"T'ar ta gueule à la récré !".

Une cour de récré ("récréation")

Cette interjection en forme d'idiotisme corporel relève du langage enfant et du registre argotique.

Construite à partir d'une syncope phonétique de la locution verbale "Tu vas voir" et d'une apocope du substantif féminin "récréation", elle signifie en effet: "TU VAS VOIr ta gueule à la récréATION !".

Très usitée durant mon enfance et mon adolescence, dans les années 1960 et 1970, elle a d'ailleurs été largement popularisée par la chanson "J'ai dix ans" écrite et interprétée par Alain Souchon et composée par Laurent Voulzy, en 1974.

Ce tube qui constiture le titre phare du disque du même nom marque le début de la collaboration entre Alain Souchon et Laurent Voulzy. Ils se rencontrent grâce à leur maison de disques commune. Ayantt précédemment peu de succès, ils vont créer ensemble une succession de tubes. Sur le plan musical, cette chanson s'inspire, selon Laurent Voulzy lui-même, du riff de guitare dans le morceau "Bip Bop" inclus dans "Wild Life", le premier disque de Paul McCartney & Wings, sorti en 1971.

Le texte se démarque des chansons habituelles, en particulier avec le refrain : "t'ar ta gueule à la récré !", des mots coulés dans le rythme (à la façon des rappeurs quelques années plus tard), compressés, avec un phrasé évoquant l'enfance.

Paroles :

J'ai dix ans
Je sais qu'c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans
Ça paraît bizarre mais
Si tu m'crois pas, hé
Tar' ta gueule à la récré

J'ai dix ans
Je vais a l'école et j'entends
De belles paroles doucement
Moi je rigole, cerf-volant
Je rêve, je vole
Si tu m'crois pas, hé
T'ar ta gueule à la récré

Le mercredi je m'balade
Une paille dans ma limonade
Je vais embêter les quilles à la vanille
Et les gars en chocolat
J'ai dix ans
Je vis dans des sphères où les grands
N'ont rien à faire, j'vois souvent
Dans des montgolfières, des géants
Et des petits hommes verts
Si tu m'crois pas, hé
T'ar ta gueule à la récré

J'ai dix ans
Des billes plein les poches, j'ai dix ans
Les filles c'est des cloches, j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Si tu m'crois pas, hé
T'ar ta gueule à la récré

Bien caché dans ma cabane
Je suis l'roi d'la sarbacane
J'envoie des chewing-gums mâchés à tous les vents
J'ai des prix chez le marchand
J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans
Ça paraît bizarre mais
Si tu m'crois pas, hé
T'ar ta gueule à la récré
Si tu m'crois pas, hé
T'ar ta gueule à la récré
Si tu m'crois pas
T'ar ta gueule
À la récré
T'ar ta gueule

Source : wikipedia.org

Pourquoi les habitants de la Côte d'Ivoire ne vont-ils jamais au cinéma ?

Cliquer ici pour la réponse
Parce qu’ils y voient rien !
Cliquer ici pour l'explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le gentilé des habitants de la Côte d’Ivoire « Ivoiriens » et la locution « y voient rien » signifiant « ils sont aveugles » ou « ils ont une très mauvaise vue ».

Ce calembour, je vous le concède très enfantin, m'avait faire rire, en 1969, lorsque j'avais 8 ans.

"Une tototte" (ou, dans le Nord-Pas-de-Calais, "Une tututte") et "Des totottes".

Ce substantif féminin désigne selon le contexte :

  • dans le domaine de la puériculture et dans le langage enfantin : un petit objet, également appelé "Tétine", "Sucette" ou "Suce" (registre familier), comportant une pièce en caoutchouc, servant de succédané de biberon, afin d’occuper un nourrisson ou un jeune enfant.

Une tototte, de face et de profilUn nourrisson en marinière, avec une tototte

  • et dans le Nord-Pas-de-Calais, dans le registre populaire : des seins, et particulièrement de gros seins.

Une femme avec de grosses totottes

Source : wikipedia.org

"Bisque, bisque, rage !".

Cette amusante formule relève du langage enfantin et, malheureusement de nos jours, du registre désuet.

Elle est utilisée pour narguer un interlocuteur.

On dit par exemple : "Je ne te rendrais jamais ta poupée ! Bisque, bisque, rage !".

14 façons de dire : "Un chien".

Un chien

"Un cabot", "un clébard", "un clebs" (ou "un klebs") ou "un cleps" appartiennent au registre argotique.

Les géminations "Un chien-chien" (ou "un chienchien") et "un toutou" relèvent du langage enfantin.

Dans le langage courant, nous trouvons "un roquet", qui désigne un petit chien hargneux aboyant pour un rien, "un limier" qui désigne un grand et gros chien de chasse, et "un corniaud" ou "un bâtard" qui désignent un chien n'étant pas de race pure.

Enfin, le registre soutenu nous propose la locution nominale "le meilleur ami de l'homme" ainsi que les substantifs "le canidé" ou "le quadrupède", fréquemment employés par les journalistes.

Ainsi que "un molosse", qui désigne un chien de grade de troupeau ou un gros chien de garde, d'aspect particulièrement redoutable.

On ne dit pas : "Pour de vrai" !

L'humoriste et acteur français Ahmed Sylla

Comme a pu le déclarer, le 8 juillet 2021, l'humoriste et acteur français Ahmed Sylla, dans l'émission "Surprise sur prise", sur la chaîne de télévision française france 2.

