Ces deux adjectifs et subtantifs masculins ne doivent sutout pas être confondus.
Faisant tout deux référence à la ville de Moscou, capitale de la Russie et de l'URSS (du 30 décembre 1922 au 26 décembre 1991), ils désignent en effet respectivement :
Dans le langage courant :
"Moscovite" : relatif à Moscou,
On dit par exemple : "Les loyers moscovites atteignent désormais des sommets".
"Un moscovite" : un habitant de Moscou,
On dit par exemple : "Les moscovites sont habitués à ces températures glaciales".
Et péjorativement, dans le registre désuet :
"Moscoutaire" : relayant les directives politiques de l’URSS,
On disait par exemple : "Je n'ai que faire de cette propagande moscoutaire".
"Un moscoutaire" : un communiste, partisan de la IIIe internationale, ne jurant que par l'URSS et en suivant inconditionnellement les directives politiques.
On disait par exemple : "Ces propos de moscoutaires ne m'intéressent pas".
Sources : www.larousse.fr, wiktionary.org et www.lalanguefrancaise.com
Il s'agit en effet de deux localités françaises homophones(iè-re), situées à plus de 842 kilomètres l'une de l'autre par la route.
"Hyères" est une localité du Var (83), en région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Située sur la rive de la mer Méditerranée, à 16 km à l'Est de Toulon (83), à l'embouchure du Gapeau, la ville longe la mer sur trente-neuf kilomètres de côtes.
Elle est la plus méridionale de Provence et cette station balnéaire est appelée, de très longue date, "Hyères les Palmiers" par la municipalité et l'office du tourisme, en raison des 7 000 palmiers plantés dans la commune et cultivés dans les pépinières.
En 2016, la population hyéroise a atteint 56 799 habitants.
Hyères devient, dès l'année 1830, une destination touristique et une station climatique d'hiver, réputée pour ses cures thermales et fréquentée notamment par la communauté anglaise qui laisse une empreinte architecturale toujours perceptible dans le paysage urbain actuel.
La ville est aussi le berceau des premières tentatives d'acclimatation de plantes exotiques sur la Côte d'Azur à partir de 1850, grâce à des horticulteurs qui exportent palmiers et cactées produits dans leurs pépinières.
Outre la presqu'île de Giens, la commune d'Hyères inclut les îles de Porquerolles, de Port-Cros et du Levant ainsi que de nombreuses petites îles et îlots, appelées "îles d'Or".
Un nom qui leur fut donné à la Renaissance, sans doute parce que, sous certains éclairages, les micaschistes de leurs roches ont des reflets d'or.
Les habitants de la ville d'Hyères sont appelés les "Hyérois" et les "Hyéroises" (gentilé).
tandis que "Yerres" est une localité de l'Essonne (91), située à vingt kilomètres au Sud-Est de Paris (75), en région Île-de-France.
Elle reprend le nom de la rivière l’Yerres dont elle occupe les versants Nord et Sud de la basse vallée.
Yerres est devenue à partir du XVIIIe siècle et du XIXe siècle un lieu de villégiature apprécié de l’aristocratie, de la bourgeoisie et des artistes. Relié à la capitale par le chemin de fer, implantée en proche banlieue, la commune subit une explosion démographique au cours de la seconde moitié du XXe siècle, multipliant la population par cinq en cinquante ans, pour atteindre 29 300 habitants en 2019.
Majoritairement résidentielle, la commune se démarque dans le département par le niveau de vie relativement élevé de sa population, attirée par le cadre de vie préservé.
Ses habitants sont appelés les "Yerrois" et les "Yerroises" (gentilé).
Cette localité française est située dans le Nord-Ouest de la région Bourgogne-Franche-Comté, dans le département de l'Yonne (89).
Les habitants d'Auxerre sont appelés les "Auxerrois" et les "Auxerroises". Et ils étaient 34 764 habitants en 2018, l'aire urbaine en totalisant près de 93 000 habitants.
