La langue française nous offre, à travers ses différents niveaux de langue, d'assez nombreuses façons de parler de ce type de problème.
"Avoir des défaillances auditives", "Avoir des difficultés auditives", "Avoir des troubles de l'audition", "Avoir des troubles auditifs", "Avoir une baisse de l'audition", "Avoir une ouïe défaillante", "Être atteint d'hypoacousie", "Être atteint de surdité"" ou "Perdre l'audition" relèvent du registre soutenu.
Le langage courant met à notre disposition les formules "Avoir des problèmes d'audition", "Avoir des problèmes auditifs", "Entendre mal", "Être mal-entendant", "Être sourd", ainsi que "Mal entendre" ou "Ne rien entendre".
Ou, en référence à "Tintin", la célèbre bande dessinée belge d'Hergé : "Tu es pire que le professeur Tournesol" !
"Être dur d'oreille" appartient au registre familier.
Et "Être dur de la feuille", "Être sourd comme un pot", "Être sourdingue" ou "Ne rien esgourder" au registre argotique.
De même que ma formule préférée : "Avoir les portugaises ensablées", qui naturellement interloque souvent mes amis étrangers.
Enfin, après avoir posé un possible diagnostic de type "T'entends rien, ma parole !" ou "T'es sourd ou quoi ?", pourquoi ne pas suggérer un traitement aussi peu invasif que coûteux, tel que : "Les oreilles ça se lave !" (registre familier pour les trois).