"Une petite phrase".

Cette locution nominale qui relève du domaine politique, désigne une formule concise, un court extrait de discours ou une brève citation publique, destiné à marquer les esprits et être repris dans les organes d'information.

Quelques exemples - parmi tant d'autres - de petites phrases politiques passées à la postérité :

  • "Je vous ai compris !" (Charles de Gaulle, le 4 juin 1958 à Alger),
  • "On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !" (Charles de Gaulle, lors d'un entretien avec Michel Droit, le 14 décembre 1965),
  • "La politique de la France ne se fait pas à la corbeille" (Charles de Gaulle, le 28 octobre 1966),
  • "Vive le Québec libre !" (Charles de Gaulle, le 24 juillet 1967, à Montréal (Québec) (Canada),
  • "Le bruit et l'odeur" (Jacques Chirac, dans son discours d'Orléans (45), le 19 juin 1991),
  • "Je vous demande de vous arrêter !" (Édouard Balladur, au soir de la proclamation des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, le 7 mai 1995),
  • "Casse-toi alors, pauv' con !" (Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture, le 23 février 2008).

Source : wikipedia.org

"Un dérapage", "Un dérapage contrôlé" et "Une sortie de route".

Ces deux locutions, utilisées au sens figuré, désignent un changement inattendu ; quelque chose d’imprévu, d’inhabituel ; contrôlé ou non.

Prononcer ce que l'on appelle en politique une "petite phrase", peut relever du dérage, contrôlé - l'homme politique sait pertinemment ce qu'il fait - ou non.

Trop important, la métaphore routière continue, puis le dérapage se transforme en "sortie de route".

"John F. Kennedy".

John Fitzgerald Kennedy

Il s'agit de l'homme politique états-unien John Fitzgerald Kennedy, plus communément appelé "JFK" ou "Jack Kennedy", né le 29 mai 1917 et mort le 22 novembre 1963.

Membre du Parti démocrate, représentant à 30 ans, sénateur à 36 ans, 35e président des États-Unis d'Amérique, assassiné à Dallas (Texas), il demeure à ce jour le plus jeune président élu (à 43 ans) et le plus jeune président à mourir (à 46 ans).

Le président états-unien John Fitzgerald Kennedy

Source : wikipedia.org

"LBJ".

Lyndon B. Johnson

Il s'agit du surnom de l'homme politique américain Lyndon Baines Johnson, né le 27 août 1908 et mort le 22 janvier 1973, plus souvent connu en France sous le nom de Lyndon B. Johnson.

"Lyndon B. Johnson".

Le président états-unien Lyndon B. Johnson

36e président des États-Unis d'Amérique, après en avoir été le 37e vice-président, Lyndon Baines Johnson est un homme politique démocrate états-unien, né le 27 août 1908 et mort le 22 janvier 1973.

Ayant accédé à la présidence le 22 novembre 1963, en sa qualité de vice-président, deux heures à peine après l'assassinat en cours de mandat de JFK, le 22 novembre 1963,  il termina sa présidence, puis fut largement élu sur son propre nom, à la présidentielle de 1964. 

Originaire du Texas et surnommé "LBJ", il est le cofondateur, en 1967, de l'AFI (American Film Institute), une organisation indépendante à but non lucratif, oeuvrant aussi bien en faveur du cinéma que de la télévision, en se concentrant notamment sur l'enseignement.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Une blacklist", "Blacklisté" ou "Blacklister" ?

Et pas : "Une liste noire", "Être inscrit sur liste noire" ou "Inscrire sur liste noire" !

Il s'agit d'un document rassemblant les noms d'individus ou d'entités (concrètes ou virtuelles) jugés indésirables, hostiles ou ennemis par une personne, un groupe ou une organisation donnée.

La plus célèbre des listes noires fut assurément "La liste noire de Hollywood". Créée le 25 novembre 1947 à la suite d'une annonce de la MPAA (Motion Picture Association of America), elle recensait les artistes à qui les studios hollywoodiens refusaient tout emploi, parce qu’ils les soupçonnaient de sympathie avec le parti communiste américain.

Source : wikipedia.org

"La déconcentration de proximité".

Cette formule grotesque utilisée par le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, dans son discours du juillet 2018 aux cadres de son ministère, aurait autrefois été qualifiée d'exil intérieur...

Le jovial petit farfadet à lunettes de Bercy, transfuge des Républicains, envisage en effet de "réimplanter dans les régions une partie des services qui sont actuellement en Île-de-France et, dans les territoires ruraux et périurbains, ceux qui sont dans les métropoles, afin de favoriser les territoires les plus désertés par les services publics".

J'imagine avec délice la tête des hauts fonctionnaires des Finances à l'idée de partir s'installer dans la Creuse (23) ou en Ariège (09) !

 

"Un antioxydant" n'est un terroriste radicalement opposé aux pays de l'OCDE !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Antioxydant » et la locution « Anti-Occident« .
Complément d'information
L’OCDE, créée le 30 septembre 1961 et sise à paris (75) est l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques, une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres – des pays développés pour la plupart – ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché.

"Un échevin".

  • Il s'agit, au Nord de la France, au Moyen Âge, d'un magistrat, nommé par le seigneur pour rendre la justice sur ses terres.
  • Dans certaines régions il est également, sous l'Ancien Régime, un magistrat communal équivalent à l'actuel titre de conseiller municipal,
  • comme c'est le cas, de nos jours, en Belgique,les échevins sont des élus adjoints au bourgmestre, équivalant en France d'"adjoints au maire".
  • Aux Pays-Bas, les "Wethouders", formant avec le bourgmestre le corps exécutif d'une commune, sont souvent mentionnés en français en tant qu'"échevins".

Source : wikipedia.org

"Un bourgmestre".

Il s'agit, en Belgique, du détenteur du pouvoir exécutif au niveau communal ainsi que du représentant du gouvernement dans la commune, nommé pour la durée du conseil communal, c'est-à-dire six ans.

Ce titre est également utilisé en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Hongrie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Pologne, au Liechtenstein et en RDC (République Démocratique du Congo). Et il fut porté par le chef de l'État de la République de Mulhouse (68) avant sa réunion à la République française, le 15 mars 1798.

Il correspond à celui de "Maire" en France et au Canada, ou à celui de "Syndic", de "Maire" ou de "Président de commune" en Suisse.

Le mot "Bourgmestre" vient de l'allemand "Bürgermeister", terme composé de "Bürger" (bourgeois, citoyen) et "Meister" (Maître), qui signifie "Maître des bourgeois".

C'est le terme utilisé en Allemagne, en Autriche, en Belgique germanophone et au Luxembourg.

Tandis qu'en néerlandais, en Belgique flamande comme aux Pays-Bas, c'est "Burgemeester".

Source : wikipedia.org