"La ligne blanche" ou "Linea alba".

La "ligne blanche" abdominale ou "Linea alba" chez l'Homme

La ligne blanche, également appelée sous son nom latin "Linea alba", est une bande fibreuse localisée le long de la paroi abdominale antérieure.

Elle constitue la ligne médiane de l’abdomen.

La ligne blanche démarre au niveau du sternum, l'os central et en avant de la cage thoracique, et se prolonge verticalement jusqu’à la symphyse pubienne, articulation reliant les os coxaux à l’avant.

Elle est formée par le rassemblement des fibres tendineuses des muscles. La ligne blanche est également traversée par l’ombilic, cicatrice fibreuse apparaissant suite à la chute du cordon ombilical.

L’ombilic permet de distinguer deux parties de la ligne blanche :

  • au-dessus de l’ombilic, la ligne blanche est large,
  • et en dessous de l’ombilic, la ligne blanche est étroite.

www.passeportsante.net

"Un hiatus".

Ce mot latin du registre soutenu - qui se prononce "i-a-tus" et non "yatus" - désigne :

  • au sens propre :
    • dans le domaine linguistique, une succession de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes :
      • soit à l'intérieur d'un mot.

Par exemple : "AÉrer", "ÉOlienne" ou "rÉUssir".

      • soit à la frontière de deux mots :

Par exemple : "elle A Été" ou "il A Oublié".

    • et, dans le domaine médical, tout orifice anatomique de forme étroite et allongé.
  • et, au sens figuré, :
    • une coupure, une discontinuité, une interruption posant problème,
    • ou une contradiction dans une œuvre, un discours, une suite logique, une suite d'événements.

On dit par exemple : "On constate un hiatus entre les discours tenus et les réalisations concrètes".

Source : www.larousse.fr et wikipedia.org

"Maladie de Parkinson".

James Parkinson

Cette maladie est malheureusement devenue aujourd'hui si célèbre qu'il arrive souvent qu'on ne la désigne plus, par ellipse, que par le seul patronyme de son découvreur, "Parkinson".

Décrite pour la première fois en 1811 par le médecin, géologue, paléontologue et militant politique britannique James Parkinson, né le 11 avril 1755 et mort le 21 décembre 1824, il s'agit d'une maladie du système nerveux qui affecte le mouvement.

Elle se développe progressivement, en commençant parfois par un tremblement à peine perceptible d'une seule main. Elle provoque également une raideur ou un ralentissement du mouvement.

C'est une maladie dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau. Comme la zone du cerveau atteinte par la maladie joue un rôle important dans le contrôle de nos mouvements, les personnes atteintes font peu à peu des gestes rigides, saccadés et incontrôlables. Par exemple, porter une tasse à ses lèvres avec précision et souplesse devient difficile. De nos jours, les traitements disponibles permettent de diminuer les symptômes et de ralentir la progression de la maladie assez efficacement. Aussi peut-on désormais vivre avec "le" ou "un" Parkinson pendant plusieurs années.

Les troubles liés "au" Parkinson apparaissent le plus souvent vers 50 à 70 ans ; l'âge moyen d'apparition de la maladie en France étant de 57 ans. Au début, les symptômes peuvent être confondus avec le vieillissement normal de la personne mais au fur et à mesure qu'ils s'aggravent, le diagnostic devient plus évident. Au moment où les premiers symptômes se manifestent, on estime que de 60 % à 80 % des cellules nerveuses de la substance noire seraient déjà détruites. Ainsi, lorsque les symptômes apparaissent, la maladie a déjà en moyenne 5 à 10 ans d’évolution.

À l'échelle mondiale, la maladie est diagnostiquée chez plus de 300 000 personnes chaque année. Le nombre de cas augmente avec l’âge. On estime qu’à 65 ans, une personne sur 100 serait atteinte, et deux personnes sur 100 seraient atteintes à 70 ans et plus.

Source : www.passeportsante.net

"La démence à corps de Lewy" ou "La maladie à corps de Lewy".

Infiniment moins connue que la maladie d'Alzheimer, elle est pourtant la seconde démence neurodégénérative la plus fréquente après celle-ci et représente 20% des cas de démences.

Souvent appelée par son sigle, la DCL est une maladie complexe qui emprunte certains symptômes à la maladie d’Alzheimer et à la maladie de Parkinson, donc difficile à reconnaître ou à diagnostiquer et à prendre en charge.

Les corps de Lewy portent leur nom en l’honneur du médecin allemand, neuroanatomiste et psychiatre, Friederich Heinrich Lewy, né le 28 janvier 1885 et mort le 5 octobre 1950, qui a été le premier à décrire ces structures qu’il avait découvertes dans les cerveaux de patients qui, au moment de leur décès, souffraient de la maladie de Parkinson.

Les corps de Lewy sont des inclusions neuronales, habituellement sphériques. Ils sont principalement constitués de filaments neuronaux et d’une protéine appelée alpha-synucléine, protéine présynaptique qui aurait un rôle dans l’apprentissage. L’accumulation anormale de cette protéine à l’intérieur des cellules nerveuses du cerveau, sous forme d’agrégats de filaments insolubles, entraîne la formation de dépôts qui interrompent les messages transmis par le cerveau.

