons "Ypérite", "Gaz moutarde" ou "Moutarde au soufre".

Le terme provient de la combinaison des noms des deux chimistes allemands Wilhelm Lommel et Wilhelm Steinkopf, qui développèrent un procédé de production en masse pour l'utilisation militaire lorsqu'ils travaillaient pour l'entreprise chimique allemande Bayer AG.

Ne dites pas : "La situation room" !

Mais : "Le centre opérationnel stratégique" !

Locution recommandée en décembre 2017, par la Commission d'enrichissement de la langue française, en liaison avec les services de l'Académie française.

"Un gargoussier".

Ce terme du registre désuet, désignait :

  • le militaire qui portait les gargousses,
  • mais également l'étui à gargousse, également appelé "gargoussière".

La gargousse était la charge d’une bouche à feu (ou canon) et elle était contenue dans une enveloppe cylindrique, faite de papier ou de toile, au diamètre exact de la chambre du canon.

"Obtempérer".

Ce verbe du registre soutenu relève des domaines administratif et judiciaire ou militaire et signifie : obéir, se soumettre sans discuter.

On peut ainsi écoper d'une contravention "pour refus d'obtempérer".

On obtempère normalement avant toute chose à un ordre, à une sommation, plus qu'à un voeu ou une prière, même si le verbe peut parfois s'utiliser en ce sens.

Et dire, par exemple : "J'ai obtempéré au désir de mes parents de me voir poursuivre mes études".

Source : www.cnrtl.fr

"Un rat des tunnels" ou "Un furet des tunnels".

Ces deux locutions nominales désignaient, durant la guerre du Vietnam, à compter de 1966, un soldat chargé d'inspecter et "nettoyer" les galeries souterraines creusées par les Viet-Congs, afin de s'y abriter et de tendre des embuscades.

"Rat des tunnels" était la formule utilisée par les soldats américains et "Furet des tunnels" par les volontaires australiens.

De manière générale, l'ensemble de ces "rats" ou "furets" avaient naturellement, la plupart du temps, une corpulence se prêtant à l'étroitesse des tunnels ainsi creusés.

Source : wikipedia.org

"Hiberner" et "Hiverner".

Ces verbes paronymes sont naturellement tous deux en lien avec l'hiver, mais ils correspondent à deux activités sensiblement différentes :

  • hiberner, c'est en effet  :
    • pour un animal, tel que l'ours ou le loir, passer l'hiver dans un état d'engourdissement, de vie ralentie, de torpeur, d'insensibilité.
    • pour un malade, provoquer par des moyens physiques et l'emploi de produits pharmaceutiques, un abaissement considérable de la température du corps à des fins thérapeutiques.

Le substantif correspondant est l'hibernation.

  • tandis qu'hiverner, c'est :
    • pour un animal, se réfugier dans un abri ou dans un lieu tempéré, sans être pour autant en hibernation.
    • pour un navire ou des troupes, passer l'hiver dans un lieu protégé en attendant la belle saison.

Le substantif correspondant est l'hivernage.

Source : wikipedia.org et cnrtl.fr