Le français comporte un nombre incroyable de formules et expressions relevant de différents domaines sportifs (boxe, football, etc.) (« Être sauvé par le gong ») ou métiers (, etc.) qui pourraient parfois faire croire que nous sommes décidément tous aviateurs, cuisiniers, marins, musiciens ou soldats (par exemple) (« Piloter à vue », « Parvenir à bon port », « Tirer à boulets rouges », etc.).
Sinon de fervents chrétiens (« Avoir une sainte horreur de quelques chose »), voire des animaux, en général (« Tisser sa toile »), ou des chevaux, en particulier (« Partir au galop ») !
J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ces différents thèmes.
Nombre d’articles prévu dans cette série de collections : 2 987
Cette locution verbale du langage courant est utilisée lorsque quelqu'un arrive parfaitement à l'heure à un rendez-vous et est donc d'une ponctualité exemplaire.
Et elle signifie par conséquent : être parfaitement à l'heure.
On dit par exemple : "Tu es à l'heure militaire, dis-donc : il est très exactement quinze heures !".
Il s'agit d'une réaction de l'organisme face à certaines situations.
Et son véritable nom est "La piloérection", "Le réflexe pilo-moteur" ou encore "L'horripilation".
L'expression imagée "La chair de poule" a d'abord été employée par les médecins du XVIIe siècle, en référence à la peau d'une volaille déplumée, afin de décrire l'étrange aspect parfois pris par notre peau lorsque les minuscules muscles arrecteurs (ou horripilateurs) situés sous notre peau se contractent, redressent nos poils et font apparaître d'innombrables petites bosses.
Et nous l'utilisons toujours de nos jours, dans le registre familier, pour évoquer, selon les circonstances :
la sensation de froid ressentie.
On dit par exemple : "Brrr ! Il fait plus frais que je croyais. J'aurais dû enfiler un gilet : j'ai la chair de poule !".
ou bien l'anxiété, la peur.
On dit par exemple : "Je trouve le couloir sombre de cette cave particulièrement sinistre : il me donne la chair de poule !".
Cette expression très imagée s'utilise pour caractériser une tâche qui risque de prendre beaucoup de temps, en raison d'une totale inadaptation de l'équipement ou des moyens disponibles.
Par exemple : "Espérer pouvoir contrôler le contenu des conteneurs transitant par les ports français au regard des moyens humains et matériels dont disposent les services de douane, c'est comme trier des lentilles avec un gant de boxe !".