"Une TS".

Il s'agit d'une "Tentative de Suicide", c'est à dire une acte destiné à mettre fin à sa propre vie, mais auquel le sujet survit, quelle qu'en soit la raison.

Quelle qu'en soit la cause, il s'agit d'une conduite grave, qui doit être analysée avec beaucoup d'attention et faire impérativement l'objet d'un examen psychiatrique.

Source : wikipedia.org

"L'acrophobie" et "Le vertige".

  • L'acrophobie est une phobie spécifique fréquente, définie par une peur du vide disproportionnée par rapport aux dangers réels. Ce trouble donne lieu à des réactions anxieuses pouvant dégénérer en crises d’angoisse aiguë lorsque la personne se retrouve en hauteur ou face au vide.
  • Tandis que le vertige est un type d'étourdissement ressenti comme une sensation erronée de déplacement du corps dans l'environnement parfois associé a des nausées ou vomissements, des acouphènes, etc.

Source : www.passeportsante.net

"La péladophobie" ou "Alophobie" et "La peladophobie".

  • La "Péladophobie" ou "Alopophobie est une peur ou une aversion irraisonnée des personnes chauves,

Crâne chauve

  • tandis que la "Peladophobie" est une crainte de la pelade et de sa contagion.

Pelade

"L'alopécie", "La calvitie" et "La tonsure".

  • L'alopétie désigne ce que l'on appelle plus communément la chute des cheveux, et quelquefois des sourcils, de la barbe, etc., avec dénudation de la peau. Il s'agit donc d'un phénomène.
  • tandis que la calvitie en est le résultat, partiel ou total, et désigne donc :

Calvitie

      • soit la partie dénuée de cheveux, située sur le dessus du crâne, fréquente chez les hommes à partir d'un certain âge,

Calvitie complète

      • soit un crâne entièrement chauve.
  • et que la tonsure est une pratique adoptée par certaines Églises chrétiennes, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc.

Signe de renonciation au monde, elle est aussi, avec la prise d'habit et le changement de nom, un élément d'un rituel de mort et de renaissance qui efface les péchés antérieurs.

Elle fut par ailleurs à l'origine du port de la calotte.

Tonsure

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être chauve".

Source : wikipedia.org

"L'ostéogénèse imparfaite".

C'est cette maladie que l'on appelle dans le langage courant "La maladie des os de verre".

Concrètement, il s'agit même d'un groupe de maladies caractérisées par une fragilité osseuse excessive, due à un défaut congénital d'élaboration des fibres collagènes du tissu conjonctif formant la trame de l'os.

Tous les types se caractérisent par une extrême fragilité des os, signe le plus typique de la maladie. Cependant, tous les tissus contenant du collagène sont aussi touchés (os, peau, tendon).

La plupart du temps cette maladie est due à une mutation génétique spontanée, mais elle peut aussi être familiale et transmise par seulement l’un des deux parents.

Source : wikipedia.org

"Le nanisme".

Il s'agit d'un ralentissement de la croissance biologique, en raison d'une condition héréditaire ou accidentelle (maladie, carence, environnement).

Il est à noter que celui-ci concerne l'ensemble des êtres vivants (végétaux ou animaux).

Les sujets du nanisme sont généralement désignés comme "nains", à l'exemple des personnes naines, des plantes naines, des animaux nains.

Ou bien, d'après l'ancienne désignation, impropre, comme "pygmées".

"La pycnodysostose" ou "La pycnose".

Il s'agit d'une maladie génétique lysosomale très rare, décrite en 1962, due à une dégénérescence du noyau cellulaire et caractérisée par une condensation de la chromatine.

Les signes cliniques observés sont le nanisme, avec un crâne volumineux et de petites mandibules, la persistance de la grande fontanelle et des fractures spontanées.

On a émis dès 1965 l'hypothèse que le peintre Henri de Toulouse-Lautrec en était atteint.

On se fondait sur plusieurs considérations :

  • la petite taille du peintre,
  • la consanguinité de ses parents, cousins au premier degré,
  • la fragilité osseuse, qui explique qu’il a dû se servir très tôt d’une canne,
  • l’absence de fermeture de la grande fontanelle, que permet de supposer l'habitude du peintre de toujours porter un chapeau rigide,
  • sa barbe également, qui permettait qu’on remarquât moins sa mandibule fuyante.

D'autres informations cependant laisseraient croire que le peintre français souffrait d'une ostéogénèse imparfaite, maladie dont les manifestations sont assez semblables.

