Cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : s'en prendre violemment à quelqu'un, se jeter sur lui, l'attaquer ou le critiquer.
On dit par exemple : "Une espèce de fou m'a volé dans les plumes à la sortie du boulot et j'ai dû à moitié l'asommer pour m'en débarrasser".
Ou : "À la prochaine réunion de l'association, je compte bien voler dans les plumes du secrétaire : cela fait trois fois qu'il n'envoie ni ordre du jour ni compte-rendu".
Elle fait référence aux combats de coqs, très populaires en France au XIXe siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Les volatiles se jetaient brusquement l’un sur l’autre dans le "gallodrome", battant des ailes avec fureur, parfois jusqu’à la mort. Et semblaient ainsi littéralement se "voler dans les plumes" l’un de l’autre.
Aussi a-t-on commencé à utiliser la formule au sens figuré à propos des spectateurs qui en venaient aux mains après des paris ayant mal tourné.
Depuis lors, les combats de coqs sont passés de mode et ils ne sont plus autorisés que dans les Hauts-de-France et dans certains territoires d’outre-mer.
Mais l’expression, elle, a perduré, au sens figuré.
Sources : www.cnews.fr et www.larousse.fr