"La vue" et "La vision".

  • la vue, est la capacité du système visuel à percevoir son environnement par l'intermédiaire des rayons lumineux qui pénètrent dans l'œil.

Elle est le résultat :

    • du bon fonctionnement de nos yeux,
    • de l’intégrité de nos conductions nerveuses représentées par nos nerfs optiques,
    • du parfait fonctionnement :
      • de nos aires visuelles situées dans le cortex occipital derrière la tête,
      • de nos aires corticales spécialisées dans le traitement du mouvement, des formes et des couleurs,
    • de notre mémoire,
    • de notre apprentissage (reconnaissance, langage)
    • et de notre capacité d’interprétation.
  • tandis que la vision est le phénomène par lequel l'être vivant intègre et utilise les informations venues du système visuel pour répondre à ses besoins.

C'est l’aptitude à observer, visualiser, interpréter, comprendre, analyser, assimiler, mémoriser les informations reçues par les yeux.

Autrement dit : la vue est l'outil et la vision la manière dont on l'utilise, ce que l'on en fait.

Source : www.cenavi.fr

"L'obésité morbide" et "L'obésité massive".

L'obésité résulte du fait d'ingérer plus de substances caloriques que l'organisme n'en dépense sur le long terme, ce qui conduit à une augmentation de la masse adipeuse et à un excès de poids pour une stature donnée.

Elle est évaluée au moyen de l'IMC (Indice de Masse Corporelle), à partir duquel l'OMS a défini des seuils de surcharge pondérale.

  • L'obésité morbide correspond à un IMC dépassant 40.
  • Et l'obésité massive correspond à un IMC se situant au-delà de 50.

"Le VIH" et "Le SIDA".

On a très souvent tendance à confondre ce sigle et cet acronyme, sans trop savoir exactement ce qui les distingue et ce qu'ils représentent au juste :

  • le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) est un rétrovirus infectant l'humain, se transmettant par plusieurs fluides corporels (sang, sécrétions vaginales, sperme ou lait maternel).

Il a été découvert en 1983 par les virologues français Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, ainsi que le virologue allemand Harald zur Hausen. Ce qui leur a valu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2008.

  • et il est responsable du SIDA (Syndrome d'ImmunoDéficience Acquise), qui est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système immunitaire. Il est le dernier stade de l'infection au VIH, lorsque l'immunodépression est sévère.

Affaibli, le système immunitaire est en effet rendu vulnérable à de multiples infections opportunistes.

Le SIDA est aujourd'hui considéré comme une pandémie ayant causé la mort d'environ 36 millions de personnes dans le monde depuis 1981, date de la première identification de cas de SIDA.

Source : wikipedia.org

"L'IMC" ou "Indice de Masse Corporelle".

L'indice de masse corporelle est un indicateur plus fiable que le poids pour évaluer la corpulence. Car le poids seul ne suffit pas à diagnostiquer une obésité, un surpoids ou une maigreur excessive : ce n'est pas la même chose que de faire 90 kilos selon que l'on mesure 1,65 m ou 1,90 m !

Il se calcule en divisant le poids par la taille au carré.

Par exemple : 90 (kilos) / 1,9 (mètre) X 1,9 (mètre) = 24,93      Soit une corpulence normale

L'OMS a défini cet indice comme le standard permettant d'identifier les problèmes de poids.

Il est considéré comme une méthode fiable pour les femmes et hommes adultes de 18 à 65 ans, mais ne peut pas être utilisée telle quelle pour les femmes enceintes ou allaitantes, les seniors, les athlètes d'endurance ou les personnes très musclées.

L'interprétation de l'IMC se fait selon les critères définis par l'OMS :

  • moins de 16,5 :   Dénutrition
  • de 16,5 à 18,5 :   Maigreur
  • de 18,5 à 25 :      Corpulence normale
  • de 25 à 30 :         Surpoids
  • de 30 à 35 :         Obésité modérée
  • de 35 à 40 :         Obésité sévère
  • plus de 40 :         Obésité morbide
  • plus de 50 :         Obsésité massive

Je pense cependant qu'il s'agit là d'une gigantesque fumisterie :

  • d'abord, où a-t-on vu qu'un homme de 58 kg pour 1,77 m (IMC de 18,5) avait une corpulence normale ? Pour moi, sauf exception, il s'agit plutôt d'un malheureux à la limite de la sous-nutrition.
  • ensuite, comment peut-on ne pas prendre en compte la morphologie spécifique des individus ?

À titre personnel en effet, mesurant 1,77 m, mon poids idéal devrait se situer entre 58 et 78 kg.

Et ce, alors même que les os de mes poignets (ulna + radius) mesurent 7 cm de large et que j'ai une largeur d'épaule de plus de 60 cm !

