"L'oreille du boxeur" ou "L'oreille en chou-fleur".

Oreille en chou-fleur ou "othématome"

Il s'agit d'un hématome de l'oreille, appelé "Othématome", qui se caractérise par une accumulation de sang dans le pavillon (oreille externe), le plus souvent à la suite d'un traumatisme contondant de type coup de poing.

On le retrouve fréquemment chez les boxeurs ainsi que chez les joueurs de rugby.

 

"Un oeil au beurre noir".

Deux yeux au beurre noir

Fort heureusement, il ne s'agit pas d'un plat exotique originaire de contrées barbares, consistant à cuire un oeil au "beurre noir", mais du surnom donné - dans le registre familier - à un hématome sur l'oeil, qui empêche le plus souvent de voir à cause du gonflement de la paupière.

Cette jolie expression imagée ne manque naturellement pas d'interloquer les enfants ou les étrangers, puisqu'elle présente l'étonnante particularité d'être à la fois un idiotisme corporel ("Un oeil"), un idiotisme alimentaire ("au beurre") et un idiotisme chromatique ("noir.") !

On parle également de "Coquard" ou de "Gnon" ("Coup") dans le registre familier.

"Une mycose".

Il s'agit d'une infection provoquée par des champignons microscopiques.

Il en existe de nombreuse variétés, qui peuvent affecter la surface de la peau dans les zones dépourvues de poils, les plis cutanés, les muqueuses (revêtement des orifices comme la bouche, l’oesophage et le vagin), les ongles et le cuir chevelu.

"Avoir le bourdon".

Cet idiotisme animalier du registre familier signifie : être triste, mélancolique, voire broyer du noir, avoir des idées noires.

On dit également "Avoir le moral dans les chaussettes".

"La dysenterie".

Il s'agit d'une maladie infectieuse du côlon provoquant de graves diarrhées.

Elle existe aussi bien chez l’humain que chez les animaux, et elle peut être grave, aiguë ou chronique.

La dysenterie est caractérisée par des selles fréquentes et aqueuses ("Diarrhée"), souvent mêlées de sang ("Rectorragie"), de mucus ou de glaires et accompagnées de fortes crampes abdominales.

Elle est provoquée par l’ingestion d’aliments contenant certains micro-organismes, qui provoquent une maladie dans laquelle l’inflammation des intestins affecte gravement le corps.

  • La "Dysenterie bacillaire" ou "Dysenterie bactérienne" est causée par une bactérie,
  • tandis que la "Dysenterie amibienne" ou "Amibiase" (désormais appelée "Amoebose") est causée par une amibe, un parasite protozoaire microscopique.

Source : wikipedia.org

"Une ecchymose".

Une énorme ecchymose ou "bleu"

Il s'agit de ce que l'on appelle couramment "Un bleu" ; c'est à dire un épanchement diffus de sang sous la peau.

Elle se distingue de l'hématome, en ce que la rupture de vaisseaux sanguins causée par une contusion est moins importante pour une ecchymose que pour un hématome.

Le gonflement est relativement limité mais il peut être douloureux.

Après quelques jours, la couleur de la peau passe du bleu violacé au jaunâtre ou verdâtre.

L'ecchymose guérit spontanément en quelques jours.

"L'hypertrichose", "La polytrichie" ou "La polytrichose".

L'hypertrichose est le symptôme d'un dérèglement hormonal qui se manifeste, chez l'homme ou la femme, par une pilosité envahissante sur une partie du corps ou sa totalité.

Elle ne doit pas être confondu avec l'hirsutisme, qui est l'apparition d'une pilosité de type masculine normale mais chez la femme.

Cette maladie est également appelée "Syndrome d'hypertrichose acromégaloïde", un nom qui tient compte d'autres signes cliniques présents dans cette maladie. En effet, en plus d'avoir un visage anormalement velu, la personne atteinte présente un faciès aux traits grossiers, dont les volumes osseux sont exagérés par rapport à la moyenne.

Dès la naissance l'hypertrichose est modérée à sévère, et se majore progressivement pendant les deux premières décennies. L'épaississement des mains et des traits apparaît dans l'enfance. La viabilité du sujet est normale. Divers traitements hormonaux peuvent atténuer sa manifestation.

Les cas recensés sont extrêmement peu nombreux (de l'ordre d'une vingtaine) mais très spectaculaires, la personne ayant la face entièrement recouverte de poils.

