Pourquoi dire : "Être proactif" ?

Et pas, selon le contexte :

  • "Anticiper",
  • "Être force de proposition",
  • ou : "Se prendre en main" !

Cela vous évitera d'utiliser cet affreux néologisme directement calqué sur l'anglais "Proactive".

"Un hypnotique".

Il s'agit d'un type de médicament que nous appelons dans le langage courant "somnifère", utilisé pour traiter les troubles du sommeil tels que difficultés d'endormissement ou réveils précoces.

Il s'agit cependant, par principe, d'un dernier recours, que les médecins essaient de ne prescrire qu'une fois épuisées toutes les autres méthodes pour favoriser le sommeil et notamment la maîtrise de l'environnement et des habitudes entourant le temps du sommeil.

La particularité phare des hypnotiques, selon la dose, la sensibilité du patient et la molécule elle-même, est d'induire la somnolence chez le patient.

Mais comme, par la similitude d'action, beaucoup d'hypnotiques ont également des effets sédatifs et que - à l'inverse - des sédatifs peuvent induire une somnolence, il peut arriver que l'on recourt aux sédatifs pour traiter des troubles du sommeil.

"L'aphasie de Broca".

Cette maladie tire son nom du chirurgien et anthropologue français Paul Broca, né le 28 juin 1824 et mort le 9 juillet 1880, connu pour sa découverte du centre du langage dans le cerveau humain.

Elle se caractérise par une réduction de l’expression. L’individu parle peu, lentement, cherche ses mots. Il peut avoir des difficultés semblables lorsqu’il essaie d’écrire, celles-ci n’étant pas liées au fait de devoir se servir de sa main gauche, mais étant comparables aux difficultés observées dans le langage parlé. La compréhension est généralement bien conservée.

On l’appelle aussi "Aphasie d’expression", "Aphasie antérieure", "Aphasie motrice" ou "Aphasie expressive".

Source : www.aphasie.ca

"Le mutisme".

Ce substantif masculin désigne, selon le contexte :

  • le refus ou l'incapacité psychologique de parler.

Le sujet atteint de cette pathologie ne présente aucune lésion des organes de la phonation ni des centres nerveux du langage.

Et cette suspension de la parole, chez un adulte ou un enfant, peut être totale ou partielle, globale ou sélective, permanente ou transitoire.

  • ou, par extension : l'attitude, l'état d'une personne qui se tait, reste silencieuse, s'abstient volontairement de parler, refuse de parler.

La personne atteinte de mutisme est dite "mutique".

Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.passeportsante.net

"Une aphasie".

L'aphasie est un trouble du langage allant de la difficulté de trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer.

Elle est causée par dommages du cerveau provoqués dans la majorité des cas par un AVC (Accident Vasculaire Cérébral). Le rétablissement dépend de la gravité de la lésion.

Il existe cinq formes d'aphasie :

  • l'aphasie de conduction :

Elle se manifeste par un langage entrecoupé d’hésitations, d’arrêts occasionnés par une difficulté à trouver les mots et, surtout, par la production de nombreuses paraphasies. La personne atteinte mêle les sons dans les mots et, comme elle en est habituellement consciente, elle tentera de se corriger. Parfois, les paraphasies sont tellement abondantes qu’elles peuvent donner lieu à un jargon.

Contrairement à l'aphasie de Wernicke, à laquelle elle peut parfois ressembler, l’aphasie de conduction ne s’accompagne généralement pas de troubles importants de la compréhension. Elle peut être le résultat d’une aphasie de Wernicke ayant évolué positivement.

  • l'aphasie globale :

C’est la forme la plus grave de l’aphasie. Elle résulte d'un dommage important des zones du langage du cerveau. Le patient ne peut parler ou comprendre le langage parlé ou écrit.

  • l'aphasie mixte :

On parle d’aphasie mixte quand il y a à la fois une réduction de l’expression et des difficultés importantes de compréhension.

  • et l'aphasie progressive :

Comme son nom l'indique, elle s’installe insidieusement, le premier symptôme étant habituellement le manque du mot. Les personnes atteintes d’aphasie progressive primaire ont généralement une très bonne conscience de leur trouble du langage, ce qui génère beaucoup de frustration et est source d’anxiété devant la probabilité d’une détérioration plus globale de leurs capacités cognitives.

