"Un syndrome".

Le mot syndrome est issu du grec ancien et signifie étymologiquement "conjonction d'éléments distincts" ou "réunion d'éléments distincts".

Il désigne :

  • au sens propre, en médecine, : un ensemble de signes cliniques et de symptômes qu'un patient est susceptible de présenter, et dont la conjonction permet d'orienter le diagnostic.
  • et au sens figuré : un ensemble de signes, de comportements révélateurs, d'une situation jugée mauvaise.

On parle par exemple du "syndrome de la ville".

Sources : wikipedia.org et www.larousse.fr

 

"L'effet Mandela".

Cette appellation désigne une fausse croyance collective ou un faux souvenir partagé par un certain nombre de personnes.

Origine du nom

Elle doit son nom au fait qu'à la mort de l'homme politique sud-africain Nelson Mandela, en 2013, nombre d’anglo-saxons étaient convaincus qu’il était déjà décédé, trente ans auparavant, dans les années 1980. Et "convaincus" est un doux euphémisme, car des dizaines de milliers de personnes étaient absolument certaines d’avoir vu des reportages à la télévision sur sa mort !

Nous en sommes tous victimes

C'est en effet ce que semble démontrer l'exemple qui suit.

Tout le monde - qu’il ait vu ou non le film d'animation de Walt Disney "Blanche-Neige et les sept nains" - croit savoir comment la reine-sorcière interroge son miroir magique : elle s'adresse à lui en disant "Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?".

Nous sommes bien d’accord ? C’est bien ce qu’elle dit ?

Et bien non : cette formule, que tout le monde répète à l’envi en étant parfaitement convaincu qu’elle a bien été prononcée par cette satanée reine-sorcière, n’a jamais existé que dans notre seule imagination !

La reine Grimhilde n’a jamais prononcé cette formule. En réalité, elle en appelle à son miroir par la formule : "Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ?".

Étonnant n'est-ce pas ?

www.alternativesante.fr

Sur des sujets similaires, je vous recommande mes articles consacrés à : "Le syndrome Bugs Bunny" et "Le syndrome de Brulard".

"La BPCO".

Il s'agit de la "Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive", une maladie respiratoire chronique.

Souvent associée à d'autres maladies, elle se caractérise par un rétrécissement progressif et une obstruction permanente et progressive des voies aériennes et des poumons, entrainant une gêne respiratoire

La première cause en est le tabagisme.

Il s'agit d'une maladie qui peut demeurer longtemps peu invalidante, aussi n'est-elle généralement découverte que lorsque les dégâts irréversibles sont malheureusement déjà importants.

Nos amis québecois l'appelle MPOC pour "Maladie Pulmonaire Obstructive Chronique".

Source : www.inserm.fr

"La graphomanie" ou "La graphorée". Ou : "Je suis graphomane mais je me soigne !".

Manuscrits et tapuscrits divers

La "Graphomanie" ou "Graphorée" est un besoin pathologique d'écrire.

J'en suis personnellement atteint depuis de très nombreuses années.

Ainsi, :

  • J'ai toujours eu sur moi un calepin ou un bloc-notes  - aujourd'hui partiellement remplacé par un téléphone portable multifonction, sur lequel est du reste saisi le présent article - afin de pouvoir prendre des notes.

Au point même de passer pour un agent des RG auprès de nombre de mes camarades de fac, depuis mon passage à l'université de Paris X - Nanterre (92), à la fin des années 1970 !

  • Mes messages écrits sur téléphone portable multifonction dépassent régulièrement les 3, 5, voire 10 écrans et ne laissent de stupéfier certains de mes nouveaux correspondants...
  • J'ai chez moi plus d'un million de fiches papiers, relatives aux mots et à la langue française...
  • Et je dois bien avoir quelques dizaines de milliers de pages dactylographiées dans mes différents ordinateurs...
  • Sans compter mes innombrables bases de données, dont le nombre de lignes cumulé dépasse allègrement les 300 000...

Et tout cela sans jamais avoir publié la moindre ligne !

À l'évidence, la mise en ligne progressive de J'aime les mots, depuis le 1er juillet 2019, constitue pour moi une sorte de thérapie, en ce qu'elle me permet de rassembler, sous forme d'articles accessibles au plus grand nombre, une grande partie des données, informations, connaissances et anecdotes patiemment rassemblées depuis maintenant une cinquantaine d'années.

