"Vocabulaire actif" et "Vocabulaire passif".

Dictionnaires

Le vocabulaire est l'ensemble des mots effectivement employés par une personne dans un énoncé oral ou écrit.

  • mais, tandis que le vocabulaire actif est produit et utilisé par le locuteur, c'est à dire prononcé ou écrit par une personne,
  • le vocabulaire passif est, lui, compris par cette même personne dans un contexte spécifique mais non utilisé.

Par exemple : de nombreuses personnes comprennent la formule "mon fils a voulu s'immiscer dans notre conversation" lorsqu'elles la lisent ou l'entendent. Et elle appartient donc à leur vocabulaire passif.

Mais infiniment moins nombreux sont ceux qui l'utilisent couramment à l'écrit comme à l'oral, et pour lesquelles le verbe "s'immiscer" appartient au vocabulaire actif ; l'immense majorité des gens se contentant de dire "Mon fils a voulu se mêler de notre conversation".

C'est d'ailleurs l'un des enjeux de ma démarche à travers la rédaction de J'aime les mots, que d'essayer de contribuer à une amélioration du niveau de langue moyen de mes compatriotes, en leur redonnant le goût d'utiliser davantage de très nombreux mots, verbes et locutions jolis ou pertinents, qui appartiennent à leur vocabulaire passif mais pas à leur vocabulaire actif.

Source : wikipedia.org

 

 

"À-peu-près" ou "Un à-peu-près".

  • l'adverbe "À-peu-près" signifie "presque" ou "environ".

On dit par exemple : "Il possède à-peu-près 30 hectares, je crois" ou "Il arrivera à-peu-près vers 21 heures".

  • tandis que la locution nominale "Un à-peu-près" désigne, selon le contexte, :
    • un jeu de mots reposant sur une ressemblance très approximative des sons, un calembour médiocre.
    • ou une approximation, un travail approximativement fait.

On dit par exemple : "On ne peut se contenter d'à-peu-près sur ce dossier".

"Le contexte".

Ce terme désigne :

  • soit l'ensemble du texte qui entoure un mot ou une phrase.
On dit par exemple : "Vous sortez la citation de son contexte !".
  • soit l'ensemble des circonstances dans lesquelles se produit un fait.

On dit par exemple : "Selon le contexte - réunion professionnelle ou rencontre amicale - l'expression pourra être diversement appréciée".

 

Quand les "Coquilles" deviennent des "Couilles"... ou plutôt : des "Bourdons" !

L'une des légendes circulant sur l'origine de l'utilisation du mot "Coquille" en typographie, affirme que la celle-ci tiendrait précisément son nom de l'omission de la lettre "q" dans le mot "Coquille", qui prendrait alors la forme cocasse "couille" ("testicule" en argot) .

Une histoire de "q" dont on ne peut que s'amuser lorsque l'on connaît l'importance de ce genre d'acte manqué !

  • C'est tout d'abord l'écrivain français André Gide, qui rapporta dans son "Journal", à la date du 15 décembre 1937, l'anecdote suivante : "On raconte que Rosny, exaspéré par les erreurs que les protes faisaient ou laissaient passer, écrivit un article vengeur intitulé "Mes coquilles". Quand Rosny le lendemain ouvrit le journal, il lut avec stupeur, en gros caractères, cet étrange titre : "Mes couilles". Un prote, négligent ou malicieux, avait laissé tomber le q…". Une savoureuse anecdote qu'il avait déjà racontée dans une lettre à Jean Cocteau, le 18 janvier 1931.
  • Le sujet inspira également le facétieux Boris Vian, qui énonça le problème en ces termes, dans une lettre du 13 octobre 1954, adressée au collège de Pataphysique : "Axiome : retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille".
  • Enfin, l'humoriste Pierre Desproges s'en amusa le 11 juin 1986, dans l'une de ses "Chroniques de la haine ordinaire", intitulée "Coquilles" : "Le 19 avril 1911, dans un article du "Journal officiel de la République" concernant les nouvelles réglementations en vigueur dans le commerce des œufs de poule, il était stipulé que quel que soit leur calibre, les couilles devaient être propres et exemptes de duvet au moment d'être exposées à l'étalage. Vous aurez compris que la lettre "q" du mot "coquille" avait disparu au moment de l'impression du journal".

Ainsi le mots "Couille" est-il en tous cas resté, dans le registre argotique, pour parler d'une bourde ou d'une erreur.

La vérité oblige cependant à préciser qu'une telle disparition de la lettre "q" ne constitue pas une "coquille" au sens originel, mais un "bourdon", ainsi que je l'explique dans un autre article de J'aime les Mots.

Source : wikipedia.org

Quelle est la différence entre "Une coquille" et "Un bourdon" ?

  • Une "Coquille" était une erreur de composition en typographie, consistant à mettre un caractère à la place d'un autre, du temps de la composition au plomb.

Le mot a toutefois continué d'être utilisé pour les nouvelles méthodes de composition utilisant un clavier, avant de s'étendre de l'imprimerie à la dactylographie et à l'informatique.

