"Une tête au chocolat", "Une "tête au/de choco", "Une tête-mousse", "Un merveilleux" ou "Une merveille au chocolat".

Ces différentes locutions nominales désignent souvent désormais la "Tête-de-nègre", cette pâtisserie constituée de deux meringues entre lesquelles repose de la crème au beurre, le tout étant enrobé de chocolat.

Nos amis québecois, pour leur part, l'appellent "Whippet", par antonomase d'un nom d'une marque.

Son nom traditionnel de "Tête-de-nègre" a en effet parfois été l'objet de polémique, du fait du rappel péjoratif, pour certains, de l'esclavage, de la colonisation et du racisme ; ces esprits chagrins trouvant cette appellation galvaudée ou insultante.

Ce qui est - comme la plupart des fois, en pareil cas - parfaitement ridicule, puisque cela revient à sortir les choses de leur contexte. Le mot "nègre" désignait en effet, à l'origine une couleur ; l'expression " Tête de nègre" étant apparue en France pour la première fois en 1829 et désignant la couleur d'un vêtement.

"Un vélo".

Un "vélo" ou "bicyclette"

Ce mot du registre familier, constitue l'apocope du substantif masculin "Vélocipède".

Et, bien qu'on l'ait aujourd'hui très largement oublié, ce mot de "Vélocipède" constitua d'abord une marque, avant de devenir un nom générique, en étant le nom français donné, en 1818, par l'inventeur allemand Karl Drais à sa "Draisienne", pour son importation en France.

L'avocat français Louis-Joseph Dineur l'emploie en effet lorsqu'il dépose, en 1818, une demande d'un brevet d'importation de cinq ans au nom de son client, qui cherche à commercialiser son véhicule, présentée l'année précédente en Allemagne. Après avoir hésité à utiliser la locution nominale féminine "Machine à courir", traduction de l'allemand "Laufmaschine".

Concrètement, le terme "Vélocipède" désigne aujourd'hui l'ensemble des cycles à propulsion humaine, quel que soit le nombre de roues.

Un triporteur non motorisé doté de trois roues est donc un "Vélocipède".

Deux triporteurs

Et ce que la plupart des gens ont l'habitude d'appeler "Vélo" est en réalité un type de "Vélocipède" spécifique, doté de deux roues alignées, qui lui donnent son nom de "bicyclette".

Mais il est vrai que l'on utilise, de la même façon, le mot "Automobile" pour désigner une catégorie spécifique de "Véhicule automobile"...

Source : wikipedia.org

"Un tancarville".

Un étendoir "tancarville"

 

Il s'agit d'un séchoir à linge pliable ou rétractable, également appelé "étendoir".

La marque "Tancarville" a été déposé en 1963 par la société française Dupré, de Saint-Étienne (42), avant de tomber dans le domaine public en 2015 et d'être relancée en 2016 par la société française Herby, de La Loupe (28), rachetée en 2012 par le groupe allemand Leifheit.

L'origine de ce nom résulte de la similitude de forme entre cet étendoir et le pont suspendu de Tancarville, franchissant la Seine entre Tancarville (76) et Marais-Vernier (27) et ouvert à la circulation en 1959.

Source : wikipedia.org

"La marque de la rue Cambon".

La formule "La marque de la rue Cambon" est souvent utilisée par les journalistes, fervents utilisateurs de métonymies, car la rue Cambon abrite le siège historique de la marque Chanel.

Coco Chanel y a en effet débuté en 1910 comme modiste au n°21.

Puis ouvert, en 1918, sa maison de haute couture au n°31 ; adresse à la laquelle se réfèrent du reste directement les noms des parfums Chanel "N°31", puis "31 rue Cambon".

 

 

"La firme de la rue Cambon" ou "La société de la rue Cambon".

Ces deux formules désignent la maison Chanel.

Elles sont fréquemment utilisées par les journalistes, fervents utilisateurs de métonymies, car la rue Cambon abrite le siège historique de la société.

Coco Chanel a en effet débuté en 1910 comme modiste au n°21.

Puis ouvert, en 1918, sa maison de haute couture au n°31 ; adresse à la laquelle se réfèrent du reste directement les noms des parfums Chanel "N°31", puis "31 rue Cambon".

On peut "Être blanc comme" beaucoup de choses en français.

Différentes expressions idiomatiques françaises commencent par la formule "Être blanc comme...".

Il importe cependant de bien les connaître car elles ont le plus souvent des significations fort différentes les unes des autres !

Ainsi "Être blanc comme un linge" ou "Être blanc comme un linceul" se dit d'une personne qui, commençant à se sentir mal, devient blême, toute pâle, livide.

On utilise en revanche les expressions "Être blanc comme un cachet d'Aspirine" et "Être blanc comme un lavabo" pour qualifier une personne à la peau particulièrement blanche. Ainsi que les formules - tout aussi imagées, mais moins sympathiques, - "Être blanc comme un bidet" et "Être blanc comme un cul".

Relevant toutes les quatre du registre familier elles sont souvent utilisées sur un ton légèrement narquois par des personnes originaires de régions plus ou moins méridionales ou par des citadins de retour de congé, pour décrire l'aspect d'un estivant d'origine plus septentrionale et n'ayant pas encore eu le loisir de s'exposer aux rayons du soleil.

Enfin, la formule "Être blanc comme neige" symbolise la parfaite innocence d'une personne n'ayant rien à se reprocher.

"Victorinox".

Cette marque suisse doit sa notoriété planétaire au légendaire "couteau suisse", fabriqué depuis la fin 1891 pour l'armée suisse.

La société a été fondée en 1884 par Karl Elsener à Ibach (canton de Schwytz) (Suisse).

Et la marque s'est d'abord appelé "Victoria", de 1909 à 1921, en hommage au prénom de la mère de Karl Elsener.

Avant de devenir "VICTORINOX" (VICTORia INOX) en 1921.

Forte de son succès, elle s'est successivement étendue aux montres (1996), à la bagagerie (1999) et aux parfums (2009).

Monsieur et Madame Auré ont un fils, très ami avec celui de leurs voisins, les Jeuné. Comment s'appelle-t-il ?

Réponse
Rick : Rick Auré, l’ami du petit des Jeuné !

Explication du calembour
Il résulte de l’homonymie entre « Rick Auré, l’ami du petit des Jeuné » et « Ricoré, l’amie du petit-déjeuner » ; célèbre slogan publicitaire français des années 1980 !

"Les 3 Suisses".

L'origine du nom de cette société est, je trouve, assez cocasse.

En 1909, en effet, un cafetier français du nom de "Jean Suis" ouvre un bistrot à Mouvaux (59), dans le Nord. Ce monsieur étant père de trois filles et ayant eu la mauvaise idée d'avoir appelé son café "Le Progrès" - du même nom qu'un établissement voisin ! -, les habitants du quartier le rebaptisent très vite, afin de le distinguer du premier, "Chez les 3 Suis", puis "Chez les 3 suisses" ; un nom rapidement devenu un lieu-dit, puis un carrefour avec la rue de Roubaix (59), sur le Grand boulevard entre Marcq-en-Baroeul (59) et Tourcoing (59).

Et c'est ce nom curieux qui, en 1932, inspire Xavier Toulemonde, le fondateur du futur géant de la VPC, lorsqu'il y installe sa filature de laine, qui prend d'abord le nom de "Filatures des 3 Suisses", avant de devenir, plus simplement, "Les 3 Suisses".

Sources : www.etymo-logique.com et www.journaldunet.com