"Edgar P. Jacobs".

Edgar P. Jacobs

Le nom de ce géant belge de la bande dessinée, maître de la "ligne claire", qui créa la légendaire série "Blake et Mortimer", en 1947, ne se prononce évidemment pas "Edgar "Pi" Jacobs", "à l'anglaise", comme l'a lamentablement fait le journaliste français Laurent Goumarre dans son émission radiophonique "Le nouveau rendez-vous", sur France Inter, le 6 juin 2019. Et ce, après l'avoir appelé "Edgar "Pi" James", qui plus est !

Mais tout simplement : "Edgar "Pé" Jacobs" !

Il s'agit en effet du nom de plume d'Edgard (avec un "d") Félix Pierre Jacobs, né le 30 mars 1904 et mort le 20 février 1987, un très grand monsieur, dont j'ai eu l'immense honneur d'éditer, sous forme de cartes postales, dans la première partie des années 1980, les couvertures des premiers albums de "Blake et Mortimer", ainsi que de nombreux dessins ou cases parmi les plus célèbres.

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"Thelonious Monk".

Il s'agit d'un musicien de jazz américain, né le 10 octobre 1917 et mort le 17 février 1982.

Pianiste et compositeur, il reste célèbre pour son style d'improvisation, ainsi que pour avoir écrit de nombreux standards de jazz.

À titre personnel, je n'ai cependant véritablement compris et su écrire son nom qu'à l'âge de 19 ans, et dans des circonstances pour le moins cocasses.

Étant en effet parvenu à me faire inviter à monter "prendre un dernier verre", après l'avoir raccompagnée chez elle, par une charmante jeune femme d'au moins quinze ans mon aînée, rencontrée par hasard au sortir d'une soirée, je me suis lamentablement ridiculisé en lui expliquant que non, je ne connaissais pas "Monk", son musicien de jazz préféré, mais seulement "Niousmonk"... "Theo Niousmonk", me semblait-il !

Fort heureusement pour moi, la mine consternée que je fis alors, en réalisant l'étendue de ma bourde, provoqua l'attendrissement de la mélomane et me sauva la mise !

"Les drôles de pratiques des personnalités" ou "Comment certains patronymes ou pseudonymes peuvent parfois prêter à sourire".

Certains patronymes ou noms d'artistes peuvent parfois surprendre.

Mais ce n'est rien à côté de ce que peut révéler l'analyse détaillée de leur vies personnelles à laquelle votre serviteur a cru bon de se livrer près de cinquante années durant.

Jugez-en par vous-même en lisant ce qui suit :

  • Certaines personnalités ont parfois des difficultés à se déplacer de conserve. Par exemple Arnaud Démare, Anne Nivat, Jacques Seiler, mais Laurence Bloch, quand ce n'est pas Bruno Carette. Et c'était bien pire autrefois, lorsque Sophie Desmarets et que Georges Marchais, tandis que Charles Trénet et Pierre Fresnay. Surtout quand on sait que la plupart du temps Yves Montand et Simone Signoret. Et il s'en est souvent fallu de peu que Jacques Chancel, que Mercedes Erra, qu'Hélène Ségara ou que Renaud Pila.

  • Même si on l'ignore souvent, les personnalités lisent. Si, si ! Et il n'y a pas que Jean-Claude Killy. Bruce Lee aussi. Certains lisent Melville, d'autres Hemingway. Tommy Lee Jones. Rickie Lee Jones, également. Jamie Lee Curtis, Jerry Lee Lewis et pour Alain Savary. Pour Gilles Savary aussi. Et même pour Jérôme Savary.
  • D'autres dansent. Par exemple Manuel Valls.
  • Steffi Graf. Certains apprennent les langues. Le chinois, souvent ou l'espagnol. Pour Didier Lallement et pour François Lenglet. Pour Clément Lenglet, également.
  • Pour d'autres c'est la peinture sur soie, pour Jean Lacouture, pour Bernard Tricot, pour Catherine Tricot, pour Jean-François Crochet et pour Randy Couture. Pour Charlélie Couture, pour Jean-Guy Couture et pour Xavier Couture également.
  • Pour certains c'est parachutisme, pour Juliette Haubois, pour Renzo Piano, pour Christian Clavier et pour  Thomas Croisière. D'autres jouent aux cartes. L'un compte les points et Philippe Séguin.
  • La voiture est bien sûr la passion de nombreux hommes, avec pour chacun son carburant de prédilection : pour Didier Super et pour Vin Diesel. Mais les femmes ont aussi leurs marques préférées. Par exemple pour Laurence Ferrari.
  • On sait également qu'il leur arrive parfois d'user et abuser des soins capillaires. Résultat, ça ne fait pas un pli : Alpha Blondy et Carla Bruni. Beaucoup font des teintures. Pour de nombreuses femmes c'est le blond qui est choisi. Mais pour Danièle Lebrun et pour Marion Rousse.

D'autres personnalités ont une coiffure préférée : queue de cheval, couettes et pour Marie-Josée Nat.