Ce doute qui divise la communauté scientifique pourrait être résolu une fois pour toutes si l’on procédait à une analyse génétique chez les descendants de familles apparentées au grand peintre, ou bien en exhumant et en analysant les os de l'artiste.

Affaire à suivre, donc, dirai-je.

"Les fontanelles".

Il s'agit des espaces membraneux situés entre les os du crâne des nouveau-nés, qui s'ossifient progressivement au cours de la croissance.

Si chez l’adulte, les os du crâne seront soudés, chez le nourrisson en revanche, l’ossification n’étant pas complètement achevée laisse apparaître quatre fontanelles au niveau des quatre jonctions interosseuses :

  • Les fontanelles simples, présentes sur le sommet du crâne :
    • La fontanelle antérieure (ou bregmatique) ou grande fontanelle, qui possède une forme de losange de 3 à 4 cm de large. Située entre l'os frontal et les os parétaux, elle est facilement repérable au toucher car la peau y est souple et élastique. Sa fermeture est observée entre 18 et 36 mois. Il subsistera un vestige, appelé le bregma. La boîte crânienne continuera par la suite sa croissance, mais beaucoup plus lentement.
    • La fontanelle postérieure (ou lambdatique ou lambdoïde) ou petite fontanelle, qui possède une forme triangulaire de 0,5 cm de large. Elle est située entre les os parétaux et l'os occipital. De par sa petite envergure, elle est plus difficilement repérable que la fontanelle bregmatique. Sa fermeture est observée aux alentours du 2e mois. Là aussi subsistera un vestige, appelé le "lambda".
  • Les fontanelles doubles, présentes bilatéralement (de chaque côté du crâne) :
    • Les fontanelles sphénoïdales (ou ptériques) se situent entre l'os sphénoïde, l'os temporal, l'os pariétal et l'os frontal. La fusion de ces os, entre le 3e et le 6e mois, forme le ptérion, un repère anatomique.
    • Les fontanelles mastoïdiennes (ou astériques), se situent entre le temporal, l'occipital et le pariétal. La fusion de ces os, autour du 18e mois, forme l'astérion.

Les fontanelles permettent la croissance du crâne au rythme de celle de l'encéphale, qui est encore importante avant l’âge de deux ans.

Et elles donnent une certaine flexibilité au crâne du nourrisson, facilitant l'accouchement.

Source : wikipedia.org

"Un phlyctène".

Phlyctène de friction à l'orteil (ou ampoule ou cloque)

Il s'agit de ce que nous appelons communément "Une ampoule" ou "Une cloque".

Une phlyctène est une lésion de la peau qui trouve son origine dans une brûlure ou un coup de soleil, un frottement répété (friction de la peau contre une chaussure par exemple, on parle alors de "Phlyctène de friction"), le gel (qui constitue une brûlure au froid), une infection (de type staphylocoque ou streptocoque) ou encore un contact avec des produits chimiques corrosifs.

Elle peut également être due à une réaction allergique à des médicaments, à une très forte sensibilité du sujet à la lumière ("Photo-dermatose"), à une maladie virale de type herpès, etc.

Quelle que soit sa cause, l’épiderme se décolle créant une cavité localisée qui se remplit de liquide séreux et translucide ("Phlyctène séreuse") : c’est la fameuse "Cloque" ou "Ampoule".

Mais elle peut également contenir des éléments sanguins, coagulés ou non ("Phlyctène hématique").

Une phlyctène est généralement douloureuse.

Si elle est peu étendue (l’ampoule classique), elle se résorbe d’elle-même, lentement, le temps que les sérosités repassent dans les tissus mous. L’épiderme reste décollé jusqu’à ce qu’un nouveau se forme. Il est possible de protéger dans ce cas la phlyctène à l’aide d’un pansement hydrocolloïde.

S’il n’y a pas eu rupture de l’épiderme et que la phlyctène est volumineuse et douloureuse, on peut percer la bulle à l’aide d’une aiguille désinfectée, sans toucher l’épiderme. On applique ensuite un antiseptique dépourvu d’alcool, on sèche et on applique un pansement hydrocolloïde.

S’il y a rupture de l’épiderme, il faut désinfecter comme mentionné en cas de non rupture et consulter un médecin : en effet, dans la plupart des cas, il est préférable de retirer tout l’épiderme décollé.

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Phlyctène de friction au talon (ou ampoule ou cloque)