Située dans la vallée de l'Yonne, à quelques kilomètres des vignobles AOC de Chablis (89), la ville d'Auxerre est principalement connue pour son club de football, l'AJA (Association de la Jeunesse Auxerroise), longtemps entraîné par le célèbre Guy Roux.
Vainqueur de la Coupe de France en 1994, 1996, 2003 et 2005, le club a également été champion de France de deuxième division en 1980 et de première division (Ligue 1 actuelle) en 1996.
Et cela du 17 avril 1524 jusqu'en 1634, c'est à dire durant plus d'un siècle...
Étrangement, très peu de gens, sinon quelques historiens érudits et spécialistes, connaissent cette histoire ; et cela aussi bien dans notre pays qu'aux États-Unis d'Amérique. Et à Angoulême (16) tout autant qu'à New York !
Trouver la route des Indes et de la Chine
Au milieu du XVe siècle, les monarques portugais et espagnols profitent d'une accalmie des guerres en Europe pour lancer des expéditions maritimes chargées d'explorer et de cartographier la Terre et surtout de trouver de nouvelles voies de commerce avec les Indes et la Chine.
Les Portugais privilégient l'océan Indien, tandis que l'italien Christophe Colomb, financé par les Espagnols, est le premier à explorer le continent américain, à partir de 1492.
La France, pourtant dotée de grandes façades maritimes et d'excellents marins, reste à l'écart jusqu'au début du XVIe siècle. Mais la découverte de Terre-Neuve par un armateur de Dieppe, Jean Ango, et les trésors rapportés d'Amérique à Charles Quint, son grand rival, persuadent François Ier de s'intéresser au Nouveau Monde.
"Manhattan" fondé sous le nom de "Terre d'Angoulesme"
En 1523, il met donc à la disposition d'un navigateur italien, Giovanni da Verrazano, son vaisseau royal La Dauphine, afin qu'il explore la côte Atlantique, depuis la Floride jusqu'à Terre-Neuve ; le financement de l'expédition étant cependant majoritairement assuré par de grandes familles italiennes. Verrazzano met moins de deux mois à atteindre la Caroline. Il poursuit vers le Nord et mouille, le 17 avril 1524, dans une grande baie en eaux profondes, entourée d'une bande de terre qui la protège.
Il les baptise "Baie Sainte-Marguerite" et "Terre d'Angoulesme", en hommage à son commanditaire le roi François Ier, comte d'Angoulême et frère de Marguerite de Navarre, née Marguerite d'Angoulême. Aujourd'hui, elles ont pour nom "Baie de New York" et... "Manhattan" !
Jusqu'à la colonisation par les Hollandais en 1624, ces terres situées au sein d'un territoire plus vaste, nommé par Verrazano "La nuova Francia" ("La nouvelle France"), porteront donc ces noms faisant référence aux Valois et à leur berceau, Angoulême (16).
Des preuves écrites conservées jusqu'à aujourd'hui
Verrazano, a rédigé un compte rendu de son expédition adressé au roi François 1er. Mais celui-ci était à l'époque engagé dans les guerres d'Italie, et un moment retenu prisonnier par l'empereur Charles Quint. Il est donc hautement probable qu'il n'ait jamais eu connaissance de cette missive. Prudent, le navigateur avait toutefois pris soin de relater également son expérience à ses financiers italiens. Et l'on possède toujours aujourd'hui ce second manuscrit, acquis, en 1911 par le banquier et collectionneur JP Morgan.
Au Musée de la Ville de New York, un globe fabriqué à Rome en 1542, récapitulant toutes les expéditions de Verrazano, atteste également de cette découverte et de ces noms français.
Enfin, l'étonnante façade de l'immeuble Alwyn Court, à l'angle de la 7e avenue et de la 58e rue, à Manhattan, ornées d'innombrables salamandres (l'emblème du roi François 1er) et fleurs de lys (l'emblème de la monarchie française) continue de rendre hommage au roi qui donna son prenier nom à l'île de Manhattan.
Alors pourquoi le nom d'Angoulême n'est-il pas resté dans la mémoire collective ?
