"Un barnum".

Ce substantif masculin fait référence au patronyme de l'entrepreneur de spectacles états-unien Phineas T. Barnum.

Et il désigne, selon les cas :

Chapiteau de cirque

  • un chapiteau de cirque,

Barnum de réception

  • une vaste tente rectangulaire, utilisée lors de réceptions.

Pliable et s’installant rapidement en extérieur grâce à une structure tubulaire en acier, elle est recouverte de toile sur le toit et de panneaux latéraux amovibles, permettant de s’abriter du soleil, de la pluie ou du vent.

Barnum de marché

  • ou un très grand parasol rectangulaire utilisé comme abris de jardins, sur les foires ou marchés pour abriter les marchands ou camelots, ou encore sur les chantiers de construction afin de protéger une zone de travail extérieure.

Phineas Taylor Barnum

"Un barnum médiatique".

Cette locution désigne un évènement faisant l'objet d'un énorme tapage médiatique.

Le mot "barnum" fait référence au patronyme de l'entrepreneur de spectacles états-unien Phineas Taylor Barnum, né le 5 juillet 1810 et mort le 7 avril 1891.

Son sens des affaires et ses spectacles de monstres humains firent rapidement du cirque Barnum, qu'il fonda en 1871, une entreprise prospère et célèbre.

Devenu également auteur, éditeur, philanthrope, et même politicien, il se définissait lui-même comme le "prince des charlatans" ou "prince des mystificateurs", profitant de la crédulité et du voyeurisme des gens.

Plus de deux siècles après sa naissance, son nom est encore utilisé de nos jours, en français, pour désigner un chapiteau de cirque, une vaste tente ou un très grand parasol.

"Trumpien", "Trumpienne" ou "Trumpiste".

Donald Trump

Ces adjectifs qualifient ce qui se rapporte, est relatif ou ressemble à l'homme d'affaires états-unien devenu président des États-Unis d'Amérique, Donald Trump.

On parle par exemple de "Barnum trumpien", de "Goujaterie trumpienne" ou de "Dérive trumpiste".

"Le syndrome de Stendhal" ou "Le syndrome de Florence".

Florence

Le nom de cette maladie fait naturellement référence à l'expérience vécue par l'écrivain français Stendhal, lors de son voyage en Italie et de son étape à Florence (Toscane) en 1817, qu'il décrivit en ces mots : "J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber".

Lisant alors un poème pour se remettre, Stendhal constata que ses visions empiraient en présence d'une telle profusion de beauté : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion.

Cette maladie psychosomatique assez rare, appartient à ce que l'on appelle les "troubles du voyage" ou "syndromes du voyageur". Elle provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d'oeuvres d'art.

Elle ne fut décrite comme un syndrome spécifique qu'en 1979, par la psychiatre italienne Graziella Magherini, qui, officiant à l’hôpital central de la ville de Florence, a observé et décrit plus de cent cas similaires parmi les touristes du berceau de la Renaissance.

Il ne doit pas être confondu avec le "syndrome de Brulard", également inspiré par  Stendhal, mais qui concerne les troubles mémoriels.

"Stendhal".

Il s'agit du principal nom de plume de l'écrivain français Henri Beyle, né le 23 janvier 1783 et mort le 23 mars 1842.

Ses romans "Le Rouge et le Noir" (1830) et "La Chartreuse de Parme" (1839) lui ont conféré une notoriété internationale.

Ce nom de plume est inspiré d'une ville d'Allemagne "Stendal" (Saxe-Anhalt) , lieu de naissance de l'historien d'art et archéologue renommé à l'époque Johann Joachim Winckelmann, mais surtout proche de l'endroit où Stendhal vécut, en 1807-1808, un moment de grande passion avec Wilhelmine de Griesheim.

Ayant ajouté un "H" pour germaniser encore le nom, il souhaitait qu'on prononçât "stan-dal" et non "stun-dal", comme la plupart des gens le font actuellement, me semble-t-il.