Grâce soit ici rendue à l'obstination de l'amie webmestre qui m'a littéralement mis devant le fait accompli, en mettant en ligne le prototype de ce blogue... s'en même me demander mon avis !

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article "La lexicomanie" ou "Je suis lexicomane mais je me soigne !".

"La narcose à l'azote".

Il s'agit tout simplement de ce que l'on appelle plus communément "L'ivresse des profondeurs".

Ce phénomène, découvert en 1930, qui survient en cas de plongée profonde, est dû à l'excès d'azote et agit sur le système nerveux en entraînant des troubles du comportement. Pour l'éviter, les plongeurs respirent un mélange d'oxygène, d'hélium et d'azote.

Source : wikipedia.org

"La lexicomanie" ou "Je suis lexicomane mais je me soigne !".

Larousse du XXe siècle en volumes

La "lexicomanie" est un goût quasi maladif pour les problèmes de lexiques.

J'en ai personnellement été atteint très très jeune !

  • Tout d'abord en commençant par dévorer, des années durant, les 6 volumes du "Larousse du XXe siècle" de mon grand-père maternel, remisés dans la bibliothèque du grenier de notre maison de vacances de Peyrac (46).

Cet extraordinaire dictionnaire encyclopédique universel a été coordonné, de 1927 à 1933, par Paul Augé, le fils du grand lexicographe français Claude Augé, un instituteur de la Troisième république qui avait épousé la petite-nièce de l'épouse de Pierre Larousse. Puis rejoint en 1885 la Librairie Larousse comme aide comptable, avant de devenir l'un des dirigeants de ce fleuron de l'édition française.

L'ensemble des volumes imprimés en héliogravure et reliés plein cuir étaient agrémentés de très nombreuses illustrations en noir et blanc, gravures, tableaux, cartes et plans.

Et je dois clairement à leur lecture et à la contemplation de leurs reliures mes premiers émois de bibliophile et de lexicographe amateur en herbe.

  • Mais également, comme je l'explique dans le "Qui suis-je" figurant en tête de J'aime les mots, en collectionnant depuis plus de 50 ans les mots, locutions, expressions ou jeux de mots.

Au point de finir par consacrer pas moins de 37 lexiques spécialisés aux différents idotismes dont regorge notre langue ! ...

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article "La graphomanie" ou "Je suis graphomane mais je me soigne !".

"Avoir ses vapeurs".

Cette expression du registre désuet signifie "S'évanouir, avoir un malaise" ; le mot "vapeur" faisant référence aux bouffées de chaleur, parfois à l'origine de ce type d'évanouissement.

L'expression s'utilise plutôt de nos jours :

  • pour définir, de manière quelque peu ironique, une personne sujette à des troubles émotifs peut-être exagérés, dont les réactions émotives ou colériques paraissent exagérées.
  • ou pour évoquer les bouffées de chaleur d'une femme ménopausée.

www.linternaute.fr

"La dysorthographie".

Il s'agit d'un trouble dans l'acquisition et la maîtrise des règles de l'orthographe.

Ne pas confondre : "Un casse-couilles" et "Un presbyte" !

  • "Un casse-couilles" (registre vulgaire) est une personne importune, énervante.
  • tandis que "Un presbyte" (langage courant) est une personne atteinte de presbytie, une évolution naturelle de la vue conduisant la plupart des gens de plus de quarante ans à porter des lunettes en raison d'une perte progressive de la capacité de l'oeil à faire la "mise au point" (ou "accommodation") sur un objet proche.

Avec l'âge, le cristallin perd une partie de son élasticité et de sa capacité d'accommodation. L'oeil ne parvenant plus à restituer une image nette, le presbyte éprouve alors des difficultés à voir de près.

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Presbyte » et la locution verbale « Presse bite » ; le mot « Bite » désignant le sexe masculin dans le registre argotique et les « Couilles », les testicules.

"Un lumbago" ou "Un lombago".

Une "lombalgie aiguë", un "lumbago" ou un "tour de rein"

Ce mot latin qui signifie "faiblesse des lombaires" s'utilise pour désigner une douleur d’origine rhumatismale, ou produite par un effort musculaire, dans la région lombaire.

On l'appelle également "tour de reins" ou "lombalgie aiguë".