Verrazano, à la recherche d'un passage rapide vers l'Asie, n'a jamais eu pour ambition de coloniser ce territoire : il n'a donc ni planté de drapeau à fleur de lys, ni décrété qu'il revenait au royaume de France, ni même essayé de l'acheter aux amérindiens Lénapes qui l'habitaient.
Ce que feront, en 1634, les colons hollandais qui s'y établiront, changeant le nom d'"Angoulesme" en "Nieuw-Amsterdam".
Par ailleurs, la faible communauté française de New York n'a jamais cherché à faire connaître ces faits historiques, à la différence de l'énorme communauté italo-américaine qui a fait de Verrazano le fondateur de la ville et obtenu que l'on donne son nom au célèbre pont Verrazano-Narrows enjambant la baie de New York, inauguré en 1964 et que l'on voit chaque année lors du marathon de New York.
Enfin, aucun élu d'Angoulême (16) n'a malheureusement cherché à poursuivre le dialogue entamé en 1952 par le maire de New York James O'Brien, qui avait aimablement invité son homologue français à venir inaugurer une statue du navigateur florentin Verrazano, sur le socle de laquelle figurait expressément le nom d'Angoulême, comme étant le premier porté par la ville de New York...
Sources : France 3 et www.lesechos.fr Véronique Le Bris le 13 septembre 2019
Mais est le nom d'une localité des Hauts-de-Seine(92) !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le nom de la localité et la locution verbale ‘Bourre la reine » ; le verbe « Bourrer » signifiant, dans ce contexte, dans le registre argotique, « Pénètre sexuellement« .
Ce nom de "Peyrac" (avec un "e") lui a été inspiré par le petit village périgourdin de "Payrac" (avec un "a), dans le Lot (46), dans lequel j'ai passé presque toutes mes vacances estivales et pasquales de 1965 à 1976.
Situé dans le Sud-Ouest de la France, à 11 km à vol d'oiseau du célèbre site de Rocamadour (46) et 23 km de la ville de Sarlat-la-Canéda (24), j'y ai rencontré il y a plus de 50 ans désormais mon plus vieil ami, Bruno, auquel j'ai le plaisir de dédier aujourd'hui ce petit article.
Les tubesde Nicolas Peyracrésonnent encore à mes oreilles et sans doute à celles de tous les gens de ma génération, de "So far away from L.A." (1975) à "Et mon père" (1977) ou "Je pars" (1977) :
Rien n'indique en effet que cette ancienne localité des Yvelines (78) ayant fusionné avec celle de Saint-Germain-en-Laye (78) au 1er janvier 2019, soit un repaire d'échangistes et de libertins.
Mais il est vrai que le fait qu'en soit originaire l'une de nos amies étudiantes parfaitement nymphomane, nous avait bien fait rire, mes amis et moi, au début des années 1980...
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Fourqueux » et la locution verbale argotique « Fourre queue ».
La Roche-sur-Yon (85) est une localité du Centre-Ouest de la France, préfecture du département de la Vendée, dans la région des Pays de la Loire.
Elle présente la particularité unique en Europe - et pour le moins stupéfiante - d'avoir changé... 8 fois de nom en 66 ans, au gré des différents changements de régime politique :
elle fut ainsi rebaptisée "Napoléon", sous le Premier Empire (de 1804 à 1814), lors des Cent Jours (d'avril 1815 à juin 1815) et pendant la Deuxième République (de 1848 à 1852),
et "Napoléon-Vendée", durant le Second Empire (de 1852 à 1870).
entre-temps, la ville avait pris le nom de "Bourbon-Vendée" pendant la Restauration (d’avril 1814 à avril 1815) et pendant la Seconde Restauration et la Monarchie de Juillet (de juin 1815 à 1848), en référence à la famille des comtes de Bourbon-Montpensier.
et avait même récupéré son nom d'origine durant une quinzaine de jours, en 1814,
avant de redevenir enfin "La Roche-sur-Yon" en 1870 !