Par le passé, on peut imaginer que certaines de ces apparitions ont peut-être donné naissance au mythe du loup-garou.

Source : wikipedia.org

"Hirsute" et "Hirsutisme".

Ces deux mots correspondent à des réalités bien différentes :

  • "Hirsute" est un adjectif qui signifie ayant le poil (de barbe, notamment), le cheveu très fourni et en désordre, ébouriffé, échevelé.

Enfant, j'adorais ce mot que je massacrais allègrement en le prononçant (dans ma tête) "isurte"' ! Et plus d'un demi-siècle plus tard, j'hésite toujours à l'utiliser verbalement tant je crains - à raison - de me ridiculiser en le prononçant comme je l'ai fait "dans ma tête" des années durant...

Je l'avais en effet découvert à la fin des années 1960 dans les aventures des "Six compagnons", une série française de romans pour la jeunesse écrits par Paul-Jacques Bonzon et publiés à compter de 1961 aux éditions Hachette, dans la célèbre Bibliothèque verte. La série, dont j'avais immédiatement dévoré tous les titres, narrait les aventures d'un groupe de six garçons et d'une jeune fille ainsi que de leur chien, Dagobert, qui vivaient à Lyon dans le quartier de la Croix-Rousse.

L'un d'eux, "Gnafron", surnommé ainsi parce qu'il habitait au-dessus de la boutique d'un cordonnier (Gnafron étant un personnage du guignol lyonnais, incarnant un savetier), très agile et futé, était cependant souvent moqué pour sa petite taille et sa tignasse hirsute !

  • Tandis que "Hirsutisme" est un substantif désignant l'apparition d'une pilosité répartie selon un type masculin, dans des zones normalement glabres chez la femme (visage, cou, thorax, ligne blanche, régions fessières et intergénitocrurales).

L'hirsutisme ne doit pas être confondu avec l'hypertrichose.

Il ne s'agit nullement d'une pilosité envahissante, mais d'une pilosité de type masculine normale mais chez la femme ; les poils du corps poussant selon une distribution masculine, ce qui s'avère souvent un sujet de préoccupation tant cosmétique que psychologique.

L'hirsutisme est un symptôme plutôt qu'une maladie mais peut être le signe d'une indication médicale plus sérieuse, surtout s'il se développe bien après la puberté.

Source : wikipedia.org

25 façons de dire "Être sourd" ou de reprocher à quelqu'un de ne rien entendre.

"Avoir des problèmes auditifs" ou "Entendre mal"

La langue française nous offre, à travers ses différents niveaux de langue, d'assez nombreuses façons de parler de ce type de problème.

"Avoir des défaillances auditives", "Avoir des difficultés auditives", "Avoir des troubles de l'audition", "Avoir des troubles auditifs", "Avoir une baisse de l'audition", "Avoir une ouïe défaillante", "Être atteint d'hypoacousie", "Être atteint de surdité"" ou "Perdre l'audition" relèvent du registre soutenu.

Le langage courant met à notre disposition les formules "Avoir des problèmes d'audition", "Avoir des problèmes auditifs", "Entendre mal", "Être mal-entendant", "Être sourd", ainsi que "Mal entendre" ou "Ne rien entendre".

Ou, en référence à "Tintin", la célèbre bande dessinée belge d'Hergé : "Tu es pire que le professeur Tournesol" !

"Être dur d'oreille" appartient au registre familier.

Et "Être dur de la feuille", "Être sourd comme un pot", "Être sourdingue" ou "Ne rien esgourder" au registre argotique.

De même que ma formule préférée : "Avoir les portugaises ensablées", qui naturellement interloque souvent mes amis étrangers.

Enfin, après avoir posé un possible diagnostic de type "T'entends rien, ma parole !" ou "T'es sourd ou quoi ?", pourquoi ne pas suggérer un traitement aussi peu invasif que coûteux, tel que : "Les oreilles ça se lave !" (registre familier pour les trois).

"La myoclonie phrénoglottique".

Il s'agit tout simplement du vocable médical désignant le très banal "Hoquet".

Celui-ci consiste en un réflexe survenant de manière brusque et incontrôlable, se traduisant par une succession de contractions spasmodiques involontaires et répétées du diaphragme, associés à une fermeture de la glotte et souvent une contraction des muscles intercostaux.