"Après lui, on peut tirer l'échelle" ou "Après cela, il faut tirer l'échelle".

Cette expression du registre familier signifie de nos jours, au sens figuré, :

  • il a si bien fait quelque chose que nul ne pourra faire mieux,
  • ou cela est tellement imprévu, déconcertant, surprenant qu'on ne peut rien imaginer au-delà.

Mais l'origine de cette expression remonte au Moyen Âge, où lorsque l'on exécutaient plusieurs condamnés par pendaison, on pendait toujours celui jugé le plus coupable en dernier lieu.

Avant de pouvoir tirer l'échelle qui avait permis aux condamnés de monter au gibet, cette structure, généralement en bois, utilisée pour les exécutions par pendaison.

Source : wikipedia.org

Ne dites pas : "Mettre en bouillie" !

Mais : "RÉDUIRE en bouillie" !

Cette locution verbale signifie :

  • au sens propre, dans le domaine culinaire, : réduire en fragments assez menus pour en augmenter la fusibilité,
  • et au sens figuré, dans le registre familier : écraser, détruire, fortement mutiler, anéantir, battre, voire tuer.

On dit par exemple : "Furieux, il a violemment projeté son clavier contre le mur et l'a réduit en bouillie". Ou : "Je me vengerai ! Je vais réduire ce type en bouillie !"

"Tirer le diable par la queue".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme religieux appartient au registre familier.

Et elle ne doit sans doute pas manquer d'interloquer nos amis étrangers ou nos jeunes enfants.

Remontant semble-t-il au XVIIe siècle, elle signifie, au sens figuré : avoir de la peine à trouver de quoi vivre, vivre avec des ressources insuffisantes, vivre dans la précarité et le dénuement.

On dit par exemple : "J'ai longtemps tiré le diable par la queue avant de trouver enfin ce travail correctement payé".

Et l'on utilise également, dans le même sens, les expressions "Avoir des fins de mois difficiles", "Avoir du mal à joindre les deux bouts", "Ne pas parvenir à joindre les deux bouts" ou "Ne pas réussir à joindre les deux bouts".

Source : expressions-francaises.fr

"Aller se faire cuire un oeuf" ou "Pouvoir aller se faire cuire un oeuf".

"Aller se faire cuire un oeuf" ou "Pouvoir aller se faire cuire un oeuf"

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme alimentaire relèvent du registre populaire.

Elles s'utilisent lorsque l'on souhaite éconduire quelqu'un sans ménagement, et signifient, selon le contexte : laisser tranquille, aller voir ailleurs, déguerpir ou ficher le camp.

On dit par exemple : "Tu m'énerves ! Vas te faire cuire un oeuf !".

Source : wiktionary.org et www.expressions-francaises.fr

"Avoir le don d'ubiquité" ou "Ne pas avoir le don d'ubiquité".

  • Dans sa forme positive, cette locution verbale désigne, à l'origine, la faculté divine d'être présent partout en même temps ou "Omniprésence",
  • mais elle désigne également la faculté d'être présent physiquement en plusieurs lieux à la fois,
  • et, par analogie, le fait de donner l'impression d'être partout à la fois.

La forme négative "Ne pas avoir le don d'ubiquité" s'utilise souvent pour expliquer que, les journées n'ayant que 24 heures, on ne pourra pas tout faire à la fois, ni être partout en même temps.

"Tailler le bout de gras" ou "Tailler une bavette" !

Ces deux expressions signifient "Passer du temps en bavardages ou commérages".

Elles trouvent leur origine dans le fait que lorsque l'on tuait le cochon dans les campagnes autrefois, tout le village ou presque venait donner un coup de main.

Les gens profitaient donc de cette occasion pour discuter tout en fabriquant la cochonnaille.

Et comme cela prenait pas mal de temps, les discussions autour du cochon pouvaient s'éterniser.

Source : www.pourquois.com

"Jouer la montre".

  • Cette expression issue du monde du football signifie que l'on table sur la montre de l’arbitre, le temps qui passe et la fin du match qui approche, pour cesser d’attaquer, ralentir le rythme afin de préserver sans risque un résultat favorable jusqu’à la fin du match.
  • Et, par extension, chercher à gagner du temps par l’inaction ou des moyens déloyaux dans l’espoir de se sortir d’une mauvaise situation.

"Les tenants et aboutissants" ou "Les tenants et les aboutissants".

Cette jolie expression désigne :

  • au sens propre, les pièces de terre adjacentes, bornant de divers côtés, une autre pièce de terre,
  • et, au sens figuré, l'entièreté des faits, des éléments, les circonstances, les détails, qui entourent une affaire.

On dit par exemple : "Je ne pourrai prendre ma décision que lorsque j'aurai connaissance des tenants et aboutissants de ce dossier".

Source : wiktionary.org

"Lavabo".

Ce terme latin signifiant "Je laverai" est utilisé dans la Bible, sous la forme "Lavabo inter innocentes manus meas" ("Je laverai mes mains parmi des innocents"), utilisée dans le rituel de la messe, au moment du lavement des mains du prêtre après avoir béni le pain et le vin (censés représenter le corps du Christ)

Ce n'est qu’aux premières années du XIXe siècle que le mot "Lavabo" a commencé à désigner une table de toilette, un meuble ayant une cuvette enfoncée, permettant de se laver. C'est ensuite la cuvette elle-même qui a rapidement pris ce nom de "Lavabo", lequel a finalement désigné - lorsque les tuyauteries modernes ont amené directement l’eau "courante" dans les habitations - l’appareil sanitaire que nous connaissons aujourd'hui.

Le mot "Lavabo" désigne donc :

  • au sens propre, la prière que le prêtre dit en lavant ses doigts durant la messe, avant la consécration,
  • mais aussi, par métonymie, la vasque destinée aux ablutions du prêtre officiant,

  • dans le langage courant, un dispositif mobile garni d’une cuvette et d’un pot à eau, destiné à se laver,

Meuble de toilette ancien

  • puis, une cuvette fixe, surmontée de robinets et dotée d’un trou d’évacuation d’eau, destinée à se laver,Lavabo
  • par métonymie, la pièce où est fixée cette cuvette ou ces cuvettes (on dit alors "Les lavabos"),

Lavabos collectifs

  • et, par extension, le cabinet d’aisance installé dans cette pièce.

Source : wikipedia.org

"Jeux de mains, jeux de vilains".

Ce proverbe, généralement employé à l'encontre des enfants turbulents et bagarreurs, trouve son origine au Moyen Âge, où il était alors utilisé en référence aux "vilains" - personnes de basse condition, et de manière plus générale paysans -, dont les disputes ou querelles se finissaient souvent en véritables bagarres.

Les vilains avaient en effet coutume d'échanger, par taquinerie, des coups légers, mais qui pouvaient aisément dégénérer en combats ; lesquels s'effectuaient alors à mains nues, les armes étant alors l'apanage des nobles.

Le mépris social initialement attaché à ce proverbe s’est effacé avec le temps et il signifie simplement de nos jours qu'il n'est pas beau de se battre et que les bagarres sont le propre des voyous.

Source : wiktionary.org, www.linternaute.fr et www.pierrefeuilleciseaux.fr

"Un blanc-bec".

Cette locution désigne :

  • au sens propre, un jeune homme dont la bouche n'est pas encore assombrie par la moustache,
  • et, par extension, de manière péjorative, un jeune homme dont on estime qu'il allie l'ignorance à la fatuité.