De ce fait, la seule fois de ma vie où j'ai atteint le poids de 78 kg (qui me situait pourtant théoriquement à la limite du surpoids selon l'OMS), en 1986, j'étais presque cadavérique, m'habillant en 36, pouvant enfoncer le plat de mes mains d'au moins 5 cm entre chacune de mes côtes et devant régulièrement protester pour que les force de l'ordre parisiennes ne m'embarquent pas à l'Hôtel-Dieu, affolées qu'elles étaient de me croire atteint du SIDA !

www.doctissimo.fr

"Une PPT" ou "Une Personne de Petite Taille".

On désigne ainsi, désormais, ceux que l'on appelait tout simplement, il y a peu, des "Nains", un terme ne comportant pourtant, à mon sens, aucune connotation péjorative.

Le "nanisme" est du reste une maladie, tout comme le "Gigantisme".

Il existe en revanche des personnes très petites, dont la taille, une fois devenus adultes, ne dépasse pas celle d'un garçonnet ou d'une fillette. Et ces personnes là sont de réelles "PPT" ou "Personnes de Petite Taille" !

Je note également que - comme souvent - les pauvres plantes "naines" et animaux "nains" ne sont pas concernés par cette nouvelle appellation, puisque - à ma connaissance - on continue de parler de "Cactus nains" ou d'"Hippopotames nains"...

Personnellement, je ne suis même pas certain que les personnes concernées - les nains et naines atteints de nanisme - aient réellement été demandeuses de ce changement de vocable...

Cela me fait très fortement penser à ces départements que l'on s'est cru obligé de rebaptiser parce qu'ils comportaient des adjectifs tels que "Basses" ou "Inférieure", jugés - là encore -péjoratifs !

"Mettre du baume au coeur".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporal et d'idiotisme médical relève du langage courant.

Elle fait référence au substantif masculin "baume", désignant un produit que l'on applique sur la peau pour apaiser une douleur.

Et elle signifie, au sens figuré : apaiser, consoler, rassurer, réconforter ; faire plaisir, faire du bien moralement, remonter le moral, aider à se ressaisir.

On dit par exemple : "Cela me met du baume au coeur de savoir que tu as finalement pu avoir un billet sur ce fameux Titanic".

Sources : www.larousse.fr, languefrancaise.net, www.linternaute.fr, www.expressio.fr et wiktionary.org

"Une ventouse".

Ce mot peut revêtir différentes significations :

  • c'était d'abord, autrefois, en médecine, une sorte de petite ampoule ou cloche de verre, que l’on appliquait sur la peau et dans l’intérieur de laquelle on raréfiait l’air au moyen d'une flamme ou par un procédé mécanique, afin de soulever la peau et de faire venir le sang. Poser une ventouse se disait alors "Ventouser".

  • mais aussi, par analogie, un organe de fixation et de succion, dont sont pourvus quelques animaux aquatiques comme le calamar, la sangsue, la pieuvre (ou poulpe) ou le ténia, et à l’aide desquels ils se fixent ou sucent, en faisant le vide,

  • par extension, une calotte ou coupelle de caoutchouc, élastique et hermétique, pouvant se fixer par pression sur des surfaces planes et lisses,

  • ainsi qu'un outil à main constitué d'un manche et d'une calotte de caoutchouc en forme de cloche, conçu pour déboucher mécaniquement un conduit inaccessible au moyen d'autres outils, en créant une dépression,

Source : wikipedia.org

"Un ventouseur".

Ce terme désigne deux professions très différentes :

  • il s'agissait autrefois de la personne qui posait des ventouses, était spécialisée dans la pose de ventouses.
  • mais il désigne aujourd'hui, dans le milieu du cinéma, celui qui réserve des places de stationnement, en les occupant ou par d'autres moyens.

Cette profession essentielle au bon déroulement des tournages en extérieur est peu connue du grand public.

Les parisiens connaissent pourtant souvent cette activité pour avoir parfois remarqué, le soir, en bas de chez eux, d'étranges individus empêchant  le stationnement à l'aide de cônes de chantier et de rubans jaunes, avant de retrouver, garés au petit matin des camions techniques ou des véhicules d’un autre temps.

Pourquoi les parisiens ? Parce que, tout simplement, la Préfecture de police de Paris tolère cette pratique à défaut de permettre de réserver officiellement des emplacements dans une rue.

"Le ventousage", "faire de la ventouse" ou "ventouser", c’est donc s’approprier des places dans une rue pour permettre d'y stationner, lors d’un tournage de film, sa régie et ses décors.

Pour cela, des hommes surveillent 24h/24h, plusieurs jours à l’avance, la rue choisie par la production. Et se l’approprient petit à petit avec patience, ténacité, mais aussi ruse et gentillesse. Avec l’aide des commerçants et des habitants de leur connaissance, face aux riverains souvent peu enclins à devoir céder leur stationnement.

Quant à l'appellation "une voiture-ventouse, elle désigne une voiture utilisant de manière prolongée un espace de stationnement.

Source : wikipedia.org