"Un collet".

Ce mot polysémique possède de très nombreuses significations.

Dans tous les cas cependant, le substantif masculin "Collet" concerne des choses :

  • soit en rapport direct avec le mot "Cou" :
    • c'est d'abord un piège en crin ou en laiton, utilisé par les braconniers pour attraper par le cou les oiseaux et les petits mammifères, tels que le lièvre,
    • mais également le morceau de viande correspondant au cou chez le veau et chez le mouton, également appelé collier,
    • la partie de la peau du bœuf qui recouvrait les épaules et le cou de l'animal, en peausserie,
    • ou une partie du vêtement entourant le cou (petit col, amovible ou non, ou rabat de linge ou de dentelle).
  • soit qui, par leur forme ou leur position, rappellent le cou de l'homme :
    • la ligne de jonction entre l'émail et le cément d'une dent, séparant la couronne de la racine,
    • ou le rétrécissement de l'uretère, en anatomie,
    • la zone de passage entre la partie aérienne et la partie souterraine d'une plante, généralement située au niveau de la surface du sol,
    • la partie la plus étroite des marches d'un escalier à vis,
    • le bourrelet qui termine le goulot d'une bouteille,
    • la partie où s'assemblent les deux bras et la verge d'une ancre,
    • la partie en saillie de différentes pièces, en mécanique,
    • et, enfin, un élargissement pratiqué à l'extrémité d'un tuyau de façon à y fixer une bride, en plomberie.

"Les noms des orteils" ou "doigts de pieds".

Orteils des pieds gauche et droit

Au nombre de cinq, ces appendices du pied sont - chez l'Homme - analogues aux doigts de la main.

Mais, à la différence des singes, ils ne sont pas dotés d'une véritable fonction préhensile.

Ces "Doigts de pied" - comme on les appelle dans le langage courant - sont constitués de trois phalanges, à l'exception du premier (le "gros orteil") qui - comme le pouce, pour la main - n'en compte que deux.

  • Le premier est l'"hallux" ou "gros orteil" dans le langage courant.

D'où le nom des déformations "Hallux varus" et "Hallux valgus"

  • Le deuxième est le "secundus" ou "depasus", appelé "grec" dans le langage courant,
  • Le troisième est le "tertius" ou "centrus", appelé "median" dans le langage courant,
  • Le quatrième est le "quartus" ou "pre-exterius", appelé "romain" dans le langage courant,
  • Et le cinquième est le "quintus" ou "exterius", appelé "petit orteil" dans le langage courant.
Les noms usuels des orteils ou "doigts de pied"
Les noms usuels des orteils ou "doigts de pied"

Source : wikipedia.org

"Un adminicule".

Ce terme désigne :

  • en droit, ce qui aide à faire la preuve dans une affaire, un commencement de preuves, un indice.
  • et en médecine, ce qui peut servir à faciliter le bon effet d'un remède.

"Les cellules de Leydig".

Situées dans les testicules et également appelées "Cellules interstitielles", ces cellules contrôlent le développement et le maintien des caractères sexuels primaires et secondaires, et jouent un rôle dans le fonctionnement de l'appareil reproducteur masculin et le comportement sexuel.

Découvertes en 1850, elles doivent leur nom au zoologiste et spécialiste en anatomie comparée allemand Franz von Leydig, né le 21 mai 1821 et mort le 13 avril 1908.

"L'andropause".

Il s'agit de l'ensemble des symptômes physiologiques et psychologiques pouvant accompagner la baisse de testostérone chez l'homme vieillissant.

Elle survient habituellement vers cinquante ans, et n'est pas exactement l'équivalent de la ménopause pour la femme, car on ne constate pas de baisse de fertilité associée à cette baisse de la testostérone.

Les principaux symptômes peuvent être les suivants :

  • des érections moins rigides et moins nombreuses, ainsi qu'une baisse de la libido. Les hommes peuvent avoir moins l'envie de faire l’amour ; phénomène encore aggravé parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas compter sur une érection fiable,
  • une fatigue inhabituelle, moins d’énergie, ce qui les pousse à faire la sieste ou à s'assoupir plus facilement, alors qu’ils ne le faisaient pas auparavant,
  • des troubles du sommeil,
  • un changement de comportement, soit vers la dépression, soit au contraire vers une irritabilité plus importante qu’avant,
  • une augmentation du tour de taille, car la graisse se stocke davantage à cet endroit. Pour ne rien arranger, l’homme perd du muscle qui, le plus souvent, se transforme en graisse. Ce qui lui donne une nouvelle image, moins athlétique, pouvant se révéler très gênante pour lui,
  • une baisse de la pilosité, tant sur les bras, les jambes, les cuisses que le thorax ou au niveau de la barbe,
  • un affinement et un éclaircissement de la peau,
  • une transformation des androgènes (hormones mâles) en oestrogènes (hormones sexuelles femelles primaires), car la graisse sécrète des œstrogènes ; ce qui peut produire une gynécomastie (les seins poussent un peu), qu'il convient cependant de distinguer d'une simple proéminence due à l’embonpoint.

"La ménopause".

Il s'agit de la période, familièrement appelée "retour d'âge", marquant la fin de la période reproductive de la femme, avec l'arrêt de l'ovulation et la disparition des règles.

La ménopause se produit habituellement vers la fin de la quarantaine ou le début de la cinquantaine.

Elle est précédée d'une phase de "péri-ménopause", qui est une période caractérisée par l'irrégularité des cycles menstruels l'année suivant l'arrêt apparent des règles.

Et suivie de la "post-ménopause" (ménopause confirmée).

De multiples symptômes apparaissent lors de la ménopause, tels que :

  • bouffées de chaleur et sueurs nocturnes,
  • début d'incontinence urinaire suite à un relâchement du périnée et infections uro-génitales à répétition,
  • douleurs articulaires,
  • fatigue et manque d'énergie,
  • insomnies,
  • irritabilité,
  • perte de cheveux,
  • prise de poids,
  • sécheresse vaginale et douleurs durant les rapports sexuels.

Le phénomène équivalent chez l'homme est appelé andropause.

"Sidéral" et "Sidérant".

Ces deux adjectifs paronymes ont des significations très différentes :

  • "sidéral" signifie "se rapportant aux astres",
  • et "sidérant" :
    • au sens propre, en médecine, : "qui sidère, relatif à la sidération, qui la provoque",
    • et, au sens figuré, dans le registre familier, : "qui provoque la stupeur, la stupéfaction, époustouflant, stupéfiant, extrêmement étonnant".

9 façons de dire "Les règles".

Le registre argotique nous propose "les anglais", "les coquelicots", "les ours" et "les ragnagnas".

Certaines personnes - souvent des hommes, me semble-t-il -, apparemment traumatisées à l'idée d'évoquer, ne serait-ce que par la parole, ce sujet qui les traumatise manifestement, utilisent, dans le langage courant, des formules telles que "les machins" ou "les trucs".

"Les menstrues" relèvent du registre désuet et "les menstruations" ou "les saignements menstruels" du registre soutenu.