"Un décor d'opérette".

Cette locution nominale désigne un décor factice, conventionnel.

Le qualificatif "d'opérette" s'utilise d'ailleurs, de façon générale, pour désigner quelque chose qu'il est impossible de prendre au sérieux.

On dit par exemple : "La principauté de Monaco, ce royaume d'opérette".

Même si, ce faisant, en France, en 1982, on perd illico presto sa place de présentateur du journal télévisé !

C'est en effet la mésaventure qui survint au malheureux journaliste français Bernard Langlois, pour avoir évoqué, le 14 septembre 1982, ladite principauté de Monaco en terme de "caillou cossu" et de "royaume d'opérette" et minimisé, de manière ironique, la mort de la princesse Grace de Monaco ("Cela ne changera rien au destin de l'humanité. Juste un deuil ordinaire, la peine ordinaire d'une famille célèbre qui nous était familière par la grâce des gazettes") en soulignant que celle-ci était moins importante que l'assassinat, survenu le même jour, du président Bachir Gemayel, en pleine guerre du Liban.

Toute vérité n'est pas bonne à dire !

Source : www.cnrtl.fr

"Être la cerise sur le gâteau" !

Autrement dit : "Être le petit détail final qui parfait une réalisation" ou "Être l'avantage supplémentaire".

Voire, ironiquement, "Être le comble" ou "Être le bouquet".

"Clouer le bec à quelqu'un".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : faire taire une personne, la mettre dans l'impossibilité de répondre, la réduire au silence".

On dit par exemple : "Je me suis fait injurié par un jeune crétin ce matin, mais je lui ai vite cloué le bec, je te le dis !".

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le verbe "Clouer" ici utilisé n'a aucun lien avec celui que nous connaissons, signifiant "Fixer, assembler avec des clous" ou "Fixer avec un objet pointu".

Il est issu de l'ancien mot "Cloer" qui signifiait "Clore". Il s'agit donc plutôt de "Fermer" le bec de quelqu'un, c'est à dire sa bouche et sa capacité de continuer à s'exprimer.

Source : www.linternaute.fr et wiktionary.org

"Grâce leur en soit rendue !", "Grâce leur soit rendue !", "Grâce lui en soit rendue !" ou "Grâce lui soit rendue !".

Bien que non croyant, j'aime beaucoup ces différentes formules, pourtant, à l'origine, directement issu de la religion, puisque l'on dit par exemple : "Grâce soit rendue à Dieu !" ou "Grâce soit rendue au ciel !".

Appartenant au registre soutenu, elles signifient respectivement :

  • "Grâce leur en soit rendue !", "Grâce leur soit rendue !" : qu'ils en soient remercié !,

On dit par exemple : "Grâce leur en soit rendue, les joueurs de l'équipe de France de football ont fait don d'une partie de leurs primes, lors de leur victoire à la Coupe du Monde 2018".

  • et "Grâce lui en soit rendue !" ou "Grâce lui soit rendue !" : qu'il en soit remercié !

On dit par exemple : "C'est ton frère qui m'a permis d'obtenir ce boulot, grâce lui en soit rendue !".

Source : www.cnrtl.fr

"Un bras cassé.

J'aime beaucoup cette locution nominale très ironique du registre populaire, qui désigne, au sens figuré, un homme paresseux, peu productif, peu actif ; une personne physiquement peu capable, sur laquelle on peut compter, incapable, bonne à rien.

www.languefrancaise.net

 

"Veiller au grain" ne signifie pas qu'il faut prévoir de stocker du blé ou du café !

Mais :

  • au sens premier, dans le domaine maritime, qu'il faut être très vigilant à l'égard des violents coups de vent, souvent imprévisibles,
  • et, au sens figuré, qu'il convient d'être prudent, de se méfier d'un événement qui pourrait nous être préjudiciable et d'être près à réagir.

Source : http://www.linternaute.fr

"Apocryphe".

Cet adjectif du registre soutenu qualifie :

  • au sens propre : un texte ou un livre, dont l'Église ne reconnaît pas l'origine divine,
  • et, par extension :
    • un écrit douteux, faux, dont l'authenticité n'est pas établie,
    • et notamment :
      • un livre, une oeuvre ou une citation, dont l'attribution à un auteur déterminé est erronée,
      • voire : une information ou une nouvelle, dont on doute, à laquelle il est difficile d'ajouter foi.

Source : www.cnrtl

"Un dérapage", "Un dérapage contrôlé" et "Une sortie de route".

Ces deux locutions, utilisées au sens figuré, désignent un changement inattendu ; quelque chose d’imprévu, d’inhabituel ; contrôlé ou non.

Prononcer ce que l'on appelle en politique une "petite phrase", peut relever du dérage, contrôlé - l'homme politique sait pertinemment ce qu'il fait - ou non.

Trop important, la métaphore routière continue, puis le dérapage se transforme en "sortie de route".

"Becqueter tout cru", "Bouffer tout cru" ou "Manger tout cru" quelqu'un.

C'est dominer cette personne avec facilité, en venir aisément à bout, prendre le dessus sans problème.

"Becqueter tout cru" ou"Bouffer tout cru" relèvent du registre argotique et "Manger tout cru" du langage courant.

On peut également utiliser la formule : "Ne faire qu'une bouchée de quelque chose ou de quelqu'un".

Source : wiktionary.org

"Le triangle du feu".

Triangle du feu

La réaction chimique de la combustion ne peut se produire que si l'on réunit trois éléments :

  • un combustible (par exemple du bois),
  • un comburant (par exemple l'oxygène),
  • une énergie d'activation en quantités suffisantes (par exemple le vent).

C'est la raison pour laquelle on parle de "Triangle du feu".