Mais : "À l'invitation de" !
Ce qui m’irrite lorsque j’écoute ou lis les organes d’information
Ce mot-clé donne accès à l’ensemble de mes articles consacrés à des déclarations entendues ou lues dans les organes d’information radiophoniques ou télévisuels, qui m’ont dérangé.
Pourquoi dire : "Le film avait un pitch, à la base, basique" ni "Trois heures du matin, c'est pas le meilleur timing pour regarder un film d'horreur" ?
Comme le fait l'humoriste français Donel Jack'sman dans l'une ses saynètes.
Et pas : "L'ARGUMENT DU film ÉTAIT SIMPLE" et "Trois heures du matin, cE N'est pas le meilleur HORAIRE pour regarder un film d'horreur" !
- "Un pitch" est un épouvantable anglicisme,
- "À la base" est mal employé,
- de même que "Basique" !
Pour cet insupportable ramassis d'anglicismes je lui décerne bien évidemment mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
On ne dit pas : "Sur les X derniers jours" ni "Sur les X derniers candidats" !
Comme je ne cesse de l'entendre chaque jour davantage dans les organes d'information.
Mais : "AU COURS DES X derniers jours" et "PARMI les X derniers candidats" !
On ne dit pas : "Le principal protagoniste" ni "Les principaux protagonistes" !
Comme je l'entends malheureusement souvent dire dans les organes d'information.
Mais, bien plus simplement : "Le protagoniste" et "Les protagonistes" !
Et cela pour la bonne et simple raison que le mot "Protagoniste" signifie déjà : personne jouant le premier rôle dans une affaire.
Les locutions nominales "Principal protagoniste" et "Principaux protagonistes" constituent donc des pléonasmes.
On ne dit pas : "Des entreprises qui font des plans socials" !
Et j'en passe !
Surtout lorsque l'on est secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et diplômé de l'ENA - comme Agnès Pannier-Runacher - et que l'on a à sa disposition des collaborateurs pour vous aider à préparer vos interventions télévisées, comme cet entretien télévisé du 30 juillet 2019 sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI !
Mais plutôt : "Des entreprises qui font des plans sociaUX" !
Parce que l'on ne tolère pas une faute de grammaire aussi énorme chez un cancre de l'école primaire, et parce que cette dame a accumulé ce jour là les énormités (et encore : j'ai arrêté de l'écouter après à peine quelques minutes, ne pouvant en supporter davantage !) je lui décerne sans hésiter mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
Jugez-en par vous-même à la lecture de mes autres articles relatifs à son intervention de ce jour là :
- On ne dit pas : "Bah ça c'est pas acceptable" ni "Bah c'est dommage"!,
- On ne dit pas : "Ils manifestent un doute sur la globalisation",
- On ne dit pas : "On est en capacité de",
- On ne dit pas : "Rester compétitif dans la compétition mondiale".
On ne dit pas : "J'ai pris la mesure de faire dépister" !
Comme l'a déclaré Gérard Herbert, le maire divers droite de Chauvigny (86), le 10 mai 2020, sur la chaîne française d'information en continu LCI.
Mais : "J'ai DÉCIDÉ de faire dépister" !
On ne dit pas : "Ce plan d'urgence auquel je parle" !
Comme l'a déclaré, le 14 avril 2020, Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE, sur la chaîne de télévision française d'inforlation en continu BFM TV.
Mais : "Ce plan d'urgence DONT je parle" !
On ne dit pas : "Il fait preuve d'un certain nombre d'humilités" !
Comme l'a lamentablement déclaré la journaliste française Apolline de Malherbe, le 13 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.
Mais : "Il fait preuve d'unE certainE humilité" !
Ainsi que l'a fort bien précisé l'un de mes lecteurs, Christophe Natu, dans son commentaire du 8 novembre 2020, figurant ci-après : elle voulait tellement placer l’expression "un certain nombre", dont certains (elle aurait dit "un certain nombre de personnes" !) pensent avoir besoin pour paraître sérieux et compétents, qu’elle en a commis ce contre-sens.
Elle savait naturellement que l’on dit "Il fait preuve d’une certaine humilité"... mais c'est son besoin de paraître qui a pris le dessus !
Il n'empêche : pour la sottise de cette déclaration, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français".
On ne dit pas : "Ce président, définitivement, ne sait pas faire court" !
Comme l'a lamentablement déclaré le journaliste français Bruce Toussaint, le 13 avril 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.
Mais : "Ce président ne sait VRAIMENT pas faire court" !
Je n'en peux plus de toutes ces personnes - au premier rang desquelles les journalistes, malheureusement - abreuvées d'anglais qui confondent la langue de Shakespeare et le français.
Parce que Bruce Toussaint ne peut pas ignorer qu'il commet là une faute, que je juge personnellement inadmissible, je lui décerne mon label de médiocrité "Fachés avec le français" !
On ne dit pas ; "Être très en souci pour quelqu'un" !
Mais : "Être très INQUIET pour quelqu'un" ou "SE FAIRE DU souci pour quelqu'un" !
On ne dit pas : "Un pléonasme redondant" !
Comme je l'ai malheureusement entendu dire un jour par un animateur de télévision analphabète désireux de se faire passer pour intellectuel en employant des mots dont il ignorait la signification...
Mais simplement : "Un pléonasme" !
Dire "Un pléonasme redondant" est en effet en soi un superbe exemple de pléonasme.
Et même de pléonasme tout particulièrement stupide, puisque, par essence même, un pléonasme EST redondant !
On ne dit pas : "Être pris au désarroi" !
Comme je l'ai entendu dire par un entrepreneur de pompes funèbres du Grand Est, le 31 mars 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.
Mais : "Être EN PLEIN désarroi", "Être pris au DÉPOURVU" !
Ou : "Être DÉCONTENANCÉ" et "Être DÉSEMPARÉ" !