Il résulte de l’homophonie entre le nom de cette ville et celui de la spécialité antillaise originaire du Bénin consistant en un petit beignet, généralement farci avec des poissons ou des légumes, servi en apéritif ou en entrée.
Il s'agit de la deuxième personne du pluriel du verbe "tabler" à l'indicatif imparfait.
Et non du substantif masculin "Un tablier", désignant le plus souvent un équipement de travail couvrant l'avant du corps.
Il peut être porté pour protéger les vêtements et son porteur de possibles éclaboussures, déchirures et coupures ou pour des raisons d'hygiène. Comme par exemple dans le domaine du jardinage, de la poissonnerie ou de la cuisine.
Ces deux substantifs féminins paronymes ne doivent absolument pas être confondus !
"L'aspiration" désigne en effet, selon le contexte, dans le langage courant :
l'action d'aspirer, d'attirer l'air dans ses poumons (également appelée "inspiration" ou "inhalation") ou le résultat de cette action ; le contraire étant l"expiration".
On dit par exemple : "Les poumons de mon père sont défaillants : son aspiration est insuffisante".
l'action d'aspirer des gaz, des liquides, des poussières, etc.
On dit par exemple : "L'aspiration de la hotte de ma cuisine est onsuffisante".
la force intérieure, la tendance profonde qui pousse une personne vers un idéal ou une meilleure situation ; ou ce désir, cet élan, ce mouvement, ce souhait lui-même.
On dit par exemple : "L'aspiration du peuple iranien à la liberté est immense".
tandis que "La spiration" est un terme théologique désignant : l'acte par lequel le Saint Esprit procède du Père et du Fils, dans la Trinité chrétienne.
La "spiration active" est l'action ou la notion, par laquelle le Pere & le Fils de toute éternité produisent le Saint Esprit. Alors que la "spiration passive" est la notion ou le caractère, par lequel le Saint Esprit est désigné comme procédant du Père et du Fils.
Sources : www.lalanguefrançaise.com, Le Robert, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr
Il s'agit en effet de deux localités françaises homophones(iè-re), situées à plus de 842 kilomètres l'une de l'autre par la route.
"Hyères" est une localité du Var (83), en région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Située sur la rive de la mer Méditerranée, à 16 km à l'Est de Toulon (83), à l'embouchure du Gapeau, la ville longe la mer sur trente-neuf kilomètres de côtes.
Elle est la plus méridionale de Provence et cette station balnéaire est appelée, de très longue date, "Hyères les Palmiers" par la municipalité et l'office du tourisme, en raison des 7 000 palmiers plantés dans la commune et cultivés dans les pépinières.
En 2016, la population hyéroise a atteint 56 799 habitants.
Hyères devient, dès l'année 1830, une destination touristique et une station climatique d'hiver, réputée pour ses cures thermales et fréquentée notamment par la communauté anglaise qui laisse une empreinte architecturale toujours perceptible dans le paysage urbain actuel.
La ville est aussi le berceau des premières tentatives d'acclimatation de plantes exotiques sur la Côte d'Azur à partir de 1850, grâce à des horticulteurs qui exportent palmiers et cactées produits dans leurs pépinières.
Carte postale ancienne de la ville de "Hyères-les-Palmiers"
Outre la presqu'île de Giens, la commune d'Hyères inclut les îles de Porquerolles, de Port-Cros et du Levant ainsi que de nombreuses petites îles et îlots, appelées "îles d'Or".
L'île de Porquerolles (83)L'île de Port-Cros (83)L'île du Levant, fameuse pour ses nombreux naturistes
Un nom qui leur fut donné à la Renaissance, sans doute parce que, sous certains éclairages, les micaschistes de leurs roches ont des reflets d'or.
Les habitants de la ville d'Hyères sont appelés les "Hyérois" et les "Hyéroises" (gentilé).
tandis que "Yerres" est une localité de l'Essonne (91), située à vingt kilomètres au Sud-Est de Paris (75), en région Île-de-France.
Elle reprend le nom de la rivière l’Yerres dont elle occupe les versants Nord et Sud de la basse vallée.
Yerres est devenue à partir du XVIIIe siècle et du XIXe siècle un lieu de villégiature apprécié de l’aristocratie, de la bourgeoisie et des artistes. Relié à la capitale par le chemin de fer, implantée en proche banlieue, la commune subit une explosion démographique au cours de la seconde moitié du XXe siècle, multipliant la population par cinq en cinquante ans, pour atteindre 29 300 habitants en 2019.
