"La péladophobie" ou "Alophobie" et "La peladophobie".

  • La "Péladophobie" ou "Alopophobie est une peur ou une aversion irraisonnée des personnes chauves,

Crâne chauve

  • tandis que la "Peladophobie" est une crainte de la pelade et de sa contagion.

Pelade

"Un trombinoscope".

Ce mot-valise ("trombine-oscope") du registre familier ("trombine" signifie "visage" dans le registre familier) désigne un document regroupant les photographies des membres d'un groupe (société, assemblée, établissement d'enseignement, etc.).

Son équivalent anglais "Facebook" est devenu le nom de la société tentaculaire, créée en février 2004 par l'américain Mark Zuckerberg.

"Un gyroscope".

Un gyroscope

Il s'agit d'un appareil tournant autour d'un axe, qui fournit une direction constante.

Le gyroscope exploite le principe de la conservation du moment angulaire en physique, appelé "stabilité gyroscopique" ou "effet gyroscopique". Cette loi fondamentale de la mécanique veut qu'en l'absence de couple appliqué à un solide en rotation, celui-ci conserve son axe de rotation invariable. Lorsqu'un couple est appliqué à l'appareil, en revanche, il provoque une précession ou une nutation du solide en rotation

Il s'agit donc d'un capteur de position angulaire ; le "gyromètre" étant un capteur de vitesse angulaire.

Le gyroscope donne la position angulaire (selon un, deux ou les trois axes) de son référentiel par rapport à un référentiel inertiel (ou galiléen).

Étudié et commercialisé dès 1810 par l'Allemand Johann Gottlieb Friedrich von Bohnenberger, il fut perfectionné et baptisé ainsi en 1852 par le physicien français Léon Foucault pour une expérimentation impliquant la rotation de la Terre.

La rotation avait déjà été mise en évidence par le pendule de Foucault, en 1851, mais l'expérience du pendule du Panthéon n'était pas suffisamment convaincante pour beaucoup de contemporains, ce qui poussa Foucault à inventer l'année suivante le gyroscope.

Source : wikipedia.org

"Un chronomètre" et "un chronographe".

Il s'agit de deux instruments de mesure du temps, mais :

  • un chronomètre est une montre munie d'un affichage de la seconde, se distinguant de la simple montre par sa fiabilité et sa précision ; l'exactitude de son mouvement étant certifiée par un organisme officiel neutre.

On différencie le "chronomètre de poche", ou "montre de poche", désignant une montre à gousset pouvant se tenir dans la poche d'un vêtement, du "chronomètre-bracelet", attaché au poignet.

Et les termes "montre de bord", ou "horloge de bord", désignent un instrument horaire embarqué à bord d'un véhicule tel qu'une automobile, un aéronef ou encore une navette spatiale.

On le voit, le terme de "chronomètre" est malheureusement très abusivement employé pour parler d'appareils de mesure de durées courtes, tels que ceux utilisés lors de compétitions sportives, qui sont en fait des "chronographes" !

  • et un chronographe est une montre équipée d’une aiguille indépendante que l’on peut démarrer, stopper et remettre à zéro, en vue de mesurer un intervalle de temps.

Le plus souvent, le chronographe est actionné par des poussoirs permettant d'enclencher le comptage ("Départ"), de l'arrêter ("Arrêt") et de faire la remise à zéro (*).

Le monde sportif dans son ensemble, journalistes spécialisés y compris, parle pourtant de "chronomètre" ou de "chrono" par apocope.

Et ce, que ce soit pour désigner l'instrument de mesure ou la mesure elle-même ; la formule "Réaliser un bon chrono" signifiant "Réaliser un bon temps".

Source : wikipedia.org

(*) : "Start", "Stop" et "Reset".

"Un hétéronyme".

Ce mot polysémique peut revêtir pas moins de 6 significations différentes et désigner, selon les cas :

  • dans le domaine de la traduction d'une langue à une autre, des mots au sens très proche, mais ne décrivant toutefois pas exactement la même réalité.

Par exemple : l'anglais "river" et le français "rivière".

  • des mots désignant des objets ou des êtres étroitement unis par le sens au point de constituer des couples, paires ou groupes naturels, mais que l'on ne peut classer ni comme synonymes, ni comme antonymes.

Par exemple : "frère" et "sœur" ou "chaise", "fauteuil" et "banc",

  • des mots homographes, c'est à dire identiques par la graphie, mais qui diffèrent par la prononciation et la signification.

Par exemple : des poules qui "couvent" et un "couvent".

  • en biologie, deux organes ou deux parties d'un même organe, situés de chaque côté du plan médian ou se trouvant en relation d'opposition.

Par exemple : les poumons.

  •  en littérature, un pseudonyme utilisé par un écrivain pour incarner un auteur fictif, possédant une vie propre imaginaire et un style littéraire particulier.

Par exemple : "Danielle Sarréra", pour l'écrivain et poète français Frédérick Tristan. Cet auteur imaginaire fut longtemps considérée comme une jeune poétesse, dont l'œuvre (publiée en 1951-1953) faisait partie des "textes poétiques importants du XXe siècle" ("Histoire de la poésie française" en 9 volumes de Robert Sabatier, 1975-1982) !

  • voire un pseudonyme auquel un écrivain a cherché à donner une existence concrète, en lui prêtant une biographie et une œuvre distinctes de la sienne.

L'un des exemples les plus célèbres en la matière est celui de l'écrivain français d'origine lituanienne Romain Gary, né Roman Kacew, le 21 mai 1914 et mort le 2 décembre 1980. Cet aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier, réalisateur et scénariste a en effet d'abord été lauréat une première fois du prix Goncourt, en 1956, sous son nom de plume de Romain Gary, pour "Les racines du ciel". Puis une seconde fois, en 1975, pour "La vie devant soi", publié sous l'hétéronyme d'Émile Ajar, qu'il avait décidé de faire incarner, de 1974 à 1981, par son petit-cousin Paul Pavlowitch, un écrivain, journaliste et éditeur français, présenté comme son neveu et l'auteur de quatre de ses romans.