La DCL affecte surtout les parties du cerveau liées aux fonctions cognitives et au mouvement. Le terme de démence qualifie un état de dégradation des facultés intellectuelles qui finit par entraîner une perte de l’autonomie. La DCL se distingue de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson par une évolution habituellement plus rapide et par la détérioration marquée des facultés mentales. Comme les autres démences neurodégénératives, elle touche principalement les sujets âgés.

Source : www.frcneurodon.org

"L'HTA" ou "Une HTA".

Ce sigle désigne l'HyperTension Artérielle, souvent simplement appelée, par ellipse, "Hypertension".

Il s'agit de la maladie chronique la plus fréquente en France, puisqu'elle concerne un adulte sur trois, dont la moitié l'ignore.

Liée à une pression anormalement élevée du sang dans les vaisseaux sanguins, elle semble anodine car elle est généralement silencieuse.

Elle constitue pourtant, lorsqu’elle n’est pas contrôlée, l’une des principales causes de complications cardiovasculaires, cérébrovasculaires ou neurodégénératives (infarctus du myocarde, AVC, maladie d’Alzheimer…).

Des mesures hygiéno-diététiques, le plus souvent associées à un traitement médicamenteux, permettent de normaliser la pression artérielle.

Source : www.inserm.fr

"La maladie d’Alzheimer".

Aloïs Alzheimer

Cette maladie est malheureusement devenue aujourd'hui si célèbre qu'il arrive fréquemment qu'on ne la désigne plus que, par ellipse, "Alzheimer", du patronyme du médecin psychiatre, neurologue et neuropathologiste allemand Aloïs Alzheimer, né le 14 juin 1864 et mort le 19 décembre 1915 qui l'a décrite en 1906.

Il s'agit d'une démence sénile, caractérisée par des pertes de mémoire, des troubles de jugement, des changements d'humeur et de comportement. C'est l'entourage qui, généralement, décèle les premiers symptômes de la maladie chez la personne âgée.

Cette maladie dégénérative engendre un déclin progressif des facultés cognitives et de la mémoire. Peu à peu, une destruction des cellules nerveuses se produit dans les régions du cerveau liées à la mémoire et au langage. Avec le temps, la personne atteinte a de plus en plus de difficulté à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement.

En général, les symptômes apparaissent après 65 ans et la prévalence de la maladie augmente fortement avec l’âge. Cependant, contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence normale du vieillissement.

La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus fréquente chez les personnes âgées, parmi lesquelles elle représente environ 65 % des cas de démence ; le terme "démence" englobant, de façon générale, les problèmes de santé marqués par une diminution irréversible des facultés mentales.

Cette maladie se distingue des autres démences par le fait qu’elle évolue graduellement et touche surtout la mémoire à court terme, dans ses débuts. Cependant, le diagnostic n’est pas toujours évident et il peut être difficile pour les médecins de différencier la maladie d’Alzheimer d’une "démence à corps de Lewy", par exemple.

Source : www.passeportsante.net

"La prévalence".

Cette notion d'épidémiologie, désigne le nombre de cas d'une maladie dans une population à un moment donné ou sur une période donnée, englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens.

On peut ainsi calculer - pour une affection donnée - le "Taux de prévalence", en rapportant à la population considérée, le nombre de cas de maladies présents dans cette population, pour obtenir une proportion.

Le taux de prévalence permet de mesurer l'état de santé d'une population et s'exprime généralement en pourcentage.

Et cette notion est fréquemment et abusivement amalgamée avec la "Prévalence" dans le langage courant.

Source : wikipedia.org

Ne dites pas : "Faire un lifting" !

Mais : "EFFECTUER un lissage", "EFFECTUER un remodelage" ou "EFFECTUER un redrapage" !

Ou encore, au sens figuré, "Procéder à un rajeunissement".

"L'hystérectomie".

C'est le nom scientifique de ce que l'on appelle plus communément "La totale", une opération chirurgicale consistant en une ablation totale de l'utérus et du col utérin.

"Ventouser".

Ce verbe peut désigner, selon le contexte, deux pratiques très différentes :

  • il s'agissait autrefois, pour un médecin, de poser des ventouses,
  • mais il désigne aujourd'hui, dans le milieu du cinéma, le fait de s’approprier des places dans une rue pour permettre d'y stationner, lors d’un tournage de film, sa régie et ses décors.

Cette activité peu connue du grand public, est également désignée sous l'appellation "Faire de la ventouse". Elle est pourtant absolument essentielle au bon déroulement des tournages en extérieur, car, s'il n'est pas permis de réserver officiellement des emplacements dans une rue, certaines villes, comme Paris (75), tolère le "ventousage".

Ainsi, si vous habitez cette ville, où y avez séjourné de manière durable, peut-être avez-vous remarqué parfois, le soir, en bas de chez vous, d'étranges individus empêchant  le stationnement à l'aide de cônes de chantier et de rubans jaunes, avant de retrouver, garés au petit matin des camions techniques ou des véhicules d’un autre temps, dans le cas d'un tournage de film d'époque.

Pour cela, des hommes, les "ventouseurs", ont surveillé 24h/24h, plusieurs jours à l’avance, la rue choisie par la production.
Et se la sont approprié petit à petit avec patience, ténacité, mais aussi ruse et gentillesse. Avec l’aide des commerçants et des habitants de leur connaissance, face aux riverains souvent peu enclins à devoir céder leur stationnement.

Source ; wikipedia.org