Majoritairement résidentielle, la commune se démarque dans le département par le niveau de vie relativement élevé de sa population, attirée par le cadre de vie préservé.
Ses habitants sont appelés les "Yerrois" et les "Yerroises" (gentilé).
Ces quatre termes homophones n'ont naturellement pas les mêmes significatications :
"Un aître" est un substantif masculin relevant de registre soutenu, qui, selon le contexte :
nous vient du latin "atrium" ("cour intérieur") et désigne :
un passage libre devant un bâtiment (généralement une église) et servant de cour, de parvis, de vestibule ou de porche,
et en particulier : un terrain libre servant de cimetière près d'une église ou une galerie couverte entourant un cimetière,
L'aître Saint-Maclou, un ancien aître charnier datant du XVIe siècle, situé au numéro 184, rue de Martainville, à Rouen (76) ; un des rares exemples d'ossuaire de ce type subsistant en Europe
ou nous vient du latin "extera" ("ce qui est à l'extérieur") et désigne : l'agencement d’une maison, la disposition des diverses parties d’une habitation (le mot s'écrit également "Un être"),
"Être" est l'un des deux verbes auxiliaires français et relève du langage courant,
"Un être" est un substantif masculin relevant du langage courant désignant, selon le contexte :
tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature,
On dit par exemple : "Pas un être vivant à l'horizon".
une personne, un individu,
On dit par exemple : "Déplorer la mort d'un être cher".
la nature profonde de quelqu'un,
On dit par exemple : "Être bouleversé jusqu'au fond de l'être".
le fait d'être ; l'existence,
On dit par exemple : "L'être et le paraître".
ou : l'agencement d’une maison, la disposition des diverses parties d’une habitation (le mot s'écrit également "Un aître"),
et "Un hêtre" est un substantif masculin relevant du langage courant désignant : un arbre des forêts tempérées, au tronc puissant et élancé, à écorce très fine et à petite feuilles ovales caduques.
Sources : www.cnrtl.fr, www.larousse.fr et www.lemonde.fr
Une fois encore, l'orthographe a ici toute son importance et, comme vous allez pouvoir le constater, la présence d'un seul ou de deux "l" change radicalement le sens de ce mot :
La colocation, popularisée par le feuilleton états-unien "Friends", diffusé du 22 septembre 1994 au 6 mai 2004 sur la chaîne NBC et créée par Marta Kauffman et David Crane
"La colocation" - avec un seul "l" -, désigne en effet la location d'un même logement par plusieurs locataires, constituant leur résidence principale et formalisée par la conclusion d'un contrat unique ou de plusieurs contrats entre les locataires et le bailleur,
La colocation popularisée par le film français "L'auberge espagnole", réalisé en 2002 par Cédric Klapisch
tandis que "La collocation" - avec deux "l" - désigne :
en droit : le classement judiciaire des créanciers dans l'ordre de leur paiement,
en linguistique : l'association attendue d'un mot à un autre au sein d'un texte,
en calcul numérique : une méthode de calcul (dont je ne saurais vous expliquer quoi que ce soit !),
et, en Belgique, enfin, autrefois tout du moins, : l'hospitalisation sans consentement, désormais appelée "mise sous protection".
Ces deux locutions verbaleshomophones ne doivent surtout pas être confondues puisqu'elles ont des significations radicalement différentes :
"Pour ce faire" relève en effet du registre soutenu et signifie : "À cette fin", "Pour fairecela", "Dans ce but" ou "Pour parvenir à un tel résultat".
On dit par exemple : "Ne te fais pas surprendre par les températures à Montréal, en hiver. Pour ce faire, emmène ce que tu as de plus chaud et en quantité".
tandis que "Pour se faire" relève du langage courant et signifie : "Pour pouvoir être".
On dit par exemple : "C'est connu, les vedettes arrivent toujours en retard pour se faire désirer".
Ces deux locutions nominales masculines homophones possèdent en effet des significations fort différentes :
"Un coup de pied" est un coup porté avec le pied.
Et cela, que ce soit dans le domaine sportif (football, rugby, karaté, taekwondo), pour se défendre ou agresser quelqu'un, ou encore pour se défouler et passer ses nerfs.
tandis que "le cou-de-pied" désigne :
en anatomie : l'articulation du pied et de la jambe ou "Cheville",
par extension : la partie supérieure du pied, bombée, qui rejoint l'articulation du pied et de la jambe.
et par métonymie : la partie de la chaussure recouvrant le cou-de-pied, le dessus du pied.