"Avoir le don d'ubiquité" ou "Ne pas avoir le don d'ubiquité".

  • Dans sa forme positive, cette locution verbale désigne, à l'origine, la faculté divine d'être présent partout en même temps ou "Omniprésence",
  • mais elle désigne également la faculté d'être présent physiquement en plusieurs lieux à la fois,
  • et, par analogie, le fait de donner l'impression d'être partout à la fois.

La forme négative "Ne pas avoir le don d'ubiquité" s'utilise souvent pour expliquer que, les journées n'ayant que 24 heures, on ne pourra pas tout faire à la fois, ni être partout en même temps.

"Lavabo".

Ce terme latin signifiant "Je laverai" est utilisé dans la Bible, sous la forme "Lavabo inter innocentes manus meas" ("Je laverai mes mains parmi des innocents"), utilisée dans le rituel de la messe, au moment du lavement des mains du prêtre après avoir béni le pain et le vin (censés représenter le corps du Christ)

Ce n'est qu’aux premières années du XIXe siècle que le mot "Lavabo" a commencé à désigner une table de toilette, un meuble ayant une cuvette enfoncée, permettant de se laver. C'est ensuite la cuvette elle-même qui a rapidement pris ce nom de "Lavabo", lequel a finalement désigné - lorsque les tuyauteries modernes ont amené directement l’eau "courante" dans les habitations - l’appareil sanitaire que nous connaissons aujourd'hui.

Le mot "Lavabo" désigne donc :

  • au sens propre, la prière que le prêtre dit en lavant ses doigts durant la messe, avant la consécration,
  • mais aussi, par métonymie, la vasque destinée aux ablutions du prêtre officiant,

  • dans le langage courant, un dispositif mobile garni d’une cuvette et d’un pot à eau, destiné à se laver,

Meuble de toilette ancien

  • puis, une cuvette fixe, surmontée de robinets et dotée d’un trou d’évacuation d’eau, destinée à se laver,Lavabo
  • par métonymie, la pièce où est fixée cette cuvette ou ces cuvettes (on dit alors "Les lavabos"),

Lavabos collectifs

  • et, par extension, le cabinet d’aisance installé dans cette pièce.

Source : wikipedia.org

"Grâce leur en soit rendue !", "Grâce leur soit rendue !", "Grâce lui en soit rendue !" ou "Grâce lui soit rendue !".

Bien que non croyant, j'aime beaucoup ces différentes formules, pourtant, à l'origine, directement issu de la religion, puisque l'on dit par exemple : "Grâce soit rendue à Dieu !" ou "Grâce soit rendue au ciel !".

Appartenant au registre soutenu, elles signifient respectivement :

  • "Grâce leur en soit rendue !", "Grâce leur soit rendue !" : qu'ils en soient remercié !,

On dit par exemple : "Grâce leur en soit rendue, les joueurs de l'équipe de France de football ont fait don d'une partie de leurs primes, lors de leur victoire à la Coupe du Monde 2018".

  • et "Grâce lui en soit rendue !" ou "Grâce lui soit rendue !" : qu'il en soit remercié !

On dit par exemple : "C'est ton frère qui m'a permis d'obtenir ce boulot, grâce lui en soit rendue !".

Source : www.cnrtl.fr

"Apocryphe".

Cet adjectif du registre soutenu qualifie :

  • au sens propre : un texte ou un livre, dont l'Église ne reconnaît pas l'origine divine,
  • et, par extension :
    • un écrit douteux, faux, dont l'authenticité n'est pas établie,
    • et notamment :
      • un livre, une oeuvre ou une citation, dont l'attribution à un auteur déterminé est erronée,
      • voire : une information ou une nouvelle, dont on doute, à laquelle il est difficile d'ajouter foi.

Source : www.cnrtl

"Scrogneugneu" ou "Scrongneugneu" !

J'adore ces deux interjections exprimant le déplaisir, dont j'ai longtemps ignoré, je le confesse, qu'il s'agissait d'une altération de l'expression "Sacré nom de Dieu !", dont la forme primitive était "Sacrégnongnieu !".

"Palsambleu !" ou "Parsambleu !".

Ces deux jurons, délicieusement désuets à mes yeux, résultent d'une altération de la formule "Par le sang de Dieu", ainsi modifiée afin d'éviter le blasphème.

Dans les deux cas, à l'instar de "Corbleu" ou "Morbleu", ils marquent :

  • soit un vif agacement nuancé d'indignation.

Par exemple, en réponse à la réception d'une information déplaisante : "C'est étrange, je viens d'entendre votre fille appeler le facteur "Papa" ?". "Palsambleu !".

  • soit l'assentiment, l'évidence.

Par exemple, afin de ponctuer une assertion : "J'ai toujours dit qu'il gagnerait, parsambleu !".

"Corbleu !" ou "Morbleu !".

Bien que n'étant absolument pas croyant, je trouve plaisant d'utiliser ces deux jurons du registre désuet, qui résultent d'une altération des formules "Par le corps de Dieu" et "Par la mort de Dieu, ainsi modifiées afin d'éviter le blasphème.

A l'instar de "Palsambleu" ou "Parsambleu", ils marquent dans les deux cas :

  • soit un vif agacement nuancé d'indignation.

Par exemple, en réponse à la réception d'une information déplaisante : "C'est étrange, je viens d'entendre votre fille appeler le facteur "Papa" ?". "Corbleu ! Où est-il  ?".

  • soit l'assentiment, l'évidence.

Par exemple, afin de ponctuer une assertion : "J'ai toujours dit qu'il gagnerait, morbleu !".

"Aide-toi, le ciel t'aidera".

Ce proverbe est issu du vers concluant la fable "Le chartier embourbé", publiée en 1668 par Jean de La Fontaine ; le terme de "chartier" étant naturellement une forme ancienne de notre moderne "Charretier" (conducteur de charrette).

Il signifie qu'avant d'en appeler à Dieu, il faut savoir fournir les efforts nécessaires. Autrement dit : avant de se plaindre, il faut examiner et tenter toutes les solutions possibles. Et une fois seulement tous les efforts possibles accomplis, on peut s’en remettre à la Providence.

Source : wikipedia.org et www.linternaute.fr

"Le repos dominical".

Il s'agit du repos du dimanche.

Le mot "dominical" signifie en effet, étymologiquement, "appartenant au Seigneur".

Et le "repos dominical" est donc originellement destiné à permettre aux chrétiens de se reposer, après une semaine de six jours de travail.