Henri Beyle a également utilisé de très nombreux autres pseudonymes - plus de 250 dit-on -, parmi lesquels Louis Alexandre Bombet, Anastase de Serpière, Marquis de Curzay, Odile Watier, Giorgio Vasari, William Crocodile, Dominique, Don Flegme, Poverino, etc.

Le nom de "Stendhal" est associé à deux pathologies appelées "Syndrome de Stendhal" et "Syndrome de Brulard".

Source : wikipedia.org

"Barbara".

Barbara

Il s'agit du nom de scène de la chanteuse française Monique Andrée Serf, née le 9 juin 1930 et morte le 24 novembre 1997.

Seuls ses plus fervents admirateurs et quelques spécialistes le savent, mais cette auteure-compositrice-interprète française avait débuté sur scène, en 1950, sous le nom de "Barbara Brodi".

Et elle a souvent été désignée par différents surnoms.

Source : wikipedia.org

"Un poulbot".

Un poulbot, peint par Francisque Poulbot

Ce substantif masculin désigne un enfant pauvre de Montmartre, un gamin de Paris (75), en référence au dessinateur français Francisque Poulbot, né le 6 février 1879 et mort le 16 septembre 1946, qui représenta de manière humoristique les gamins des rues de Paris, et en particulier de Montmartre.

Le peintre français Francisque Poulbot

Particulièrement reconnaissables, avec leurs vêtements bariolés et leurs cheveux en bataille, ces poulbots firent l'objet de millions de reproductions qui, encore dans mon enfance, dans les années 1960 ou 1970, décoraient les couloirs et les toilettes des appartements ou maisons des milieux populaires.

Un poulbot, peint par Francisque Poulbot

Source : www.cnrtl.fr

"Quelle fonction, en relation avec son patronyme, a exercé Édith Cresson" ?

Réponse
Elle a notamment été Ministre de l’Agriculture du premier gouvernement de Pierre Mauroy (du 22 mai 1981 au 22 mars 1983) !

Née Édith Campion, le 27 janvier 1934, cette femme politique socialiste, diplômée d'HEC et docteur en démographie, devient d'abord Maire de Châtellerault (86) (du 16 mars 1983 au 27 mars 1997) et Député de la Vienne (86) (du 2 avril 1986 au 28 juillet 1988).

Et elle devient par la suite Ministre du Commerce extérieur et du Tourisme des 2e et 3e gouvernements de Pierre Mauroy (du 23 mars 1983 au 17 juillet 1984), Ministre du Redéploiement industriel et du Commerce extérieur de Laurent Fabius (du 19 juillet 1984 au 20 mars 1986), Ministre des Affaires Européennes des 1er et 2e gouvernement de Michel Rocard (du 10 mai 1988 au 2 octobre 1990) et Commissaire européenne à la Recherche, aux Sciences et Technologies des commissions Jacques Santer et Manuel Marin du 23 janvier 1995 au 15 septembre 1999.

Tout en ayant été, entretemps (du 15 mai 1991 au 2 avril 1992), nommée premier ministre de François Mitterrand. Ce qui fait donc d'elle, à ce jour, l'unique femme devenue chef du gouvernement en France.

"Quelle fonction, en relation avec son patronyme, exerce Jacques Martel" ?

Réponse
Il est, depuis 1999, le carillonneur du beffroi la ville de Bergues (59).

Le beffroi de Bergues (62)

Inscrit au titre des monuments historiques en 2004, celui-ci appartient au groupe des Beffrois remarquables de Belgique-Nord-Pas-de-Calais, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO le 16 juillet 2005.

Et il est devenu emblématique de la région Hauts de France, après le phénoménal succès du film « Bienvenue chez les Ch’tis », réalisé en 2008 par Dany Boon. C’est d’ailleurs au grand-oncle du réalisateur, M. Adalbert Carrière, que Jacques Martel a succédé en 2009.

Jacques Martel, le carillonneur du beffroi de Bergues (62)