On distingue deux types d’aphasies progressives :

    • l’aphasie de type non fluent :

Chez la personne qui en est atteinte, le débit verbal est de plus en plus réduit, allant jusqu’au mutisme. Des éléments de dysorthographie sont notés dans le langage écrit qui se détériore progressivement lui aussi.

    • l’aphasie de type fluent :

On observe chez le patient une logorrhée, du jargon, des troubles importants de la compréhension orale et écrite ainsi que des troubles de la lecture à haute-voix et de la répétition.

Source : www.passeportsante.net

"Un AVC" ou "Accident Vasculaire Cérébral".

C'est ce que l'on appelle dans le langage courant une "Attaque cérébrale", ou - par ellipse - "une attaque", c'est à dire une défaillance de la circulation du sang affectant une région plus ou moins importante du cerveau.

Il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin. Et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions.

Chez la majorité des gens, il n’y a pas de signe précurseur d’une crise. Toutefois, plusieurs facteurs de risque peuvent être surveillés.

Les AVC ont des conséquences très variables, puisque plus de la moitié des gens en gardent des séquelles et qu'environ un individu sur 10 récupère complètement. La gravité des séquelles dépend de la région du cerveau atteinte et des fonctions qu’elle contrôle. Plus la région privée d’oxygène est grande, plus les séquelles risquent d’être importantes. À la suite d’un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie) et des problèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d’une paralysie plus ou moins importante du corps.

Lorsque les cellules nerveuses sont privées d’oxygène, ne serait-ce que pendant quelques minutes, elles meurent et ne se régénéreront pas. Aussi, plus les délais entre l’AVC et la prise en charge médicale sont courts, plus le risque de séquelle grave s’amenuise.

Quels que soient les dommages causés par la privation d’oxygène, le cerveau a une certaine capacité d’adaptation. Des cellules nerveuses saines réussissent ainsi parfois à prendre la relève des cellules mortes si elles sont stimulées par différents exercices.

Source : www.passeportsante.net

"Une aphasie".

Il s'agit d'un trouble du langage allant de la difficulté de trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer.

Elle est causée par dommages du cerveau provoqués dans la majorité des cas par un AVC (Accident Vasculaire Cérébral).

Et le rétablissement dépend de la gravité de la lésion.

Source : wikipedia.org

"L'aphasie de Wernicke".

Il s'agit d'un trouble du langage tirant son nom du neurologue et psychiatre allemand Carl Wernicke, né le 15 mai 1848 et mort le 15 juin 1905, qui l'a découvert.

L’aphasie de Wernicke se caractérise par des difficultés importantes à comprendre ce qui est dit et ce qui est écrit. La personne atteinte parle facilement ou même abondamment, mais parfois elle fait des paraphasies ou elle jargonne. A l’écrit, elle rencontre généralement les mêmes difficultés que lorsqu’elle parle.

Il arrive que certaines personnes, tout au moins au début, ne soient pas toujours conscientes de leurs erreurs.

On l'appelle également "Aphasie de réception", "Aphasie sensorielle", "Aphasie réceptive" ou "Aphasie postérieure".

Source : www.aphasie.ca

"La FHV (Fièvre Hémorragique Virale)" ou "L'épidémie de maladie à virus Ebola."

Couramment appelée "Fièvre Ebola", par ellipse de l'ancienne appellation de "Fièvre hémorragique à virus Ebola", il s'agit d'une maladie très grave, contagieuse, souvent mortelle, qualifiée par l'OMS d'"une des maladies les plus virulentes au monde".

Le virus Ebola - du nom d'une rivière de la RDC (République Démocratique du Congo) également appelée "la Legbala", et anciennement aussi "l'eau blanche" - peut en effet provoquer la mort de 25 à 90% des malades selon les épidémies ;  celle de 2014 ayant eu un taux de mortalité d'environ 54%.

Il n'existe ni traitement pouvant guérir ce virus, ni vaccin homologué pouvant la prévenir.

Les soins dispensés n'ont donc pour but que de lutter contre les symptômes provoqués par la maladie et d’aider les malades à survivre à l’infection.