Et l'on appelle donc aujourd'hui "Coquille" une faute de frappe où l’on appuie sur une touche voisine de la touche voulue, le résultat étant une lettre à la place d’une autre.

Exemple : Écrire "Bite" ("verge" en argot) au lieu de "Bile" est une coquille.

Sur le sujet, je me permets de vous recommander mon article "Quand les coquilles deviennent des couilles"

  • tandis qu'un "Bourdon" est un oubli de lettres, de mots, de paragraphes, voire de pages entières, dû à l’inattention du compositeur, du correcteur, du metteur en pages ou de l'auteur.

Exemple : Écrire "Couille" ("testicule" en argot) à la place de "Coquille" est donc un bourdon et non une coquille, comme on le croit et le lit souvent !

Et c'est parce qu'il était convaincu de corriger un bourdon, qu'un typographe britannique a cru bon de modifier la formule "All black", écrite par un journaliste, en 1955, à propos de l'équipe nationale de rugby néo-zélandaise, en "All Black" !

Source : wikipedia.org

 

"L'AIF".

Ce sigle désigne l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie, créée en 1998, dans la foulée du premier "Sommet de la francophonie", réuni à Versailles (78) en février 1986 à l'initiative du Président François Mitterrand et du Ministre de la Culture Jack Lang.

Son héritière actuelle est l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), une organisation créée le 1er janvier 2006 et regroupant 88 États ou gouvernements en 2018.

"L'O.I.F.".

Ce sigle désigne l'Organisation Internationale de la Francophonie, une organisation créée le 1er janvier 2006 et regroupant 88 États ou gouvernements en 2018.

Elle est l'héritière directe de l'AIF (Agence Intergouvernementale de la Francophonie), créée en 1998, dans la foulée du premier "Sommet de la francophonie", réuni à Versailles (78) en février 1986 à l'initiative du Président François Mitterrand et du Ministre de la Culture Jack Lang.

 

 

"Un hétéronyme".

Ce mot polysémique peut revêtir pas moins de 6 significations différentes et désigner, selon les cas :

  • dans le domaine de la traduction d'une langue à une autre, des mots au sens très proche, mais ne décrivant toutefois pas exactement la même réalité.

Par exemple : l'anglais "river" et le français "rivière".

  • des mots désignant des objets ou des êtres étroitement unis par le sens au point de constituer des couples, paires ou groupes naturels, mais que l'on ne peut classer ni comme synonymes, ni comme antonymes.

Par exemple : "frère" et "sœur" ou "chaise", "fauteuil" et "banc",

  • des mots homographes, c'est à dire identiques par la graphie, mais qui diffèrent par la prononciation et la signification.

Par exemple : des poules qui "couvent" et un "couvent".

  • en biologie, deux organes ou deux parties d'un même organe, situés de chaque côté du plan médian ou se trouvant en relation d'opposition.

Par exemple : les poumons.

  •  en littérature, un pseudonyme utilisé par un écrivain pour incarner un auteur fictif, possédant une vie propre imaginaire et un style littéraire particulier.

Par exemple : "Danielle Sarréra", pour l'écrivain et poète français Frédérick Tristan. Cet auteur imaginaire fut longtemps considérée comme une jeune poétesse, dont l'œuvre (publiée en 1951-1953) faisait partie des "textes poétiques importants du XXe siècle" ("Histoire de la poésie française" en 9 volumes de Robert Sabatier, 1975-1982) !

  • voire un pseudonyme auquel un écrivain a cherché à donner une existence concrète, en lui prêtant une biographie et une œuvre distinctes de la sienne.

L'un des exemples les plus célèbres en la matière est celui de l'écrivain français d'origine lituanienne Romain Gary, né Roman Kacew, le 21 mai 1914 et mort le 2 décembre 1980. Cet aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier, réalisateur et scénariste a en effet d'abord été lauréat une première fois du prix Goncourt, en 1956, sous son nom de plume de Romain Gary, pour "Les racines du ciel". Puis une seconde fois, en 1975, pour "La vie devant soi", publié sous l'hétéronyme d'Émile Ajar, qu'il avait décidé de faire incarner, de 1974 à 1981, par son petit-cousin Paul Pavlowitch, un écrivain, journaliste et éditeur français, présenté comme son neveu et l'auteur de quatre de ses romans.

"Prosaïque".

Cet adjectif désigne :
  • au sens propre, ce qui relève de la prose ou est propre à la prose, à ses procédés,
  • utilisé de manière péjorative, ce qui est banal, plat, tient trop de la prose, manque d'élévation, de grâce, d'originalité, de qualité,
  • et même, en linguistique, ce qui est bas, vulgaire, manque de distinction.
Il est cependant davantage employé :
  • par analogie, où il qualifie ce qui est banal, commun, bassement matériel ou vulgaire,
  • ou, par extension, ce qui manque de distinction, d'idéal, de fantaisie, de sensibilité.

Source : www.cnrtl.fr