Mais : "Vraiment" ou "Véritablement" !

19 façons de dire "Uriner".

"Faire pleurer le colosse", c'est à dire : uriner

"Pisser" relève du registre argotique .

De même que "Écluser", "Lâcher les écluses" (ou "Lâcher ses écluses") et "Ouvrir les écluses" (ou "Ouvrir ses écluses").

Ou encore "Faire pleurer le colosse", qui ne s'applique cependant qu'aux hommes.

"Faire pleurer Popaul" appartient au registre populaire.

De même que "Pissoter" et "Pissouiller", qui signifient uriner fréquemment et par petite quantité.

"Faire pipi" relève du langage enfantin et du registre familier.

"Arroser les marguerites", "Faire la petite commission" et "Faire pleurer Mirza" appartiennent au même registre familier.

"Soulager sa vessie", "Se soulager", "Vider sa vessie" (ou "Se vider la vessie") relèvent du langage courant.

De même que "Faire ses besoins", qui s'applique plus volontiers aux animaux, ou à la défécation pour les humains (le "caca").

Enfin, "Satisfaire un besoin pressant" ou "Satifaire une envie pressante" relèvent du registre soutenu.

De même que "Effectuer une miction", qui appartient également au vocabulaire et jargon médical.

27 façons de dire : "Les fesses".

Des fesses de femme

"Le baba", "le boule", "le dargeot", "le derche", "le fouettard", "le joufflu", "les meules", "les miches", "le panier à crottes" ou "le pétard" relèvent du registre argotique.

De même que "Le uc", qui est un mot de verlan.

Tandis que "le croupion", "le cul", "la lune", "le panier", "le popotin", "le postère" ou "le tutu" appartiennent au registre familier.

Et "Le cucul" au langage enfantin.

"L'arrière-train", "le bas du dos", "la croupe", "le derrière" ou "le fessier" relèvent du langage courant.

Et "le postérieur", "le séant" ou "le siège" au registre soutenu.

"Un dada".

Ce substantif masculin en forme de gémination appartient au registre familier.

Et il désigne, selon le contexte :

On dit par exemple : "Le dada de mon père ce sont les maquettes d'avion".

Et nos amis anglophones parlent de "Hobby".

Un dada, cest à dire : un cheval

  • et dans le langage enfantin : un cheval.

On dit par exemple :"Papa regarde : le dada il est tout blanc !".

 

"Le kiki".

Étrangement, ce substantif masculin en forme de gémination peut tout aussi bien désigner :

Verge au repos

 

  • dans le langage enfantin : la verge (ou le pénis),

On dit par exemple : "Remet donc ton maillot de bain, Thomas : tout le monde voit ton kiki !".

Un cou féminin

  • et dans registre populaire, à travers la locution verbale "Serrer le kiki" : le cou.

On dit par exemple : "Tu me fais mal : tu me serres le kiki !".

On retrouve également le mot "Kiki" dans une autre expression déjà évoquée : "C'est parti mon kiki !".

27 façons de dire "Une automobile", "Une vieille automobile" ou "Une automobile en très mauvais état".

Une automobile

  • Nous disposons ainsi d'au moins 14 façons de dire "Une automobile" :

"Une tuture" relève du langage enfantin.

"Une bagnole", "Une caisse", "Une chignole" et "Une tire" appartiennent au registre argotique.

Et "Un taxi" au registre familier, de même que l'apocope "Une auto". Et, pour nos amis québecois : "Un char".

"Une voiture" relève du langage courant.

Tandis que "Un véhicule automobile" appartient au registre soutenu.

Et que les locutions nominales "Un véhicule particulier" (VP) ou "Un véhicule de tourisme" relèvent du jargon administratif et du jargon mercatique.

"Une titine" (registre familier) désigne uniquement une petite voiture. Tandis que "Une gamos" (registre argotique) désigne - pour les jeunes - un véhicule haut de gamme).

Un véhicule automobile très ancien ou "Un tacot"

  • 3 façons de dire "Une vieille automobile" :

"Un tacot" appartient au registre familier. De même que "Une guimbarde".

Et "Une teuf-teuf" (gémination) relève du langage enfantin.

Une vieille bagnole

  • et 8 façons de dire "Une automobile en très mauvais état" :

"Une chiotte", "Une guimbarde" et "Un os" relèvent du registre argotique.

De même que "Un veau" (idiotisme animalier), qui s'applique aux véhicules jugés insuffisamment puissants ou rapides.

"Une poubelle", "Un tape-cul", "Un tas de boue" et "Un tas de ferraille" appartiennent au registre familier.

De même que "Un poulailler", qui relève également du registre désuet.

"Une épave" appartient au langage courant.

Et "Une bwadjak" relève du créole martiniquais.

Source : www.dictionnairedelazone.fr

"Un pestacle".

Un "pestacle" c'est à dire un spectacle de fin d'année scolaire

Nombre de nos charmants bambins éprouvant des difficultés pour prononcer correctement le terme idoine, ce charmant petit substantif masculin désigne souvent, dans le langage enfantin : un spectacle.

Je me souviens encore avec délice de la moue interrogative d'une amie suédoise, lorsque ma fille aînée, alors âgée de 4 ans, lui avait demandé si, comme elle, elle "aimait bien les pestacles ?"...