  • Il y a aussi le sport, et notamment le football, où chacun a souvent son poste de prédilection : l'un veut être défenseur, l'autre gardien et Bernard Pivot. Pareil pour les numéros, chacun ayant ses préférences : pour Didier Six, pour Christopher Six également, pour Pierre Gaspard-Huit, pour Tess Ledeux et pour André Vingt-Trois. L'ancien présentateur vedette du magazine économique "Capital" ne joue cependant plus car ses amis en ont assez de ses bévues et boulettes : impossible d'avoir une bonne occasion sans que Guy Lagache. Mais tous ne sont pas adeptes du ballon rond. Pour certains ce serait plutôt ski ou tennis, pour Jim Courier, pour Marc Leplongeon et pour Delphine Batho. D'autres enfin n'ont plus pratiqué depuis belle lurette. Par exemple pour Anouar el-Sadate.
  • On trouve également des amateurs d'imitation de cris d'animaux ! Ainsi, Guillaume Pepy, Gareth Bale, Marie-Paule Belle et François de Rugy.
  • L'humour a naturellement ses adeptes. En particulier chez les hommes politiques. Lors du passage en France du président des États-Unis d'Amérique, en 1999, Jacques Chirac a ainsi eu plaisir à raconter ses meilleures blagues à Bill Clinton et Hilary.
  • Tous n'ont pas le même rapport à la campagne. L'un peut être campagnard et Jean-Didier Urbain. Un troisième préfèrera la montagne. Et Philippe Lavil. Il ne veut en effet entendre parler que d'appartement. Et François-Xavier Demaison. Pour lui comme pour d'autres le choix est clair. Ainsi pour Tom Villa.
  • Quelques malchanceux n'ont guère le loisir de s'amuser puisqu'ils doivent consulter régulièrement. On pense évidemment à Jacques Secrétin, que seul Quentin Calmet.

Mais à d'autres individus également, à raison de leurs handicaps respectifs : pour l'un diabète, pour Patrick Dutartre, pour l'autre hypertension et pour Jean-Michel Aphatie.

Pareil pour les femmes : l'une est myope comme une taupe, l'autre un peu dure d'oreille, Valérie Bègue et, il faut bien le dire, Larusso.

Catherine Mouchet, David Douillet mais il semble aller mieux. André Boite.Et Marie-Josèphe Yoyotte. Jean Yoyotte aussi d'ailleurs.

Mathieu Plane, certains souffrent du dos, Delphine Desyeux. Et pour Bryan Coquard, mais heureusement Pierre Soulages. Dans ces cas-là, pas d'hésitation : un cachet comme pour Big Flo et Oli.

Et globalement, beaucoup en ont assez d'entendre Adrien Gindre.

Sur un thème contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles "Tous des obsédés !" ou "Les étranges pratiques sexuelles de nombreuses personnalités", "Les destinations préférées des personnalités", "Les métiers auxquels rêvaient les personnalités lorsqu'elles étaient jeunes" et "Un été en Provence".

"Un hétéronyme".

Ce mot polysémique peut revêtir pas moins de 6 significations différentes et désigner, selon les cas :

  • dans le domaine de la traduction d'une langue à une autre, des mots au sens très proche, mais ne décrivant toutefois pas exactement la même réalité.

Par exemple : l'anglais "river" et le français "rivière".

  • des mots désignant des objets ou des êtres étroitement unis par le sens au point de constituer des couples, paires ou groupes naturels, mais que l'on ne peut classer ni comme synonymes, ni comme antonymes.

Par exemple : "frère" et "sœur" ou "chaise", "fauteuil" et "banc",

  • des mots homographes, c'est à dire identiques par la graphie, mais qui diffèrent par la prononciation et la signification.

Par exemple : des poules qui "couvent" et un "couvent".

  • en biologie, deux organes ou deux parties d'un même organe, situés de chaque côté du plan médian ou se trouvant en relation d'opposition.

Par exemple : les poumons.

  •  en littérature, un pseudonyme utilisé par un écrivain pour incarner un auteur fictif, possédant une vie propre imaginaire et un style littéraire particulier.

Par exemple : "Danielle Sarréra", pour l'écrivain et poète français Frédérick Tristan. Cet auteur imaginaire fut longtemps considérée comme une jeune poétesse, dont l'œuvre (publiée en 1951-1953) faisait partie des "textes poétiques importants du XXe siècle" ("Histoire de la poésie française" en 9 volumes de Robert Sabatier, 1975-1982) !

  • voire un pseudonyme auquel un écrivain a cherché à donner une existence concrète, en lui prêtant une biographie et une œuvre distinctes de la sienne.

L'un des exemples les plus célèbres en la matière est celui de l'écrivain français d'origine lituanienne Romain Gary, né Roman Kacew, le 21 mai 1914 et mort le 2 décembre 1980. Cet aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier, réalisateur et scénariste a en effet d'abord été lauréat une première fois du prix Goncourt, en 1956, sous son nom de plume de Romain Gary, pour "Les racines du ciel". Puis une seconde fois, en 1975, pour "La vie devant soi", publié sous l'hétéronyme d'Émile Ajar, qu'il avait décidé de faire incarner, de 1974 à 1981, par son petit-cousin Paul Pavlowitch, un écrivain, journaliste et éditeur français, présenté comme son neveu et l'auteur de quatre de ses romans.