"Un grand-bi" n'est pas un individu de grande taille, attiré par les personnes des deux sexes !

Celui-là s'écrit "Grand bi", par apocope de "Grand bisexuel" !

En revanche, le "Grand-bi" avec un trait d'union est un type de bicyclette apparu au début des années 1870 et ayant connu une grande popularité parmi les sportifs durant les années 1870 et 1880.

Le grand-bi possède une roue avant d'un très grand diamètre - environ 120-130 cm de diamètre, mais pouvant atteindre 150 cm - et une roue arrière beaucoup plus petite, ne dépassant pas 40 cm de diamètre.

La roue avant, sur laquelle sont attachées des pédales, est la roue motrice. Et l'absence de roue libre oblige le cycliste à pédaler en permanence.

Les roues sont en acier et entourées d'une fine bande de caoutchouc, afin de diminuer les chocs de la route.

L'intérêt de la grande roue avant est d'augmenter la distance parcourue pour un tour de pédale ; avantage accentué par le fait que le grand-bi est le premier type de bicyclette sur lequel le cycliste pose sur les pédales l'avant de ses pieds, plutôt que le milieu, ce qui permet de gagner en efficacité de pédalage.

Malgré tout, la vitesse moyenne ne dépasse guère 10 à 15 km/h.

Le grand bi est relativement peu utilisé par le grand public car sa dangerosité le réserve plutôt aux jeunes hommes aventureux : l'apprentissage se révèle difficile, il est impossible de rester sur la selle à l'arrêt, et ile est compliqué de monter et de descendre. Surtout, le cycliste se trouve très haut perché et peut ainsi facilement perdre l'équilibre.

Le "Grand-bi" fut donc supplanté, à partir de 1890, par ce que l'on appela la "Bicyclette de sécurité" - parce qu'elles avaient la réputation d'être moins dangereuses que celles avec de grandes roues hautes - , ancêtre de la bicyclette moderne.

Source : wikipedia.org

"Une branleuse".

Une taqueuse

Ce terme polysémique du registre argotique désigne :

  • autrefois, dans le domaine de l'imprimerie :
    • une machine - appelée ordinairement de nos jours "Une taqueuse" - servant, après le tirage et avant le massicotage et le pliage, agrafage ou reliage, à aligner les feuilles de façon homogène. On appelle cette opération le "Taquage" ou "Déramage".

Celui-ci s'effectue à l'aide d'une table équipées d'un moteur de vibration ainsi que de deux butées latérales et d'une butée à l'arrière. Pour aligner les bords de la rame de papier, la table s'incline vers la gauche ou vers la droite tout en vibrant.

Grâce à ces vibrations, la "branleuse" égalise les piles de papier afin que les feuilles soient parfaitement superposées les unes sur les autres.

Une taqueuse
Une taqueuse
    • ainsi que l'ouvrière travaillant sur ce type de machine ; son équivalent masculin étant surnommé... "Le branleur".
  • une personne de pâle envergure menant une vie oisive.

On dit par exemple : "Cette petite branleuse ne fout rien de ses journées".

  • une masturbatrice, une personne de sexe féminin qui masturbe ou se masturbe.

Sources : www.cnrtl.fr et wikipedia.org

"Habiter à Fourqueux n'est pas un gage de libido surdéveloppée".

Rien n'indique en effet que cette ancienne localité des Yvelines (78) ayant fusionné avec celle de Saint-Germain-en-Laye (78) au 1er janvier 2019, soit un repaire d'échangistes et de libertins.

Mais il est vrai que le fait qu'en soit originaire l'une de nos amies étudiantes parfaitement nymphomane, nous avait bien fait rire, mes amis et moi, au début des années 1980...

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Fourqueux » et la locution verbale argotique « Fourre queue ».

"Le bol fécal".

Cette locution désigne la masse de matières fécales présentes dans le rectum avant l'évacuation.

Autrement dit, les excréments présents juste avant la défécation.

Et ne doit donc en aucune façon exciter les éventuels coprophiles ou scatophiles !

"Trouer le cul" ou "Se trouer le cul".

Contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, ces deux locutions du registre vulgaire ne sont nullement liées à quelque pénétration anale ou empalement que ce soit !

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Trouer le cul"  : abasourdir, stupéfier, épater, ébahir.

On dit par exemple : "Putain ! c'te blogue l'est trop classe ! Y a des trucs, j'te jure, ça m'troue le cul !".

Ou : "Ça m'a troué le cul d'apprendre que ta vieille était morte".

On dit également, dans le langage courant : "Ne pas en croire ses oreilles" ou "Ne pas en croire ses yeux".

Ou, dans le registre populaire : "Être sur le cul" ou "Rester sur le cul" et "Laisser sur le cul" ou "Mettre sur le cul".

  • et "Se trouer le cul" : se donner de la peine pour faire quelque chose, se donner du mal, s'échiner.

On dit par exemple : "Sur la vie d'ma reum, le mec l'a dû s'trouer le cul pour trouver tous ces trucs !".

Ou : "J'me suis troué l'cul à rénover c'te bagnole".

Source : wiktionary.org